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Suite à l’arrêté préfectoral du 3 juin dernier, portant sur le passage en alerte sécheresse, la Ville de Besançon interdit les feux de plein air et les barbecues sur l’ensemble du territoire bisontin, de jour comme de nuit, jusqu’au mercredi 7 septembre. Par ailleurs, les Bisontins sont invités à rester vigilants lors de leurs sorties et à signaler tout départ de feu en appelant le 18.

En cette période de fortes chaleurs, les Bisontins recherchent les coins de fraîcheur. Les jardins publics, les espaces verts, … sont ciblés par les habitants. Dans le quartier Battant, le jardin partagé fait partie de ces endroits qui sont très plébiscités. Ce lieu apporte de multiples bonheurs. Le partage de la terre, la fraîcheur qu’apporte ce lieu, les rencontres qu’il permet sont autant de valeurs et de plaisir qu’il suscite.

« A force de tout minéraliser, nous avons des problèmes avec la chaleur » explique Charly, qui a décidé d’organiser l’anniversaire de sa fille à cet endroit. Et de poursuivre : « On a l’accumulation de la chaleur dans les murs, le goudron et les bâtiments ». Au-delà de cet aspect, le jeune papa apprécie de pouvoir accéder à cet endroit. « Accéder à la terre, à l’arbre, c’est essentiel pour la vie d’un homme. Pour nous, être en ville, et ne pas accéder à la végétation, cela peut être difficile. Sinon, on est déconnecté ».

Les jardins familiaux

A Besançon, la ville souhaiterait développer davantage les jardins familiaux, notamment à destination des enfants accueillis dans les écoles et les centres périscolaires de la ville. A ce jour, avec l’association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs, la cité gère environ 10 hectares et près de 450 Parcelles répartie sur 20 sites. On dénombre également 20 vergers présents sur quatre sites.

L'interview de la rédaction / Charly, un jardinier amateur du quartier Battant à Besançon

 

Ce mardi débute à Pontarlier les travaux d’extension du réseau de chaleur. Alimenté à partir de la combustion de déchets, le réseau de chaleur de la ville  fournit des bâtiments en chauffage, eau chaude sanitaire et énergie process. En tant que propriétaire du réseau, Préval engage un programme important de travaux. Dans un premier temps, et jusqu’au 15 juillet, sera concerné le secteur allant de la rue du Moulin Parnet à la rue Xavier Marmier. Puis du 16 août au 30 septembre, de la rue de la Halle au bout de la rue Marpaud. Des perturbations sont à prévoir sur le réseau routier, avec des fermetures temporaires de rues et la mise en place de déviations.

A compter de ce jeudi, et jusqu’au 28 juin, l’Institut Suisse de Spéléologie et de Karstologie ouvre ses portes au grand public. Dans le cadre de cette année internationale du karst, il propose des expositions, des ateliers, des animations, des conférences et des parcours techniques dans les  Anciens Abattoirs de La Chaux-de-Fonds. Un premier rendez-vous est prévu ce dimanche 12 juin, de 8h à 10h, sur la place de la Gare à La Chaux-de-Fonds.

Ce samedi et ce dimanche, pendant 24h, le mouvement écologiste Extinction Rébellion (XR) a occupé la place de la Révolution, au centre-ville Besançon. Le collectif avait installé 4 cercles de bottes de paille pour instaurer un temps d’échange, d’expression libre et de débat, portant sur les enjeux climatiques et la protection de l’environnement.

Un atelier de création et une exposition d’affiches étaient également proposés. Des lettres ont été rédigées. La mobilisation a duré toute la nuit. En parallèle, deux groupes ont mené des actions de collage écoféministes, d’anti-pub et d’extinction des enseignes lumineuses des magasins.

Durant trois jours, jusqu’à ce dimanche, la Ville de Pontarlier participait pour la 1ère fois à l’opération « Rendez-vous aux jardins ».  A cette occasion, le parc Jeanine Dessay révélait tous ses secrets aux visiteurs. Pour accueillir les nombreux curieux, Olivier Chiodi, à l’origine de la restauration de cet endroit était présent.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN 8

Il faut bien avouer que le parc mérite le coup d’œil. Tout d’abord en raison de son histoire. Ce jardin, a vu le jour il y a plus de 350 ans. Chose exceptionnelle ces vieux jardins de couvent, en plein cœur de ville, sont très rares. Ce qui fait tout son intérêt. Par ailleurs, grâce à un travail acharné et passionné d’Olivier Chiodi, le jardin regorge de surprises. On y retrouve les 150 plantes répertoriées sur le site, auxquelles on ajoute d’autres espèces végétales. Soit un total de 1200.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN 5 OLIVIER CHIODI

A l’intérieur de ce jardin, à vocation pédagogique, son conservateur veut sensibiliser à la botanique et à la possibilité de cultiver sans utiliser de produits chimiques. Une démarche efficace qui assure pleinement la préservation de l’environnement, permettant ainsi à une riche biodiversité de se développer. En plus des fleurs, plantes et autres arbustes, des oiseaux et des insectes occupent cet espace.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN

Le parc est ouvert tous les jours.

L'interview de la rédaction

Confrontée au coût de l’énergie et pour répondre aux enjeux climatiques, la Ville de Pontarlier réfléchit et met en place une stratégie énergétique avec notamment pour objectif de diminuer les consommations d’énergie, tout en augmentant le recours aux énergies renouvelables. Cette stratégie s’articule autour de quatre piliers et six axes prioritaires que sont notamment : le développement d’énergie renouvelable, la consommation de ces mêmes énergies,  l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et la rénovation de l’éclairage public.

Un véritable programme d’actions est prévu jusqu’en 2026. Il se traduira notamment par la construction de deux microcentrales hydroélectriques sur le Doubs, qui devraient être opérationnelles en 2024, la construction d’un parc solaire sur l’ancienne décharge en 2025 ou encore 100% de l’éclairage public passé en LED d’ici 2026.

Comme dans le Doubs, le préfet du Jura a pris à son tour un arrêté de restriction des usages de l’eau. Depuis l’automne 2021, le département du Jura présente un déficit important de précipitations. Le mois de mai a notamment été marqué par une pluviométrie au 1/4 de la normale. Le département a été divisé en 6 zones d’alerte.

Retrouvez l’ensemble des informations sur :

le site des services de l’État dans le Jura : https://www.jura.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eau/Secheresse/Arretes-de-gestion-des-usages-de-l-eau-en-periode-de-secheresse-dans-le-Jura

le site du Gouvernement : https://www.gouvernement.fr/les-priorites/agir-contre-la-secheresse

En raison du manque d’eau et des faibles quantités de pluie attendues, le préfet du Doubs a décidé de placer le département en situation d’alerte, à compter du 6 juin prochain. Ce qui signifie que les premières restrictions de l’usage de l’eau vont être prises. Depuis le 1er mars dernier, l’ensemble du département du Doubs subit un déficit pluviométrique de l’ordre de 42%.

La situation hydrologique est également préoccupante et les débits des cours d’eau ne cessent de diminuer. Des assecs ont été observés dans le Haut-Doubs, à Ville-du-Pont. Pour obtenir de plus amples informations : https://www.doubs.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eau/Secheresse

Après 17 ans d’attente, le nouveau jardin des sciences de Besançon sera bientôt une réalité. Son ouverture pourrait être effective à compter de septembre 2024. Le coût de ce projet s’élève à 4,2 millions d’euros HT. Il est soutenu par la région, l’université de Franche-Comté, l’Union Européenne, la Ville de Besançon et le département du Doubs.

Rappelons tout d’abord que ce projet fait partie du plan global de transformation du campus de la Bouloie. Dans un premier temps, les premiers coups de pelle ont eu lieu sur le site qui accueillera les futures serres botaniques, qui d’ailleurs verront leur superficie doubler par rapport à l’ancien site de la place Leclerc. Reparti sur deux niveaux, le nouvel espace se déclinera en une serre tempérée de 140 m2, d’une serre tropicale humide de 600 m2, de deux bassins de plantes aquatiques incluant une passerelle, de serres techniques et de conservation biologiques de 100 m2, d’un espace pédagogique et d’un espace d’exposition temporaire de projets étudiants et lieu de vie et de bureaux et ateliers techniques. Il est présenté comme un lieu conçu dans le respect de l’environnement. L’université de Franche-Comté veut en faire un outil de recherche et d’étude pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui et de demain, d’apprentissage, de découverte et d’exposition pour tous les publics

Le futur parc du jardin des sciences

Le futur parc du jardin des sciences de Grand Besançon Métropole s’étendra sur une très large superficie qui comprendra : une piste cyclable et des linéaires de déambulations piétonnières, des espaces botaniques pédagogiques, composés de différentes espèces de plantes, soit environ 3.000 m2 de parterres, des reconstitutions de milieux boisés régionaux et l’installation de bancs, zones de détentes et fontaines.

L'interview de la rédaction / Arnaud Moly, directeur du jardin des sciences