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Cet été, la Communauté de Communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs a décidé de faire de la prévention aux abords des champs et sentiers pédestres ruraux. En compagnie du collectif des producteurs comtois, composé d’agriculteurs du département, qui avaient déjà développé « un code du bon promeneur » en 2021, elle a décidé de déployer cette initiative sur son territoire. Une première salve d’une vingtaine de panneaux a été déployée. D’autres devraient être installés prochainement sur d’autres Communautés de Communes.

On vient d’apprendre que la Ville d’Ornans revient sur l’arrêté qu’elle avait pris la veille suite à la présence de cyanobactéries dans la Loue. Il est expliqué que « suite à des recherches complémentaires effectuées ce vendredi 29 juillet », les activités nautiques restent d’actualité. Par ailleurs, la pratique de la pêche est maintenue « tant que les résultats d’éventuelles analyses réalisées par les autorités compétentes n’imposeront par l’inverse ».

Le mois de juillet est le plus sec connu depuis 1958. Dans ces conditions, les sols sont desséchés et le niveau des rivières et des nappes phréatiques continuent de baisser. Ainsi, les préfets du Doubs et du Jura ont  décidé de placer respectivement le Haut-Doubs et une partie du Jura  au niveau « crise » sécheresse. Ce qui renforce les mesures de restriction d’usage de l’eau dans ces territoires. Pour en savoir davantage, rendez-vous sur les site internet de ces deux préfectures.


Le mois de juillet est le plus sec connu depuis 1958. Dans ces conditions, les sols sont desséchés et le niveau des rivières et des nappes phréatiques continuent de baisser. Ainsi, le préfet du Doubs a décidé de placer le Haut-Doubs au niveau « crise » sécheresse. Ce qui renforce les mesures de restriction d’usage de l’eau dans ce territoire. Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site internet de la préfecture du Doubs.

Le risque est bien réel. C’est la raison pour laquelle la préfecture du Doubs, accompagnée de l’Office National des Forêts et le Service Départemental d’Incendie et de Secours du Doubs, a souhaité faire de la prévention ce vendredi. Le rendez-vous était fixé en forêt de Mazerolles, à 15 kilomètres de Besançon.

L’objectif étant de sensibiliser la population à la fragilité de nos forêts en cette période de sécheresse. Il n’y a pas que dans le sud de la France que les forêts peuvent prendre feu, en Franche-Comté aussi, la situation est très fragile. Les cartes de vigilance de Météo-France sont là pour nous le rappeler. La végétation est sèche. Elle pourrait très rapidement s’enflammer. Certes nous ne sommes pas habitués à ce genre de discours en Franche-Comté, mais il va falloir s’habituer à ce contexte. « Ca va devenir notre quotidien. Il faudra inclure ces difficultés dans notre culture » explique Philippe Portal, secrétaire général de la préfecture du Doubs.

FEU DE FORET INCENDIE 3

Réfléchir à l’avenir

Il est malheureusement acquis que ces périodes de sécheresse vont s’accentuer. D’où l’importance de prendre les décisions qui s’imposent pour éviter que des drames se produisent. Tout d’abord, cela passe par le civisme, mais également une gestion et un entretien irréprochables de nos forêts, dont les premiers occupants souffrent en premier lieu. Après les épicéas, les hêtres dépérissent. Les chênes inquiètent également. Autant de bois mort, source possible d’embrasement. L’environnement forestier se dégrade. Ce qui renforce sa vulnérabilité et le risque d’incendie. Le processus s’accélère. En six mois, la forêt de Mazerolles a changé de visage par endroit.

FEU DE FORET INCENDIE 2

Les nouvelles pratiques des sapeurs-pompiers

La culture des feux de forêts a gagné les rangs des sapeurs-pompiers. Les secouristes doubistes se forment localement à ce type d’intervention. Dans notre département, ce sont 400  soldats du feu qui ont acquis ce savoir-faire. Il compte  onze camions citernes d’une capacité de 4000 litres d’eau et une trentaine d’autres véhicules disposant d’une plus petite capacité. Le département du Doubs ne dispose pas d’avion bombardier d’eau, mais les infrastructures les plus proches, localisées à Epinal et Mirecourt, sont à 30 minutes de notre territoire. En 2021, un test a d’ailleurs été réalisé sur les lac Saint-Point pour s’assurer que le plan d’eau serait opérationnel en cas d’intervention.

Le reportage de la rédaction / Philippe Portal (secrétaire général de la préfecture du Doubs. Marc Nouveau (directeur de l'agence ONF du Doubs). Capitaine Samuel Guichard (directeur technique feu de forêt au SDIS du Doubs).

La Ville d’Ornans fait savoir qu’en raison de la présence de cyanobactéries dans la Loue, elle a pris un arrêté réglementant les usages de la Loue et de ses berges à compter du jeudi 28 juillet. Ainsi, la baignade, la consommation de poisson pêché, l’abreuvement des animaux et la pratique des activités nautiques sont interdits.

C’est un phénomène que l’on connaît régulièrement depuis 2018, même s’il n’a rien d’historique. Chaque été, le Doubs disparait. Les habitants de Villers-le-Lac et de Ville du Pont peuvent en témoigner. Plusieurs raisons à cette situation : le manque d’eau et le sol karstique du territoire. Pour tenter d’améliorer la situation, l’EPAGE, l’Etablissement Publique d’Aménagement et de Gestions des Eaux Haut-Doubs et Haute-Loue, mènera des travaux dans  la rivière à compter de l’année prochaine.

Jean-Marc Resch, hydobiologiste au sein de la structure explique que, contrairement aux autres années, en 2022, cette situation, connue,  s’est manifestée beaucoup plus tôt. Les interrogations sont nombreuses sur ce qui se passera d’ici la fin de l’été.  Le manque d’eau survenu l’hiver et le printemps derniers est la résultante de cette situation. « Lorsque l’on conjugue ces pertes à  une pluviométrie très faible, nous en arrivons à cette situation » explique le technicien. Et de poursuivre : «  Ceci est actuellement accentué par l’asséchement des zones humide et le drainage des cours d’eau ».

Un été historiquement chaud et sec ?

Pas si sûr. Ce qui caractérise cet été 2022 est la précocité de la situation. Le phénomène a été constaté dès le mois de mai dernier. « C’est en cela que la situation est à la fois surprenante et inquiétante » explique M. Resch. Ces pertes ont aussi des conséquences sur la faune et la flore locale. « Ce phénomène est toujours inquiétant pour les milieux aquatiques. Quand une rivière s’assèche, l’activité piscicole en pâtit également ».

L’eau un bien précieux pour la vie

Concernant le lac Saint Point, une baisse a été constatée. Si son assèchement n’est bien entendu pas d’actualité, son rôle de régulateur en amont du Doubs interroge. A cet endroit, l’eau est importante pour le tourisme et la biodiversité, mais également une ressource indispensable à la vie humaine. Rappelons que le lac Saint-Point alimente en eau potable le secteur de Pontarlier. Jean-Marc Resch rappelle que l’eau « est un bien qui n’est pas inépuisable et qu’il convient de se poser les bonnes questions pour l’avenir ». « Une meilleure gestion de l’eau sera indispensable. Il faudra prendre en compte sa gestion dans toutes les problématiques liées à l’aménagement du territoire ». Tout comme la restauration des zones humides, qui sont des zones de captage et de ressource en eau importantes. La balle est dans le camp des consommateurs  mais également des acteurs publics qui devront savoir concilier développement économique et protection de l’environnement.

L'interview de la rédaction / Jean-Marc Resch

 

Ce samedi après-midi, dans le cadre de la 14è édition de sa journée éco-aquatique, la base nautique des Grangettes et les deux associations gestionnaires du site ont ramassé plus de 10 m3 de déchets sur les rives du lac Saint Point. Cette année, le faible niveau de l’eau, contrairement à l’an dernier, a permis d’agir encore plus en profondeur.

Le résultat est toujours aussi surprenant. Une cinquantaine de pneus, des barques, cachées dans les roseaux, des bidons, des tambours de machine à laver font partie de la récolte. Pour mener à bien cette mission, une cinquantaine de personnes a sillonné le secteur sur des embarcations mises à disposition par la base.

Julien Jeanningros, le responsable de l’évènement,  rappelle que l’eau du lac Saint-Point alimente en eau potable le secteur de Pontarlier et qu’il convient de la protéger. « C’est une ressource qui est précieuse » termine le jeune éducateur sportif, bien décidé à protéger  ce joyau naturel,  qui fait la fierté de tout un territoire.

L'interview de la rédaction / Julien Jeanningros

 

Anne Vignot, la maire de Besançon, a pris un arrêté concernant l’ouverture des portes des magasins climatisés. L’édile bisontine justifie cette décision en évoquant le dérèglement climatique, et les fortes chaleurs qu’il engendre, et la guerre en Ukraine, et les déstabilisations qu’elle génère au niveau de l’approvisionnement en énergie et les répercussions économiques qui vont avec. Anne Vignot souhaite que l’Assemblée nationale s’empare de cette question. C’est la raison pour laquelle un courrier a été envoyé en ce sens  au député doubiste de la majorité présidentielle Laurent Croizier

Ce samedi 23 juillet, à la base nautique des Grangettes se déroulera la journée éco-aquatique, un évènement consacré à la préservation de l’environnement et de la faune et de la flore locales. De nombreuses associations seront présentes et proposeront des temps d’information et d’animation.

De 13h30 à 18h, les visiteurs pourront participer à un escape game et échanger avec des structures et des associations engagées telles que synusie, l’Epaje, le centre Athenas et la fresque du climat. De 14h à 17h, le public pourra participer à la grande opération de nettoyage du lac et de ses rives. De très nombreux déchets ont d’ores et déjà été repérés. Enfin, à partir de 21h30, si le temps le permet, diffusion d’un documentaire de 45 minutes sur grand écran, en plein air.