La Ville de Pontarlier indique que « pour garantir la sécurité de tous », il sera procédé à l’abattage de 5 frênes malades et dépérissant avenue de l’Armée de l’Est. Par ailleurs, trois tilleuls vont être débarrassés de leurs bois morts. Ces travaux seront menés les mercredi 21 et jeudi 22 septembre de 7h30 à 17h par tronçon. Il est rappelé qu’en prévision de ces abattages, neuf nouveaux arbres (érable, tilleul, ginkgo, tulipier de Virginie,…) ont déjà été plantés sur la zone des Grands Planchants au début de l’été.
C’est une denrée précieuse. C’est sans doute la raison pour laquelle les collectivités se mobilisent. Dans le Haut-Doubs, sur le territoire de la communauté de communes Lacs et Montagne du Haut-Doubs, les élus financent des travaux pour explorer le sol et découvrir des points d’eau jusqu’à lors insoupçonnés.
A Métabief, des travaux de forage ont été menés et ont permis de découvrir un point d’eau sous le tunnel du Mont d’Or. Ce qui permet à la commune d’augmenter ses réserves. Du côté de la communauté de communes, on s’intéresse aussi à cette problématique. Une action qui s’est révélée payante. En 2017, une nouvelle ressource est apparue sous le tunnel du Mont d’Or également. Les analyses se sont révélés concluantes. Une étude de faisabilité économique a été menée pour connaître le coût que représenterait le fait de sortir l’eau du tunnel. Pour l’heure, la collectivité n’a pas encore la compétence pour la gestion de l’eau sur son territoire– elle l’obtiendra peut-être en 2026 – mais la question de l’approvisionnement en eau des populations ne peut être écartée. Ce qui se vit depuis plusieurs étés dans le Haut-Doubs préoccupent.
Un schéma directeur
A la demande de l’Agence de l’Eau, la Communauté de Communes Lacs et Montages du Haut-Doubs travaille sur l’élaboration d’un schéma directeur qui pointe les ressources connues à ce jour, mais l’envie de pousser les investigations devient une réalité politique. « Nous tenons à étudier l’approvisionnement en eau du territoire communautaire dans sa globalité car nous savons que des communes sont en difficulté » conclut Jean-Marie Saillard, le président de la Communauté de Communes.
L'interview de la rédaction / Jean-Marie Saillard
Le territoire de la Bourgogne-Franche-Comté est riche de milieux et d’écosystèmes préservés, mais de plus en plus fragilisés. Notre région n’échappe pas à cette urgence tout aussi grave que le changement climatique, et le constat est sans appel : la biodiversité s’effondre. Il s’agit d’un enjeu crucial. Des propos forts, introduits dès l'ouverture de cette 17ème édition des Assises Nationales de la Biodiversité. « Notre civilisation, nos modes de vie, notre santé dépendent de l’existence et du foisonnement de cette biodiversité : l’agriculture, le tourisme, les activités économiques, l’attractivité des territoires, autant de secteurs qui ont besoin de la variété des espèces floristiques et faunistiques ».
Un constat est partagé par les deux élues : celui d’accorder, de la part de l’Etat, plus de poids aux collectivités locales. « Avec Marie-Guite Dufay, nous avons été en phase. On voit bien que de façon très pragmatique, les changements en matière de biodiversité se font aux échelles des territoires, de la région, aux départements et communes. Et si l’Etat ne nous donne pas les moyens, et ne se met pas en dialogue, en cohérence avec les politiques que nous pouvons mener, nous n’arriverons pas à lutter contre l’extinction de la biodiversité que nous sommes en train de vivre ».
La Région, chef de file pour la protection de la biodiversité, a adopté une stratégie régionale en octobre 2020. Elle soutient activement ses 19 Réserves Naturelles Régionales, ses 4 Parcs Naturels Régionaux, le Parc national de forêts. En 2022, la collectivité régionale consacre près de 8 M€ à sa politique en faveur de la biodiversité pour soutenir les associations, les classes environnement, l’école du dehors.
Sur le plan local, Anne Vignot donne l’exemple d’une démarche menée à Besançon. « Nous avons voulu transformer les jardiniers en écologues ». Pour rappel, un écologue est celui qui identifie, prévoit et analyse l'impact des activités humaines sur l'environnement. Il intervient dès les phases amont d'un projet pour définir, mettre en place et veiller au respect des politiques et réglementations liées à la conservation et préservation de l'environnement. « On les a formés avec des experts, en particulier sur la question des insectes. Ils renseignent des bases de données nationales et internationales, pour mesurer l’impact de la gestion qu’ils mènent. Parce qu’il aurait été incroyable de juste leur dire comment faire, sans avoir un moyen d’évaluer. Non seulement on les a amenés à transformer leurs pratiques, mais aussi à les rendre plus compétents. C’est un savoir qu’ils ont acquis, et franchement, c’est une belle qualification, une belle valorisation de leur métier. Aujourd’hui ils participent à la vie et à la biologie de notre ville. C’est eux qui sont les maîtres de cette biodiversité, merci à eux, c’est un très beau métier ».
Ce samedi, à Besançon, le SNB organise la quatrième éditions de son opération de nettoyage du Doubs. L’association a besoin de bras. Tout le monde est le bienvenu. Le nettoyage s’effectue à pieds sur les berges ou dans une embarcation. Tous les déchets collectés seront amenés au poste de tri se trouvant sur le parking canot. Le rendez-vous est fixé à partir de 9h, sur le parking Canot, à Besançon. Pensez à vous munir de chaussures fermées.
Le département du Jura aura été marqué par d’importants feux de forêt cet été. Sur la seule commune de Cernon 370 hectares sont partis en fumée. Les dégâts sont colossaux. Il faudra de très nombreuses années pour que la forêt retrouve son plein potentiel. Heureusement, ces incendies n’ont fait aucun blessé. Même si les flammes ont léché une exploitation agricole, elles n’ont attaqué aucune habitation. Depuis quelques jours, le réseau électrique a été rétabli et les groupes installés ont pu quitter les lieux.
Le réseau routier perturbé
Les difficultés se concentrent sur le réseau routier qui n’a pas encore pu être complètement rétabli. Ce qui n’est pas sans poser problème à la population locale, mais les travaux de sécurisation des lieux sont une nécessité. Bernard Rude, le maire de Cernon, explique que, malgré la situation, « le pire a été évité ». Il tient ainsi à rendre hommage notamment aux agriculteurs qui se sont mobilisés sans compter pour venir en aide aux sapeurs-pompiers.
Rencontre avec le préfet
Dans les prochains jours, un chantier devrait être mené pour rendre le réseau routier accessible. Par ailleurs, ce jeudi, Bernard Rude devrait rencontrer le préfet du Jura pour faire le point sur la situation et évoquer notamment les arrêtés de circulation toujours en vigueur actuellement.
L'interview de la rédaction / Bernard Rude
Merci à Pauline pour les photos. Les cigognes sont investi les toits à la Rivière Drugeon. La preuve en image.
La préfecture du Doubs rappelle que, malgré les averses orageuses régulières, le classement en « crise » reste d’actualité dans le département. Les restrictions imposées liées à l’usage de l’eau sont maintenues. Le communiqué préfectoral précise que « les nappes phréatiques ne sont pas sensibles à des précipitations ponctuelles, surtout dans le contexte actuel de sécheresse des sols particulièrement forte ».
Depuis le début du mois de juillet, quatorze génisses ont été attaquées par des loups dans le Doubs, le Jura et le canton de Vaud, en Suisse voisine. Dernièrement, dans la nuit du 1er au 2 août et du 13 au 14 août, deux bêtes ont été tuées par le prédateur à Mouthe et Châtelblanc. Cette situation inquiète grandement les agriculteurs. Pour l’heure, des tirs de défense ont été autorisés, mais rien n’indique qu’ils sont suffisants. Pour Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, le problème n’est pas tant le loup, mais son nombre.
Plus de 1100 loups
Selon des chiffres apportés par M. Dornier, le territoire français comte plus de 1100 loups. Deux meutes ont été identifiées dans notre région. Une première a été repérée sur le territoire du Col du Marchairuz et du Risoux et une deuxième sur le Mont d’Or. Les autorités sont attentives à la situation. Un plan a été mis en place. Il pourrait évoluer en fonction de la situation. La sécurisation des exploitations par des Patous, comme c’est le cas dans d’autres régions françaises, ne convainc pas. Si les attaques venaient à s’intensifier, un renforcement des tirs de défense ou l’instauration de tirs de prélèvement sont souhaités. Affaire à suivre.
L'interview de la rédaction / Florent Dornier, président de la FDSEA du Doubs
Le préfet du Doubs a pris un arrêté interdisant la pêche sur l’ensemble des cours d’eau de première catégorie du département du Doubs jusqu’au 18 septembre, qui correspond à la fermeture de la pêche en première catégorie. C’est la situation hydrologique actuelle et la sensibilité particulière des espèces présentes dans les eaux qui ont conduit le représentant de l’état à prendre cette décision.
Il est également demandé d’éviter certaines pratiques comme la baignade ou la randonnée aquatique pour éviter de générer du stress chez les poissons présents dans les zones refuge. Par ailleurs, en en fonction du débit des rivières, des arrêtés préfectoraux permanents limitent l’exercice de la navigation de plaisance sur les secteurs les plus sensibles du Doubs et de la Loue.
Après l’arrêté sur la pratique des activité aquatiques en rivière, le préfet du Jura a pris également un arrêté pour réglementer l’accès aux bois et forêts dans les communes identifiées comme très sensibles au feu. Ce nouvel arrêté intègre de nouvelles dérogations concernant les activités professionnelles et de service public et les activités de loisirs et récréatives, l’exploitation forestière et les accès des professionnels et particuliers pour les besoins d’alimentation et de soins des animaux domestiques et d’élevage. Le nouvel arrêté est disponible en ligne : https://www.jura.gouv.fr/Actualites/Breves/Arrete-d-interdiction-d-acces-aux-bois-et-forets-dans-les-communes-niveau-3-16-aout-2022