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Une bonne nouvelle pour les contribuables français. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement va réhausser de 4,8% les différentes tranches d’imposition de l’impôt sur le revenu en 2024. A travers cette mesure, Bruno le Maire, le ministre de l’économie et des finances, veut éviter de pénaliser les salariés français qui ont bénéficié d’une augmentation salariale.

En Suisse, dans le Valais, les habitants ont rejeté majoritairement le décret qui permet d'accélérer les procédures d'autorisation des grands projets solaires alpins. La procédure d’autorisation de construire de grandes installations photovoltaïques a été refusée à hauteur de 54% des votants. Notons de grandes disparités entre la partie francophone et la partie germanophone de ce territoire. Le Haut-Valais a soutenu ce décret par 68% des voix. Le taux de participation atteint 36%. Un caillou dans la chaussure des huit projets dans les cartons.

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Maroc a été touché par un tremblement de terre de 6,8 sur l’échelle de Richter. Le plus puissant que le pays n’a jamais connu. Selon le dernier bilan, plus de 2000 personnes ont perdu la vie. Myriam El Yassa, première secrétaire fédérale du Parti Socialiste du Doubs, Franco-Marocaine, suit à distance les évènements. Sa famille vit au Maroc dans les territoires de Marrakech, Agadir et Casablanca. Nous l’avons rencontré.

Comment la responsable politique, la militante, la citoyenne et la  Franco-Marocaine que vous êtes vit cette situation ?

Je suis très touchée. D’autant plus que je suis Franco-Marocaine et je connais très bien la région d’Agadir et de Marrakech. C’est un drame. Le Maroc est une région sismique. Ma première réaction est d’encourager chacune et chacun à contribuer comme il le peut pour aider le peuple marocain. Je pense par exemple à l’appel du Secours Populaire. Chacun peut également porter un regard attentif sur ce qui va s’organiser dans les prochains jours et semaines.

Beaucoup ne comprennent pas pourquoi le Maroc tarde à faire appel à l’aide internationale.  Qu’en pensez-vous ?

Il ne faut pas sous-estimer la logistique marocaine Pour l’instant sa majesté n’a pas encore sollicité l’aide internationale. Je pense que cela viendra dans les prochaines heures et les prochains jours. Il n’empêche qu’au niveau national, au-delà du président de la République, trois présidents de région et les Maires de Marseille, parce que Marseille est jumelée avec Marrakech, et de Montpellier ont déjà fait des offres de service.

Comment avez-vous pris connaissance de ce drame ?

Je l’ai appris au matin au réveil. J’étais un peu sidérée et effrayée. Même si je suis née bien après les années 60, je me suis rappelée que le Maroc avait déjà connu un drame à Agadir. 12.000 personnes avaient perdu la vie. La ville avait été complètement détruite. Il y avait eu ensuite la reconstruction de la cité à deux kilomètres du site d’origine. Elle a  été entièrement construite en 100% parasismique. Ce qui pêche notamment pour Marrakech et le Haut Atlas, c’est que ce sont les quartiers le plus pauvres qui ont été détruits. Ceux qui n’ont rien ont perdu la vie ou leur habitat. Il faudra les reloger. L’urgence est à l’aide humanitaire. Il faudra ensuite repenser l’habitat, notamment à Marrakech. Dans le Haut Atlas, il y a beaucoup de petits villages, même troglodytes. Ce sont des populations, dans une très grande précarité. Souvent, les maisons sont construites en terre battue. Elles sont très fragiles. Il s’agira de repenser la meilleure construction possible.

Connaissez-vous des gens sur place ? Etes-vous en attente de nouvelles de ces personnes ?

Mon père vit à Agadir. J’ai de la famille à Agadir, Marrakech et Casablanca. Pou l’instant, je n’ai pas de personne victime de cette catastrophe dans mon entourage. On y pense. En 1995, je me trouvais à Agadir, il y a eu une légère secousse tôt le matin. C’était déjà impressionnant. J’imagine qu’avec le 6,8 sur Richter, cela a  bien secoué. On a vu et entendu des témoignages.

Allez-vous impulser des actions compte tenu de vos responsabilités politiques ?

Nous sommes plusieurs à être sensibles en France. Nous avons un parti frère au Maroc.  Nous allons travailler ensemble à pouvoir, dans la mesure du possible,  aider. Cela peut passer par des dotations délivrées par des collectivités dirigées par des socialistes. Les militants socialistes peuvent aussi, par le biais d’associations, comme le Secours Populaire, à titre individuel,  faire des dons. Chaque fédération peut également se mobiliser. Le sujet est aussi politique, mais transpartisan.

L'interview de la rédaction : Myriam El Yassa

 

Dans le Jura, 10 candidats ont déposé leur dossier de candidature auprès de la préfecture pour les prochaines élections sénatoriales. Rappelons que ce scrutin se déroulera le 24 septembre prochain. 998 grands électeurs sont appelés à participer à ce vote pour élire les deux sièges attribués au département. Il s’agit d’une élection majoritaire à deux tours. Le premier se déroulera de 8h30 à 11h et le second, le même jour, de 15h30 à 17h30.

 Les candidats en lice

 Véronique ASNAR (suppléant : François BONNEVILLE)

Émeric PAUVRET (suppléant : Florence MARTELET)

Clément PERNOT (suppléant : Christelle MORBOIS)

Gérôme FASSENET (suppléant : Maryvonne CRETIN-MAINTENAZ)

Liliane LUCCHESI (suppléant : Patrick NEILZ)

Aurore VUILLEMIN-PLANÇON (suppléant : Patrick VOUILLON)

Sylvie VERMEILLET (suppléant : Dominique MICHAUD)

Virginie PATE (suppléant : Luc BATON)

Jean-Daniel MAIRE (suppléant : Paulette GIANCA)

Jean-Louis MILLET (suppléant : Catherine CHAMBARD)

Les réactions se poursuivent après la dégradation de huit sépultures de soldats morts pour la France dans le carré militaire du cimetière Saint-Claude à Besançon. La Maire de la Ville, Anne Vignot, condamne « avec beaucoup de force, ces actes insupportables qui portent atteinte à la mémoire des soldats ». Elle apporte tout son soutien aux familles et aux associations.

Pour Besançon Maintenant, l’opposition de droite au conseil municipal, « cette profanation est impardonnable car elle porte atteinte à la mémoire de nos aînés ». Le collectif  demande «  que tous les moyens nécessaires soient déployés pour identifier les responsables de cet acte et  que justice soit rigoureusement appliquée » .

Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire sera à Besançon ce vendredi 8 septembre. Elle participera à trois temps forts : la cérémonie de la Libération de Besançon à 11h, une rencontre avec le monde combattant local en préfecture, vers 12h, et l’inauguration du musée de la Résistance et de la Déportation  à  la Citadelle  l’après-midi.

Les élections sénatoriales se dérouleront le 24 septembre prochain. En Franche-Comté, le Jura, fait partie des départements où un scrutin sera organisé. Les candidats ont jusqu’à vendredi pour déposer leur candidature en préfecture. La centriste Sylvie Vermeillet sollicite un deuxième mandat de six ans auprès des grands électeurs jurassiens. Interview.

Pourquoi sollicitez-vous un nouveau mandat ?

Je suis aujourd’hui forte de l’expérience que j’ai vécue ces six dernières années au sein de cette haute assemblée. Il y a trois ans, je suis devenue  vice-présidente de la commission des finances du Sénat. C’est un atout indéniable pour pouvoir être très opérationnelle et très efficace dans un nouveau mandat.

Comment concevez-vous votre rôle de sénatrice ?  Il conjugue responsabilités nationales et locales ?

Le territoire d’un sénateur est très vaste puisqu’il évolue sur un département tout entier. A la différence des députés qui se partagent le département en plusieurs circonscriptions. Un sénateur fait beaucoup de kilomètres pour aller à la rencontre de l’ensemble de ses communes. Dans le Jura, ce sont 494 communes. On se partage entre une présence du mardi au jeudi à Paris et le reste du temps sur le territoire.  Ma fonction ne consiste pas à dénoncer des problèmes, mais de trouver des solutions. Les Maires n’attendent pas seulement  que l’on porte leur parole à Paris, ils attendent que l’on trouve des solutions à leurs difficultés.

Sommes-nous d’accord, si je vous situe au centre-droit de l’échiquier politique ?

Tout à fait. C’est mon positionnement. Je suis  modérée. Je suis quelqu’un d’ouvert d’esprit. J’entends et j’écoute. Gérard Larcher, le président du sénat, a une maxime : « jamais non par principe. Jamais oui par discipline ». Cela me va très bien. Cela veut dire que l’on n’obéit pas à des logiques partisanes au Sénat. On écoute. On travaille de manière très approfondie. Ensuite, on se détermine sur un vote. D’où mon positionnement centre-droit qui me convient très bien et qui me permet d’écouter chacun.

Comment faites-vous campagne ? Rappelons que cette élection est particulière dans son mode de scrutin.

J’ai commencé tôt. Dès fin juin,  j’ai organisé des réunions sur l’ensemble du territoire. J’ai déjà organisé une trentaine de réunions sur tous les ex-cantons jurassiens pour être au plus près des grands électeurs.

Le contexte est-il différent qu’en 2017 ?

Oui. Certains candidats revendiquent des enjeux très politiques par exemple. Alors que je suis sur du pragmatisme. Je conçois ma fonction en étant très à l’écoute des maires, en écoutant leur problème. Je crois au travail de fourmi. Je prends chaque dossier et j’essaie de trouver une réponse à chaque fois. Effectivement, je suis loin des enjeux politiques que certains voudraient faire jouer au Sénat. Le Sénat reste une assemblée politique. C’est clair. Mais pas de la même manière que l’Assemblée nationale.

Vous regrettez la candidature de Clément Pernot ?

Pas du tout. Je suis très attachée à la démocratie. Il fait sa campagne. Il fait ses propositions. Le 24 septembre, ce sera un instant de vérité pour chacun d’entre-nous Si c’est l’offre de Clément Pernot qui convient, on s’y adaptera. Je vois qu’il y a beaucoup de candidatures. Je trouve très bien que les grands électeurs aient un panel de candidats qui soit le plus large possible.

Il ne faut pas oublier la ruralité ?

La ruralité a besoin de parlementaires qui portent sa voix.  Les élus sont force de propositions. Chaque fois que l’on peut réduire les écarts entre l’urbain et le rural, il faut le faire. Sans forcément les opposer. C’est une réalité financière. L’état consacre plus de moyens aux villes qu’aux campagnes. Il faut que les parlementaires arrivent à réduire ces écarts. Sans bouleverser les grands équilibres. La ruralité a besoin d’être entendue aussi sur la complexité des démarches administratives qui s’alourdissent. Les maires le dénoncent beaucoup. Tout est très compliqué. Il faut à chaque fois des bureaux d’étude, des cabinets, … Alors qu’il y a une vingtaine d’années, pas mal de choses pouvaient se faire au niveau de la commune. Il y a une espèce de complexification des pratiques administratives qui à tendance à exaspérer.

L'interview de la rédaction ?

Un hommage national a été rendu mardi matin aux Invalides au sergent-chef Nicolas Mazier, militaire des forces spéciales tué le 29 août en opération en Irak. Le militaire, originaire du Jura, a été décoré de la Croix de la Valeur militaire avec palme et de la Médaille militaire à titre posthume. Un autre hommage lui sera rendu mercredi à Dole. Il aura lieu à 16h45 au Monument aux Morts.

Hier, lors de son interview, accordé au youtubeur HugoDécripte, Emmanuel Macron s’est dit favorable à la création d’un « Pass Rail », à tarif unique, comme il en existe déjà un en Allemagne. Il a expliqué avoir demandé au ministre des Transports de réfléchir à cette possibilité. Il n’a donné aucune information sur le coût qui pourrait être appliqué, ni sur la manière dont ce dispositif pourrait être financé.

Le député Renaissance Laurent Croizier réagit aux tirs à l’arme automatique survenus, dimanche matin, à Planoise. Aucune victime n’est à déplorer. Le parlementaire s’inquiète pour la sécurité des habitants du quartier. Il appelle la maire de Besançon à renoncer à son projet de réorganisation de la police municipale, « qui supprimera la brigade dédiée au quartier de Planoise ». Il lui demande « d’accepter l’installation de nouvelles caméras de vidéoprotection à Planoise et aux entrées et sorties de la ville ». Dans le même temps, M. Croizier réitère à l’état sa demande de créer un second commissariat de police à Besançon.