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L’exposition “Charles Belle, Un souffle de la nature” est à retrouver au musée de Pontarlier du 2 juillet au 20 novembre 2022. La nature est à l’honneur à travers la première grande rétrospective sur l’artiste. Plusieurs peintures sont à retrouver pour l’occasion comme les arbres et le taureau, les fleurs, les rivières, … .   

Sébastien Burlet, coordinateur du Centre des Cultures Urbaines de Besançon

La culture Hip-hop n’a pas de frontières. Depuis son émergence dans les années 1970 à New York, précisément dans le Sud du Bronx, cette culture n’a cessé de s’étendre et de s’exporter à l’étranger. Issue de la jeunesse afro-américaine, elle a été caractérisée tout d’abord par cinq pratiques fondatrices : le rap, le beatbox, le “DJing”, la danse et enfin le graffiti. Par la suite, le Hip-hop ne s’est plus limité seulement à ces formes d’art et ces éléments se sont eux mêmes émancipés de cette culture. Ces dérivés peuvent être observés aujourd'hui à travers toute la planète et même localement chez nous, en Franche-Comté, terre de Hip-hop qui reproduit certaines pratiques mais est aussi innovatrice et influence de nombreux territoires et artistes. 

Cette première partie se concentre sur une initiative unitaire qui rassemble toutes les pratiques du hip hop, exceptées celles musicales, dans un complexe : le CCUB, le Centre des Cultures Urbaines de Besançon. Avant de s’intéresser au Hip-hop graphique puis au Hip-hop musical, cet épisode décrypte comment se développent les activités physiques du Hip-hop dans notre belle région. 

 
ccub grand
 
La partie skate et bmx de l'immense espace de 2070m2 du CCUB
 

Le CCUB, un lieu à part

Cet immense espace de 2070 m2 vient enfin répondre à une demande de multiples associations qui, depuis plusieurs années, réclament un espace au sec pour exercer leurs différentes pratiques. Ces associations sont aujourd'hui au nombre de 8 à exploiter le lieu : des organismes autant de parkour, de skate, de slackline, de danse, de roller, de bmx ou encore d’arts numériques ou de graffiti. Comme nous apprend Sébastien Burlet, seul employé du centre et président de l’association de parkour des traceurs bisontins : “des bénévoles de toutes les associations sont venus aider à changer le sol de cet ancien complexe de tennis”. La ville, propriétaire de ce batiment dans le quartier de Saint Claude, a par la suite décidé d’un accord avec la maison de quartier l’ASEP dont Sébastien est le coordinateur des cultures urbaines. Toutes les constructions des différents espaces de pratique se sont faites à petit budget, “avec beaucoup de récupération, de la solidarité, avec des pratiquants qui viennent construire eux-mêmes leurs milieux comme sur le skatepark avec des bricoleurs qui ont bâti un bowl”. Après avoir enfin finalisé les travaux, l’enjeu a été aussi d’obtenir les normes de sécurité, un processus long pour avoir les normes AFNOR afin d’accueillir les pratiquants en toute sérénité.

Un fonctionnement autonome, dans la lignée des cultures urbaines

Le but était réellement de bâtir le lieu pour les associations et donc, après la construction, de laisser à ces dernières toute l’autonomie possible pour pouvoir l’exploiter. Ainsi, "chaque association a son fonctionnement et des horaires où leur espace est à disposition”. Par exemple, l’association de danse fonctionne davantage avec des cours réglementés qui rassemblent plus de 250 personnes tandis que le bmx, le parkour, le skate, même s’ils proposent également des cours, rassemblent également de nombreux adeptes en pratique libre. La demande, que ce soit pour les cours ou la pratique libre, est énorme selon Sébastien et les refus sont très nombreux : “on manque simplement de moyens, surtout humains, pour pouvoir exploiter le plein potentiel de ce lieu”. Un potentiel des cultures urbaines à Besançon qui est immense et qui s’exerce dans le CCUB, mais pas seulement, puisque l’ASEP organise également de nombreux évènements en extérieur notamment en août prochain dans le cadre de Vital’été. Aussi, l'ASEP programme des API, des animations au pied d’immeuble, qui viennent présenter des pratiques dans des quartiers. A terme, l’ambition de l’employé du CCUB est de réaliser un grand événement sur Besançon qui rassemblerait toutes les activités : “une sorte de mini festival international des sports extrêmes (FISE) comme ce qu’il se passe à Montpellier”. 

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La salle de danse du CCUB

Les cultures urbaines, une autre manière de penser

Pour Sébastien Burlet, les cultures urbaines et le Hip-hop c’est avant tout innover, prendre un autre chemin et transmettre : “ici toutes les associations communiquent, on partage, on se donne des conseils et de nombreux pratiquants qui étaient sur une seule activité en ont essayé une autre”. Sébastien en est lui-même un bon exemple : adepte du parkour depuis ses 17 ans, pratique qu’il définit simplement par “essayer d’aller le plus vite possible d’un point à un autre”, aujourd'hui à l’âge de 27 ans, il débute le bmx depuis quelques mois et le breakdance depuis bientôt deux ans. Toutes ces cultures sont très liées et passer d’une activité à une autre s’avère aisé puisque l'ambiance est comparable : “ce sont des pratiques qui toutes viennent de la rue et on le voit, malgré cet espace, il y a cette volonté de revenir souvent à la rue, de sortir dehors”. Aussi, ce qui lie toutes ces activités, c’est l'absence de règles : “contrairement à d‘autres sports, il n’y a pas de règles définies”, les règles se redéfinissent complètement et il y a donc quelque chose de très instinctif, comme dans la pratique du graffiti. Celui-ci a été mobilisé afin de recouvrir l'entièreté des murs du CCUB. Sébastien nous raconte le travail fourni par le collectif MedlaKolor : “il y a eu un jam (session d’improvisation) de graffeur à 15-20 et ils ont recouvert les murs en 48h, jour et nuit”. La pratique du parkour est aussi instinctive pour Sébastien, qui a commencé à le pratiquer dans la forêt avant de venir à la rue : "c'est grimper dans les arbres, faire comme les gosses sans se poser de questions mais version évoluée”. 


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L'espace créatif du CCUB : atelier de graff ou de conceptions en tout genre

 

Une volonté de professionnaliser ces pratiques 

Dans les six activités pratiquées, déjà quatre sont des sports olympiques : le roller, le bmx, le breakdance et le skate. La professionnalisation de ces pratiques n’est donc plus à démontrer mais Sébastien entend encore la développer. Il espère notamment que le parkour devienne olympique prochainement, même si cela devra passer par un rapprochement avec la fédération de gymnastique “pas très éthique”. Le lien entre ces activités et le monde universitaire devient aussi de plus en plus fort puisque Sébastien intervient régulièrement chez les licences STAPS de Montbéliard et que le président de la fédération française de parkour Sidney Grosprêtre est également maître de conférence à l'Université de Besançon. Cependant, là où le directeur du CCUB aimerait progresser, c'est dans le lien avec les scolaires : “faire des initiations pour les enfants à l’école, ce serait un moyen d’avoir de la visibilité" et de la visibilité positive pour faire face au cliché sur “les traceurs (pratiquants de parkour) qui exercent seulement dans des lieux privés, sur les toits”. 


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L'espace parkour du CCUB

 

Ce CCUB est donc une aubaine pour tous les pratiquants bisontins de skate, de breakdance, de parkour qui sont légèrement délaissés par la ville, avec seulement un skatepark d'ampleur vers Chamars. Le potentiel de l’espace est immense et la volonté est de réaliser de plus en plus de spectacles et d'événements inter-activités, afin de célébrer comme il se doit le Hip-hop et les cultures urbaines, si présents à Besançon. 

 

Le podcast de la rédaction / Matéo Bonin et Sébastien Burlet      

 
 

A l’occasion du Tour de France, l’artiste Pierre Duc est en train de réaliser une nouvelle œuvre de Land Art, sa cinquantième environ, aux alentours d’Arbois vers le Super U. Cette œuvre représentera Pasteur à l’occasion de son bicentenaire. Le travail débuté dans un champ depuis un peu plus d’une semaine est sans répit et est assuré aussi par de nombreux bénévoles présents. Nous sommes allés rencontrer ces bénévoles ainsi que l’artiste en plein travail directement dans le champ, quelques jours avant le passage des coureurs samedi.  

pierre duc travaux

Le travail consiste en la tonte de certaines parties de gazons et la disposition de miscanthus et de sciures de bois de différentes couleurs

Un projet qui mobilise des dizaines de bénévoles tous les jours

Pierre Duc dirige le projet. C’est lui qui a tracé le dessin et qui a commencé a travaillé avec un géomètre le lundi 27 juin pour définir ce dessin sur l’immense champ à l’aide de drapeaux. Cependant, de nombreux bénévoles participent également à la construction de cette œuvre. Des bénévoles amis de l’artiste mais aussi des individus en réinsertion grâce à l’association Tempo. Tous ces bénévoles travaillent de “8h30 à 17h tous les jours", nous confie la salariée de l’association Alita Gros. Même si la plupart n’ont jamais travaillé la terre ainsi, tous se disent très heureux de participer à cette expérience. Alita Gros se sent même "honorée" de contribuer à cette énergie créatrice. Pierre Duc, quant à lui, habitué du procédé, se dit satisfait des conditions météorologiques qui “en dehors de quelques jours de pluie les ont laissé tranquille”.

 

pierre duc drapeaux

Les plus de 1000 drapeaux disposés à l'intérieur du champ de 3 hectares

Après le tracé global, place à la précision

L’artiste jurassien travaille à présent sur les détails jusqu’à samedi. En effet, il nous confie que "même avec des géomètres de grande qualité, les décalages de 10 ou 15 cm sur les drapeaux se voient”. Pierre Duc déclare en rigolant : “j’ai l'habitude, ça se fait bien, ce qui est le plus difficile en réalité ce sont les poils parce qu’on ne rase pas Pasteur”. Grâce à un drône qui vient tous les soirs filmer l'évolution de l'œuvre, l’artiste peut donc préciser les détails et notamment les yeux qui "nécessitent une grande précision”. Alita Gros, bénévole sur le projet depuis le début, nous parle des conditions de travail un peu particulières : “on travaille toute la journée au sol et finalement c'est seulement le lendemain qu’on peut connaître le résultat”. “On est sur de l'infiniment grand au sol pour un résultat qui rend très petit dans les airs”.

pierre duc yeux

Pierre Duc nous montre le dessin des yeux de Louis Pasteur, si difficiles à reproduire sur l'immense champ arboisien

 

L’aboutissement final de ce projet sera enfin visible pour tous les téléspectateurs de France Télévisions samedi peu avant 14h. D’ici là, les bénévoles et Pierre Duc continuent leur travail acharné avec l’espoir d’un résultat grandiose. 

 

L'interview de la rédaction / Pierre Duc et Alita Gros  

Cela fait partie des évènements culturels estivaux du Haut-Doubs. Jusqu’au 21 août, la 4è biennale « art en chapelles » investit le patrimoine religieux du territoire. Au total, ce sont quatorze lieux qui sont proposés au public. Des artistes occupent une dizaine de sites, dans lesquels ils présentent une exposition ou une création. Peinture, sculpture, vidéo, installation sonore… les projets ne manquent pas. Ils sont mis en valeur par un médiateur culturel qui présente le travail de l’artiste et son inscription au sein du monument.  Deux circuits sont proposé et conduisent les participants à la rencontre de différents lieux : Doubs, Pontarlier, Vaux et Chantegrue, Chaux-Neuve, les Hôpitaux-Neufs, …. .

Dix médiateurs culturels

A Brey-et-Maisons-du-Bois, près de Mouthe, Anne-Lise Troutet,  étudiante à la faculté des lettres de Besançon et médiatrice culturelle, présente l’exposition de Laurent Guenat en l’église St-Sébastien. Après une formation au Fonds Régional d’Art Contemporain de Besançon et à Malbuisson, avec le prêtre du village, Anne-Lise a découvert et approfondi sa mission. Accompagnée par les bénévoles de l’association organisatrice, elle prend plaisir à partager avec son public. « Je me mets au service de l’artiste. Je suis une accompagnatrice et une diffuseuse d’information » explique la jeune femme, qui endosse pour la 1ère fois cette responsabilité.

Le reportage de la rédaction

Grâce à un mécène, président de la fondation Pierre Gianadda, la Ville de Besançon va pouvoir exposer une magnifique statue de Victor Hugo de Rodin, l’un des plus prestigieux sculpteurs au monde. D’une hauteur de 2,10 mètres et d’un poids de 250 kilos, elle arrivera en octobre 2022 à Besançon. Elle devrait exposer, dans un premiers temps, au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie , avant de rejoindre le site de la grande bibliothèque intercommunale de l’hôpital Saint-Jacques

C’est le retour des séances de cinéma en plein air à Pontarlier. Le collectif « Parloncap », qui regroupe la Maison de quartier des Pareuses, la Maison Pour Tous des  Longs Traits, la MJC des Capucins et le Centre Social Berlioz, propose, en partenariat avec la Ville de Pontarlier et la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, plusieurs soirées.  Du cinéma pour toute la famille.  Au programme, cinq séances gratuites. Renseignements au 03.81.38.81.96 ou Cinéma en plein air - Ville de Pontarlier (ville-pontarlier.fr)

Les vendredis, du 1er juillet au 26 août, la Citadelle de Besançon organise des soirées photos pour permettre aux amateurs de photographie d’immortaliser les lieux du coucher du soleil à la tombée de la nuit. Un parcours sera suggéré aux participants pour les orienter vers les meilleurs points de vue sur la Citadelle d’une part, la ville et la nature environnante d’autre part. Du parc Saint Etienne jusqu'en haut des remparts, en passant par la cour principale et la Tour de la Reine, ce cheminement pourra néanmoins évoluer en fonction des envies des photographes. Le groupe sera accompagné par l’équipe de la Citadelle.du coucher du soleil à la tombée de la nuit. Toutes les informations sont à découvrir sur le site : citadelle.com (rubrique : billetterie en ligne)

Aujourd’hui s’est tenue la conférence de presse avant le lancement de la série “Besançon la mystérieuse” à la citadelle de Besançon. Pour l’occasion, diffusion en avant-première de 4 épisodes en compagnie de la maire de la ville Anne Vignot.

« Besançon la mystérieuse ». Voici le titre de la nouvelle série diffusée à partir du lundi 4 juillet sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté. En collaboration avec “Dans La Boucle Productions” et la ville de Besançon, la série de 10 épisodes est consacrée aux mythes et légendes de la cité.  L’idée est de redécouvrir Besançon et ses alentours à travers des récits extraordinaires et fantastiques. Le format court de 2minutes 30 se veut dynamique à l’instar des vidéos sur la plateforme YouTube. La maire Anne Vignot salue “l’originalité de l’idée”.

Besançon à l’honneur

La dame blanche, les ovnis ou encore les loups-garous pour ne citer qu’eux, font parmi des thèmes abordés tout au long de la série. Diffusés à 12 h 15 et 19 h 20 après le Journal Télévisé, les épisodes sont à retrouver en replay le lendemain sur le site internet et les réseaux de la ville de Besançon. “La chance que l’on a, c’est qu’elle est co-financée et par la ville et par France 3 ce qui nous a permis de mettre un peu de moyens” déclare Stéphane Bonnotte, producteur-réalisateur de Dans La Boucle Productions. Une production locale pour mettre à l’honneur la ville de Besançon à retrouver à partir de ce lundi 4 juillet.   

L'interview de la rédaction / Stéphane Bonnotte, producteur-réalisateur de Dans La Boucle Productions

 

Du dimanche 3 juillet au mercredi 6 juillet, la fête du cinéma s’installe dans les salles obscures françaises. L’occasion pour les cinéphiles et amateurs de profiter pleinement de dernières nouveautés et de l’ambiance si particulière, que seules les grandes salles et leur grand écran assurent. Rencontre avec Cédric Louvet, le directeur du cinéma Mégarama des Beaux-Arts à Besançon.

Opération de promotion ayant lieu chaque année en France, la fête du cinéma fait son grand retour au tarif unique de 4 euros la séance hors 3D. De nombreux films sont à l’affiche en ce moment tels que Jurassic World avec Chris Pratt, Buzz l’Éclair film d’animation Pixar ou encore En roue libre, comédie française réalisée par Didier Barcelo.

Attendu avec impatience au programme de ces 4 jours, Arthur malédiction de Barthélemy Grossmann produit par Luc Besson s’inscrit dans l’univers imaginaire des minimoys. Pour le plaisir des petits comme des grands, les adorables créatures jaunes préférées des Français annoncent leur retour en salle avec la sortie des Minions 2 ce mercredi 6 juillet 2022.  Il sera encore temps de voir Top Gun Maverick, le plus gros succès au box-office US 2022 ayant dépassé le milliard de dollars en matière de recettes mondiales, avec le célèbre Tom Cruise.

Baisse de fréquentation

La crise sanitaire aura lourdement impacté l’industrie cinématographique. Après une fréquentation réduite de 30% en 2022, le Mégarama des Beaux-Arts de Besançon souhaite renouer avec ses spectateurs à travers cette édition 2022. Pour Cédric  Louvet, directeur du cinéma, c’est une façon de raviver l’envie et faire redécouvrir les salles de projection auprès du public.

L'interview de la rédaction

 

Le conseil municipal de la Ville de Besançon du 30 juin a confirmé la nomination de David Demange en tant que nouveau directeur de la Rodia, Scène de musiques actuelles de Besançon. Actuellement directeur du Moloco, Scène de musiques actuelles du Pays de Montbéliard, David Demange prend ainsi la suite de Manou Comby, directeur de l’établissement bisontin depuis son ouverture en 2011. ette nomination a été validée par le Ministère de la Culture, et la prise de poste est prévue pour cet automne.