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L'Association des Musulmans du Territoire de Belfort et le Conseil Départemental du Culte Musulman du Doubs, qui jouent un rôle dans la représentation et la défense des droits des musulmans en France, expriment leur profonde douleur et leur indignation après l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une mosquée dans le Gard.  Ils dénoncent « un climat de haine qui menace la cohésion sociale Â». Ils  appellent les autorités « Ã  prendre des mesures immédiates pour garantir la sécurité des fidèles et restaurer un climat de paix et de fraternité Â».

Un rassemblement républicain est organisé ce mardi 29 avril à 19h00 sur l'esplanade des Droits de l'Homme à Besançon, en hommage à Aboubakar Cissé, assassiné vendredi dans une mosquée du Gard en raison de sa religion. Anne Vignot, Maire de Besançon, « condamne fermement cet acte odieux et appelle à défendre les valeurs de fraternité et à lutter contre toutes les formes de discrimination Â».

S'Unir pour Besançon" dénonce la haine et appelle à la vigilance

De leur côté, suite à cet assassinat, les élues du groupe "S'Unir pour Besançon" condamnent « fermement l’escalade des actes racistes, antireligieux et discriminatoires Â». Karima Rochdi et Agnès Martin  appellent « Ã  la vigilance face aux discours haineux et réaffirment leur attachement aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, dénonçant toute complaisance envers les semeurs de division Â».

Dans un communiqué de presse, le député Modem doubiste Laurent Croizier appuie la demande des boulangers et fleuristes d’ouvrir leurs commerces le jour du 1er mai, tout en préservant « le caractère férié de cette journée Â». Il plaide pour la liberté des salariés de travailler et d’être rémunérés, dénonçant « des interdictions qu’il juge déconnectées du terrain Â». M. Croizier met en avant l’importance de « valoriser le travail et soutient l’évolution de la loi proposée par la ministre du Travail Â».

La sénatrice du Jura, Sylvie Vermeillet, a signé la saisine du Conseil constitutionnel concernant la proposition de loi visant à modifier le mode de scrutin municipal pour les communes de moins de 1 000 habitants. Déposée le 23 avril par le sénateur du Doubs Jean-François Longeot, cette loi suscite des inquiétudes.

Opposée au texte lors de son examen au Sénat le 11 mars, Sylvie Vermeillet estime qu’ Â« il complexifie inutilement le système actuel, risquant de décourager les candidatures et d’accroître le désintérêt des électeurs Â». Elle appelle « les Sages à se prononcer sur le maintien d’un régime électoral distinct pour les petites communes Â».

En France, ce lundi 28 avril 2025, médecins et internes entament une grève nationale illimitée. Ce mouvement s'inscrit en réaction à une proposition de loi visant à encadrer leur installation dans le but de lutter contre les déserts médicaux. Les professionnels de santé dénoncent ces mesures, qu'ils considèrent comme une atteinte à leur liberté d'exercer et un frein à l'attractivité de leur métier.


Besançon Maintenant réagit aux événements survenus ce samedi soir dans le quartier de Planoise, où des tirs au pistolet-mitrailleur ont eu lieu. Le collectif  salue « l’intervention rapide des forces de police qui ont poursuivi et interpellé deux suspects Â», soulignant leur engagement quotidien au service de la sécurité.

Face à cette montée de violence, souvent liée aux trafics de stupéfiants, Besançon Maintenant appelle « Ã  une lutte renforcée et insiste sur la nécessité d’une collaboration étroite entre la Ville et l’État Â». Ludovic Fagaut et son équipe d’élus de l’opposition municipale demandent également « un renforcement des prérogatives des communes pour mieux protéger chaque quartier et garantir un retour à la sérénité. Un appel à agir pour défendre l’ordre public et restaurer la paix à Besançon Â».

En raison de l’attaque au couteau dans un lycée privé de Nantes ce matin, Bruno Retailleau, qui devait animer une réunion publique à Miserey-Salines,  annule son déplacement. Le Ministre de l’Intérieur s’est rendu sur place cet après-midi.

À Besançon, Europe Écologie Les Verts n’a pas tardé à répondre aux déclarations controversées d’Olivier Andriès, PDG de Safran, qui a menacé de bannir les implantations dans les villes à majorité écologiste. Le parti écologiste condamne fermement cette stratégie qu'il considère comme « une instrumentalisation politique et un obstacle à la transition vers une industrie durable Â».

Les écologistes bisontins rappellent que « les projets industriels doivent être accompagnés d’un réel respect de l’environnement, et que poser des questions légitimes sur l’impact écologique d’un projet ne constitue pas un blocage, mais une responsabilité citoyenne Â». Ils dénoncent également le rôle de certaines figures politiques lolcales, comme Laurent Croizier, dans la diffusion de fausses informations et l’attaque systématique des écologistes.

Europe Écologie Les Verts réaffirme son engagement « pour une réindustrialisation qui respecte les principes de l’économie circulaire et la transition écologique Â», tout en promouvant des projets créateurs d’emplois durables. À Besançon, comme à Rennes, le parti entend continuer à défendre un débat démocratique basé sur des faits et non des récits manipulés.

Politique. Dans le cadre de la campagne interne pour la présidence des Républicains, Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’intérieur, est attendu, ce jeudi 24 avril, à Miserey-Salines, près de Besançon. Il y tiendra une réunion publique à la salle communale. Rappelons que deux candidats sont déclarés à ce jour : Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. 115.000 adhérents sont recensés pour ce scrutin. Le vote  est prévu entre le 17 et le 25 mai, avec deux tours si nécessaire.  

Le parquet de Besançon communique, ce vendredi soir, concernant l’affaire mettant en cause Jean-Louis Fousseret, ancien maire de Besançon, et sa collaboratrice Alexendra Cordier. Il indique avoir ouvert une enquête le 25 juillet 2024 après un signalement de la chambre régionale des comptes de Bourgogne-Franche-Comté. L’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-collaboratrice Alexandra Cordier sont accusés de prise illégale d’intérêt et de détournement de fonds publics, notamment concernant l’indemnisation de licenciement d’Alexandra Cordier en 2019.

L’enquête menée par la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée (DCOS) a confirmé les éléments soulevés par la chambre régionale des comptes. De nouveaux faits ont également émergé, notamment des soupçons de travail dissimulé liés aux activités d’Alexandra Cordier en tant qu’agent commercial pour l’agence Stéphane Plaza Immobilier.

Les deux prévenus ont contesté les accusations mais ont été convoqués devant le tribunal correctionnel de Besançon, le 1ᵉʳ octobre 2025 à 13h30. Jean-Louis Fousseret encourt jusqu’à 10 ans de prison, et Alexandra Cordier jusqu’à 5 ans. Une affaire qui secoue la sphère politique locale et pourrait avoir des répercussions importantes.