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En plein départ en vacances des Français, le délicat sujet de la réforme des retraites et de l’éventuel report de l’âge de départ à 64 ans suscitent de nombreuses réactions. Les syndicats et les concernés ne sont pas indifférents à ce qui se passe actuellement dans le pays. La rédaction a rencontré José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT.

La CGT invite le gouvernement à s’ouvrir et à écouter les syndicats qui ont des propositions à formuler sur le sujet. Pour le responsable doubiste, dans un contexte où les jeunes ne trouvent pas de travail, d’autres choix politiques et sociétaux, préservant le système par répartition actuel, sont possibles. Pas question également d’accepter les sempiternels arguments concernant le déficit du régime des retraites, après les 550 milliards d’euros donnés aux entreprises durant la pandémie « sans garantie ».

« Il faut revenir à la réalité. Il faut arrêter de faire travailler les gens tardivement. Ils espèrent à une vie après la retraite. Ils espèrent vivre décemment du fruit de leur travail » complète M. Avilès. Et de conclure : « Il y a quelque chose qui ne va pas. On est encore complètement en décalage. Partir à la retraite à 62 ans, c’est déjà énorme. A la CGT, nous préconisons un départ à 60 ans ».
La rentrée sociale devrait être agitée en France. D’autant plus qu’une grande échéance électorale se profile en 2022. Emmanuel Macron et le gouvernement le savent très bien.

L'interview de la rédaction  / José Alvilès, secrétaire départemental de la CGT

Dans un communiqué de presse, le collectif RN 5,7° qui se mobilise contre l’élargissement de la RN57 entre beure et Micropolis, dénonce la décision des élus de Besançon et du Grand Besançon qui se sont positionnés en faveur de ce projet.

Les militants regrettent que ces derniers n’aient pas compris « l’urgence climatique et ses conséquences sur l’avenir ». Il est évoqué « un projet mortifère ». Il est également pointé le coût que représente ce chantier de 130 millions d’euros, pour lequel Grand Besançon Métropole apportera 32 millions.

La Préfecture du Doubs semble siffler la fin de la polémique concernant l’annulation du défilé militaire du 14 juillet à Besançon. En concertation avec le Général Commandant la 1ère division et Commandant d’armes de la garnison de Besançon et la Ville de Besançon, il a été décidé que la cérémonie du 14 juillet prochain se déroulera, comme l’année précédente, au mémorial des Glacis à Besançon à 10h00. La cérémonie de cette année mettra à l’honneur les personnels des trois fonctions publiques qui ont tout particulièrement œuvré contre la pandémie de COVID19.

Concernant, le défilé, il est expliqué « qu’en raison du contexte épidémique et de l’aménagement des différentes phases de déconfinement, le traditionnel défilé Avenue de l’Helvétie n’a pu être organisé dans des délais contraints permettant de concilier logistique et réglementation sanitaire pour l’ensemble des participants ».

« Besançon Maintenant », l’opposition de droite au conseil municipal de Besançon dénonce à son tour l’annulation du défilé militaire du 14 juillet dans la cité comtoise. Ludovic Fagaut et ses amis demandent « solennellement » à Anne Vignot « de revenir sur sa décision ».

Et de conclure : « Il est encore temps de réparer cette erreur et de maintenir le traditionnel défilé militaire du 14-juillet à Besançon (dans un format adapté à la crise sanitaire si nécessaire) ».

Dans un communiqué de presse, Jacques Grosperrin, le sénateur du Doubs, déplore l’annulation du défilé militaire du 14 juillet à Besançon. Le parlementaire s’interroge sur cette interdiction. « Après le Tour de France, après les sapins de Noël, après les rêves d’enfants, les Verts s’en prennent désormais à ce qui fait Nation, le jour même de notre fête nationale » explique-t-il. Le Sénateur demande à Anne Vignot « de revoir sa copie »


Ce dimanche, les citoyens de la conférence citoyenne sur l’avenir des Vaîtes ont remis leur rapport à Anne Vignot, la Maire de Besançon. 80% des 51 participants ont donné un avis favorable, 5% ont voté contre et 15% se sont abstenus. Par ailleurs, 36% de ses membres soutiennent l’hypothèse d’aménagement sans construction de nouveaux logements et 44% soutiennent l’hypothèse d’aménagement avec construction limitée de logements.
Une chose est certaine à une très nette majorité, personne ne souhaite voir une modification profonde du quartier. Il est refusé catégoriquement l’idée de création de 500 logements neufs par an pour assurer une croissance de la population à Besançon. Si construction il doit y avoir, et en référence aux 300 logements proposés par an par d’autres études, il est signifié l’importance de réhabiliter ou transformer les logements vétustes existants, de friches artisanales, commerciales et industrielles, présents sur le quartier des Vaîtes ou plus généralement sur le territoire bisontin. Selon les représentants de ce collectif, il est primordial de « préserver et développer des espaces naturels. Et ce, en raison des enjeux environnementaux et climatiques ».

Neuf zones délimitées

Pour être le plus précis possible, les participants ont défini le quartier en neuf zones. Certaines devant être préservées « intégralement ». Si construction il devait y avoir, les nouveaux bâtiments construits devront l’être « avec un faible impact environnemental » et « des espaces verts devront être prévus ». Concernant l’école Tristan Bernard. La priorité reste le projet de réhabilitation de la structure actuelle, jugeant qu’un projet d’une telle ampleur « ne répond pas aux besoins » déclinés. Si une construction, là encore, est envisagée, elle devra s’effectuer « sur un autre périmètre ».

Suivi des préconisations

Concrètement, les membres de la conférence citoyenne demandent « qu’au cours des prochains conseils municipaux, une délégation soit présente ». Rappelons que le projet des Vaîtes sera à l’ordre du jour du Conseil Municipal du 30 septembre prochain. Ils demandent également « à être informés de toutes les décisions juridiques et politiques qui seront prises à propos des Vaîtes ». Enfin, méfiants, ils s’interrogent « sur la réelle prise en compte de (leur) avis ». Sur ce point, Anne Vignot les a également rassurés et leur a signifiés qu’elle leur répondra tout d’abord personnellement et qu’elle s’assurera du respect du suivi de cette démarche citoyenne.

Marie-Guite Dufay a été réélue à la tête de région Bourgogne-Franche lors de la séance d’installation qui s’est tenue ce vendredi après-midi à Dijon. Carton plein pour l’élue socialiste qui a obtenu 57 voix. La droite de Gilles Platret enregistre 18 voix. Tout comme, Julien Odoul du Rassemblement National. Denis Thuriod a sept voix. Mme Dufay gérera la région avec les communistes et les écologistes.

Ce jeudi, la présidente sortante du département Christine Bouquin a logiquement été réélue à la tête du Conseil du Doubs pour un second mandat. L’élue avait fait son entrée en 2001 au sein de l’assemblée

Avec 24 voies en sa faveur, contre seulement 12 pour Raphaël Krucien, leader de l’opposition (ndlr : deux élus ont également voté blanc), Christine Bouquin a ce jeudi été réélue à la tête du département pour 7 ans. La native de Maîche a humblement fêté sa victoire en remerciant ses électeurs pour la confiance renouvelée, à commencer par ceux de son canton, qui lui sont fidèles depuis 20 ans maintenant : « Maîche, c’est chez moi Â» a-t-elle rappelé devant les 37 autres élus. Une victoire mesurée car la présidente le sait, le taux d’abstention a atteint de tristes records lors de ces élections. Un constat partagé par celui ayant partiellement présidé la séance, en référence de doyen, Albert Matocq-Grabot : « Cette élection ne restera pas comme une référence démocratique. Nous avons tous été élus avec environ 20% de participation, nous n’avons pas beaucoup de légitimité Â» a-t-il confié en début de séance.

Dignité de la personne, Mobilité, Proximité 

Une fois réélue, Christine Bouquin a également fait part des priorités qui seront les siennes et celles de sa majorité. Lors de ses différents déplacements, tant durant son premier mandat que durant sa récente campagne, l’élue de droite a recueilli les témoignages de nombreux Doubiens qui l’ont massivement alertée sur trois points distincts : la dignité de la personne, la mobilité, et la proximité. Dans ce cadre, le département s’attèlera à améliorer de nombreux aspects. Lutte contre l’isolement, amélioration des conditions de vie pour les personnes handicapées, développement du numérique, des modes de transports doux, augmentation de la présence des services publics, ou encore engagement pour les rivières sont autant d’actions qui seront prises dès le début de ce nouveau mandat pour la présidente Christine Bouquin.

Liste des vice-présidents

Présidente : Christine BOUQUIN

1er VP : Ludovic FAGAUT

2è  VP : Florence ROGEBOZ

3è  VP : Philippe ALPY

4è  VP : Béatrix LOIZON

5è  VP : Denis LEROUX

6è  VP : Chantal GUYEN

7è  VP : Jean-Luc GUYON

8è  VP : Patricia LIME VIEILLE

9è  VP : Serge RUTKOWSKI

10è VP : Jacqueline CUENOT-STALDER

11è VP : Olivier BILLOT

Sans aucune surprise, tant la droite s’est largement imposée au cours des dernières élections départementales, le Jurassien Clément Pernot a conservé son fauteuil à l’hôtel du département. Dimanche soir, la majorité départementale est arrivée en tête dans 11 cantons sur les 17 que comptent le département. La liste des vice-présidents est à retrouver sur pleinair.net

1. Vice-président : Franck DAVID en charge de l'agriculture, l'environnement et le laboratoire départemental d'analyses.
2. Vice-présidente : Maryvonne CRETIN-MAITENAZ en charge de l'enfance, la famille et la santé.
3. Vice-président : Cyrille BRERO en charge de l'éducation, de la vie associative et de la jeunesse.
4. Vice-présidente : Éloïse SCHNEIDER en charge de l'habitat, des collectivités et du souvenir (lien armée Nation).
5. Vice-président : Gérôme FASSENET en charge du tourisme et de l'insertion.
6. Vice-présidente : Séverine CALINON en charge des affaires générales et des ressources humaines.
7. Vice-président : Jean-Baptiste GAGNOUX en charge du numérique, de la modernisation de l’Institution et de la communication.
8. Vice-présidente : Florence MAUPOIL en charge de l'autonomie, des personnes âgées et des personnes handicapées.
9. Vice-présidente : Dominique CHALUMEAUX en charge des routes, des véloroutes, des bâtiments et de l'aéroport.
10. Vice-présidente : Christelle MORBOIS en charge de la transition énergétique.

Christine Bouquin a été officiellement réélue à la tête du département du Doubs. La séance d'installation s'est tenue ce jeudi matin à Besançon. Elle obtient 24 voix sur 38. Le socialiste Raphaël Krucien enregistre 12 soutiens. On notera deux votes blancs.

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L’assemblée va désormais élire ses vice-présidents, avant d’immortaliser cette nouvelle élection. Rappelons qu’à l’issue du 2è tour de l’élection départementale, ce dimanche soir, Christine Bouquin et ses soutiens sont arrivés en tête dans 12 cantons. Laissant le reste à la gauche. Le Rassemblement National ne s’est imposé dans aucun de ces territoires.

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Rappelons que ce vendredi 2 juillet à Dijon se déroulera un évènement identique, avec, sans doute la réélection de la socialiste Marie-Guite à la tête de la région Bourgogne Franche-Comté.