Choix du secteur :
Se connecter :
 

Des habitants de Fontain, Pugey, Arguel et Larnod, réunis au sein du collectif « À fond la transition », se sont mobilisés devant le conseil départemental du Doubs pour dénoncer la dangerosité persistante de la route départementale D141 entre Beure et Arguel. Une action symbolique pour réclamer des mesures concrètes de sécurisation.

Un collectif de riverains mobilisés

Le collectif « À fond la transition » regroupe des habitants de plusieurs communes situées au sud de Besançon. Ses membres se réunissent autour de problématiques locales et organisent ponctuellement des actions publiques afin d’alerter les institutions sur des situations jugées préoccupantes. Récemment, le collectif s’est concentré sur un axe routier qu’il estime particulièrement dangereux : la D141, entre Beure et Arguel, un passage étroit et encaissé, bordé d’un côté par une paroi rocheuse et de l’autre par un précipice.

L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif 

Une action symbolique devant le conseil départemental

Les membres du collectif ont mené une action originale à Besançon. Ils ont ramassé le long de la D141 de nombreux débris issus de collisions — morceaux de pare-chocs, rétroviseurs, phares ou encore éclats de vitre de bus — témoignant des difficultés de circulation sur ce tronçon. Le 11 décembre dernier, ces objets ont ensuite été emballés et remis symboliquement à la présidente du département afin d’illustrer concrètement la dangerosité du site, fréquenté chaque jour par environ 2 700 véhicules, dont des voitures, des bus et des cyclistes.

Un projet de sécurisation en attente

Selon le collectif, une étude commandée par le département recommande depuis plusieurs années l’installation d’un alternat par feu, afin de faciliter les croisements difficiles, notamment avec les bus. Pourtant, le projet n’a toujours pas abouti. Si le département évoque une responsabilité relevant de Grand Besançon Métropole (GBM), les membres du collectif rappellent que la D141 est une route départementale et que la question de la sécurité relève bien de cette collectivité. Le financement du dispositif, partagé entre les différentes institutions, demeure également un point de blocage.

Collisions fréquentes, inquiétude croissante

Aucun accident mortel n’a été recensé à ce jour, mais les collisions sont régulières sur ce tronçon. Le collectif alerte sur le risque d’un accident grave si aucune mesure n’est prise rapidement. Il demande également une réduction de la vitesse, actuellement autorisée jusqu’à 80 km/h, jugée inadaptée à la configuration des lieux.

L'interview de la rédaction : Laurence Dutel, membre du collectif 

Une vigilance maintenue

Confiants mais déterminés, les membres du collectif assurent qu’ils resteront mobilisés jusqu’à l’obtention d’une réponse claire et d’actions concrètes de la part des autorités compétentes. Pour eux, la sécurisation de la D141 est une nécessité urgente pour éviter qu’un accident grave ne survienne.