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La Ville de Besançon annonce l’arrivée de Laurence Madeline à la tête des Musées du centre. Elle occupe actuellement la fonction de conservatrice en cheffe du patrimoine au musée Guimet à Paris. Elle est passée également  par les musées Picasso et  d’Orsay à Paris et le musée d’Art et d’Histoire de Genève. Elle succède ainsi à Nicolas Surlapierre. Laurence Madeline bénéficie d’une reconnaissance internationale pour ses commissariats
d’expositions menés outre atlantique et son expertise de l’œuvre de Pablo Picasso.

L’info a été donnée hier soir. L’acteur belfortain Tahar Rahim  sera le président de la 48è cérémonie des César. L’évènement se tiendra le 24 février à l’Olympia à Paris. Rappelons que le quadragénaire a été révélé au public en 2019 grâce au film « Un Prophète » de Jacques Audiard. Il avait alors obtenu neuf César, dont ceux du meilleur espoir masculin et meilleur acteur.

Deux expositions sont à retrouver en ce début d’année au Musée Courbet à Ornans et à la ferme familiale Courbet à Flagey. Jusqu’au 26 mars, à Ornans, le public peut apprécier les œuvres de Jean Ricardon, artiste peintre et professeur des Beaux-Arts de Besançon. En parallèle, le site de Flagey invite les visiteurs à s’immerger, jusqu’au 23 avril,  dans le volet marchand de l’œuvre de Gustave Courbet à travers les institutions, les pratiques et les grands noms du marché de l’art du 19è Siècle. Pour tout savoir sur ces deux évènements : www.musee-courbet.fr

300.000 euros. C’est la somme que la Ville de Salins-les-Bains a reçu du loto du patrimoine pour poursuivre la restauration de la Grande Saline, classée à l’UNESCO. Cette somme va permettre à la cité thermale de lancer une deuxième tranche de restauration de la structure qui présente des fissures et des déformations importantes. Pour rappel, une première tranche de travaux a été réalisée sur l’escalier du Puits à Grey et deux premières voutes de la Grande Galerie en 2021.


A l’occasion des travaux du Musée national Eugène Delacroix, rattaché depuis 2004 à l’établissement public du musée du Louvre, une partie de ses collections rejoindra, dans le cadre d’un partenariat exceptionnel, le musée départemental Gustave Courbet. Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre et Christine Bouquin, Présidente du Département du Doubs, ont signé ce document mercredi à Ornans. En octobre prochain, le Musée de la Vallée de la Loue proposera une exposition évènement, baptisée « Delacroix s’invite chez Courbet ». Elle sera proposée jusqu’en février 2024. 70 œuvres seront à découvrir.

La 21e édition du festival de la Paille se déroulera à Métabief les 28 & 29 juillet 2023. Il faudra attendre l'année prochaine pour connaître la programmation mais la billeterie ouvrira dès ce mercredi 14 décembre à midi. Pour l’occasion, les Pass deux jours seront proposés au tarif exceptionnel de 49€ au lieu de 61€ en tarif normal. 

La ville de Besançon a procédé à la restauration de la statue de Victor Hugo d’Ousmane Sow, située sur l’Esplanade des droits de l’homme. Après 20 ans d’installation, elle a été repatinée. « Dans le but de se rapprocher de l’esprit de l’œuvre, la fonderie Coubertin, spécialiste de cet artiste, a opté pour une reprise de patine similaire à l’original de l’artiste ». L’écrit de la Ville précise que « cette statue est le seul exemplaire existant, hormis le modèle qui a servi à couler le bronze original ».

Sur son site internet, Grand Besançon Métropole dévoile l’esquisse de l’intérieur de la future Grande Bibliothèque universitaire et d’agglomération qui s’installera sur le site de l’ancien hôpital Saint Jacques.  Cet équipement moderne est du plus bel effet. Les chiffres sont impressionnants : près de 15 000 m², 1 500 places assises, près de 700 000 livres et documents à disposition, … .

Un grand atelier d’animation adulte, un espace d’exposition, un auditorium polyvalent de 100 places et un vaste plateau pour la jeunesse de 900 m² animeront également les lieux. Le papier de la collectivité omet d’évoquer le coût d’une telle infrastructure.

grande bibliotheque grand besancon 2

Ce dernier a été revu à la hausse, en raison du prix des matières premières. La nouvelle facture s’élève à 75,4 millions d’euros. L’ouverture de l’établissement pourrait être effective à la fin de l’année 2026.

Après deux années de pandémie où l’évènement s’est déroulé dans des conditions particulières, « Lumières d’Afrique » est de retour dans une édition « normale » en cette automne 2022.

Pour ce nouveau rendez-vous, 71 créations seront proposées du 5 au 13 novembre. Elles mettront en lumière des films long métrages de fiction, des courts métrages de fiction et des documentaires. 22 pays seront représentés, dont la Tanzanie et le Soudan pour la première fois. Quinze invités, dont la Bisontine Ophélie Baud, ont répondu à l’invitation de l’association Afrikabesak, qui porte désormais le festival.

64 séances et de nombreux rendez-vous

En tout, ce sont 64 séances qui sont programmées dans quatre lieux bisontins : le Mégarama Beaux-Arts, le Petit Kursaal, le Foyer des Jeunes Travailleurs « les Oiseaux » et le centre Nelson Mandela. D’autres rendez-vous sont également au programme : une visite guidée thématique et une performance artistique au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, des expositions aux Bains Douches et à la salle de l’ancienne Poste et des conférences. Les saveurs d’Afrique seront également présentes, avec un moment de rencontre festive autour des saveurs du continent africain ou plusieurs associations bisontines feront voyager le public au Rwanda, Sénégal, en passant par l’Algérie et le Niger.

Le jeune public

Le jeune public n’est pas oublié. Une programmation leur est dédiée. Des conteurs seront présents et deux films, accessibles à toute la famille, seront projetés. Enfin, cette année encore, des prix seront décernés par le public, un jury jeunes, composé de professionnels pour la catégorie documentaires et un autre de la diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages de fiction.

Pour tout savoir sur cet évènement : http://www.lumieresdafrique.com/

L'interview de la rédaction / Gérard Marion, le directeur du Festival

C’est un édifice qui ne passe pas inaperçu dans le paysage du Haut-Doubs. A tel point qu’un documentaire a été réalisé pour évoquer son histoire et son avenir. Le 8 novembre prochain, après la Chaux-de-Fonds et Morteau, la salle Saint-Michel de Maîche diffusera « une entreprise, des hommes, un paysage », mis en image par deux réalisateurs helvètes. Le rendez-vous est fixé à 20h.

Erigé entre France et Suisse, cet ouvrage d’art présente des mensurations impressionnantes et suscite, en cette période où l’eau est un bien précieux, de nombreux questionnements au niveau politique, énergétique et environnemental.  Un sujet plus que jamais d’actualité puisque le barrage est au cœur d’une négociation entre la France et la Suisse pour le renouvellement de sa concession d’exploitation en 2028.

73 mètres de haut

Construit de 1951 à 1953, le barrage du Châtelot mesure 73 mètres de haut. Il retient 200 millions de m3 d’eau et alimente près de 22.000 foyers. Capable de produire une énergie locale, sans émission de CO2, il suscite de nombreux intérêts de part et d’autre de la frontière. Touristiquement aussi, il ne laisse pas indifférent. On peut ainsi le rejoindre par la commune française du Barboux et y accéder par des sentiers de randonnées, qu’il est possible d’emprunter à pied ou en voiture.

Le barrage du Châtelot n’a sans doute pas encore dévoilé tous ses secrets. Ce film sait nous le rappeler. Rendez -vous le 8 novembre prochain à la salle Saint-Michel de Maîche.

L'interview de la rédaction : L'élu maîchois Guillaume Nicod