Ce dimanche 20 août, la Citadelle de Besançon ouvre ses portes aux amateurs de photographie afin qu’ils puissent immortaliser les lieux de coucher du soleil à la tombée de la nuit, dans les belles lumières du crépuscule et de « l’heure bleue ».
Un parcours sera suggéré aux participants pour les orienter vers les meilleurs points de vue sur la Citadelle d’une part, la ville et la nature environnante d’autre part. Du parc Saint-Etienne, jusqu’en haut des remparts, en passant par la cour principale et la Tour de la Reine, ce cheminement pourra néanmoins évoluer en fonction des envies des photographes. Le groupe sera accompagné par l’équipe de la Citadelle.
Le festival culturel grand public ‘L’Eté O’Val » se poursuit dans le Val de Morteau. Rappelons que huit spectacles de cirque gratuits sont organisés tout au long de ces deux mois d’été dans huit communes de ce territoire du Haut-Doubs. Au programme : de la voltige, du trapèze, du rire, des acrobaties, de la musique et des créations spéciales avec les associations locales
Après le Bélieu, Villers-le-Lac, Grand’Combe Châteleu, les Fins et les Gras, la Compagnie Inhérence et la Communauté de Communes du Val de Morteau vous donnent rendez-vous ce vendredi 18 août, à 19h, sur la place de l’Hôtel de Ville de Morteau ( repli à la salle de l’Escale en cas de pluie).
« Partir mais rester un peu »
Tel est le nom de cette nouvelle création. Ce spectacle de cirque des Compagnies « Cirk Vost » et « Odradek », prévu pour l’espace public, vient s’intégrer à l’environnement unique et particulier du lieu de représentation et de sa population. Au menu de ce vendredi soir : de la voltige, des scènes de vie acrobatiques, dansées, jouées, portées par trois musiciens.
Teaser : https://cirkvost.com/partir-mais-rester-un-peu/
Pour de plus amples informations : www.cc-valdemorteau.fr
L'équipe de décorations lumière qui installe des guirlandes en hauteur.
Ce week-end aura lieu la 21ème édition du plus grand festival de musique du Doubs. A Metabief, une programmation familiale est prévue avec Bernard Lavilliers, Suzanne ou encore Claudio Capéo. En dehors de ces artistes qui feront vibrer les plus de 20 000 festivaliers attendus, des bénévoles s’affairent toute cette semaine à construire le festival. Le construire physiquement avec un montage des scènes bien avancée. Mais aussi le construire artistiquement et dans la durée.
Aujourd’hui, nous rencontrons ces personnes qui créent pour la Paille.
Louis, un photographe à la vision large
Louis est un habitué du festival
Louis est bénévole à Métabief depuis de nombreuses années. Originaire du Jura et travaillant sur de très nombreux autres évènements, il ne manquerait une édition de la Paille pour rien au monde. Cette année, il est à la tête de la petite équipe de bénévoles photo qui sont chargés de mettre en avant les talents qui construisent le festival. “Comme on a différents regards, on ne fait pas les mêmes photos et cela permet de mettre en avant différemment le festival”. Louis est davantage spécialiste des photographies en dehors du cadre, en extérieur. “C’est aussi mettre en avant les visages et les actions qu’on ne voit pas lorsque l’on vient pour le week-end d’exploitation”.
Athy met “l’humain au centre de sa photo”
Athy dans la zone détente des bénévoles
Membre de l’équipe bénévole photo depuis deux ans, Athy a une patte différente. Elle se rapproche davantage pour saisir les détails de ceux qui travaillent. “Il y a des choses dingues à voir comme la menuiserie, comment se monte une scène”. Athy apprécie aussi le caractère intergénérationnel de la Paille. “Capturer un moment où des jeunes et des personnes âgées discutent et finissent par devenir amis, c’est super enrichissant. Les festivals n’ont pas tous cette diversité”.
Mathilde et l’équipe déco : dans la joie et la bonne humeur
A gauche, Mathilde aux côtés de l'équipe décoration du festival
Une équipe de six copines de Besançon travaille cette année à la décoration du festival. A partir d’objets recyclés des années précédentes, elles construisent du mobilier et des décorations pour les bars, le coin VIP, la partie réservée aux artistes. “On travaille surtout pour les loges avec des mobiles dans les chapiteaux” nous apprend Mathilde. Pour l’équipe de copines qui étudient le graphisme, c’est l'occasion de se former sur un évènement et de passer un bon moment. A partir de la charte graphique de la Paille, elles ont même pu créer un décor en carton qui entoure la photomaton des festivaliers.
Un festival aux petits soins pour ses bénévoles
L'espace restauration des bénévoles
En défilant auprès d’autres bénévoles qui travaillent au montage, à la décoration lumière, à la communication, on ressent une bonne humeur contagieuse. “On est vraiment au sein de l’équipe, on n’est pas juste une main d'œuvre, ça n’a rien à voir avec d’autres festivals” affirme Louis. Le photographe nous déroule tout ce qui est mis en place pour ceux qui font la Paille. “Un catering (restaurant) spécial bénévoles où on mange très bien, des cours de zumba, des massages crâniens, du dos, des soirées karaokés, des soirées à thème en fonction de ce que demandent les bénévoles”.
Des dispositions exceptionnelles qui semblent nécessaires pour attirer et construire la Team Papayou. Cette belle équipe continue de s'affairer jusqu'au vendredi 4 août avec le démontage des scènes. En attendant, tout est quasiment prêt pour accueillir les milliers de festivaliers qui débarquent dès vendredi.
Le podcast de la rédaction / Louis, Athy et Mathilde
Toujours très réactif, le Centre de Ressources Iconographiques pour le cinéma des Amis du Musée de Pontarlier va rendre hommage à l’actrice, scénariste et réalisatrice franco-britannique Jane Birkin. Rappelons qu’elle est décédée le 16 juillet dernier à Paris, à l’âge de 77 ans. L’exposition proposera une sélection d’affiches de ses films. Elle sera visible dans le hall de l’hôtel de ville du 2 au 29 août.
C’est un voyage dans le temps que l’on ne peut que vous conseiller. Une plongée dans l’histoire locale et le monde paysan d’hier. Grâce à la Pastorale, située en plein cœur du village de Bonnevaux, dans le Haut-Doubs, les visiteurs découvrent un riche patrimoine , qui les plonge dans la période faste du monde agricole. Rencontre avec Jean-Paul Lonchampt, le responsable des lieux.
M. Longchampt est intarissable sur le sujet. Celui qui a acquis et refaçonné cette demeure, à partir d’une riche documentation, notamment émanant de l’abbé Jean Garneret, et de rencontres, relate avec une grande précision et une incroyable passion ces tranches de vie et de labeur. La scène se passe au sein d’une immense bâtisse, qui a appartenu à la famille Baverey. On y comprend mieux pourquoi ces habitations étaient si grandes ? Qui et comment on y vivait à l’intérieur ? Ce que l’on y faisait ? Un retour dans le passé très instructif et qui met en valeur les paysans d’hier. Ces femmes et hommes ingénieux, novateurs, précurseurs et cultivés.
Un voyage en douze actes
C’est ainsi que sont organisées les visites. Cette incroyable bâtisse, véritable cathédrale, fleure bon le foin, les veillées d’antan, les longs hivers, les repas en famille, … . Les deux granges du bas, l’écurie, la cave voutée, la chambre à coucher, la chambre à grain, le poêle ( pièce chaude), l’atelier, les vergers, … sont autant d’espaces que vous pourrez arpenter. Ici, on vivait en totale autarcie, mais on n’oubliait également pas de faire des affaires. On y apprend, par exemple, que le Mont d’Or de Bonnevaux était acheminé à Versailles. Ce lieu est le témoin du dynamisme et de la force du monde agricole de l’époque. N'ayons pas peur des mots, ces belles fermes étaient de véritables PME. A Bonnevaux, cette grande et belle bâtisse accueillait, l’été, jusqu’à 25 personnes. Jusqu’au début du 19è siècle, le monde rural et l’agriculture étaient les valeurs sûres de la France. 85% de la population vivaient à la campagne.
Jean-Paul Longchampt a eu la bonne idée de partager son savoir sur cette grande épopée. Un livre sortira prochainement. D’ici là, le musée « La Pastorale » est ouvert jusqu’au 30 septembre. Des visites guidées sont organisées, tous les jours, à 15h30 et 16h30. Pour de plus amples informations : 03.81.89.77. 20.
L'interview de la rédaction : Jean-Paul Longchampt
La Ville de Pontarlier participe cet été au concours national « Peins ta ville », organisé par l’association « Les Plus Beaux Détours de France » et ses partenaires.
Ce concours invite les artistes pontissaliens, qu’ils soient débutants amateurs ou confirmés, à immortaliser en peinture ou en photo le site de la Chapelle Notre-Dame-de-l’Espérance de Pontarlier, désigné comme « site remarquable » sur le guide "Les 100 Plus Beaux Détours de France".
Chaque artiste doit créer sur place une œuvre originale en rapport avec le patrimoine architectural, les paysages ou la vie du ou des peintres illustres ayant fréquenté ce lieu. Les œuvres devront être réalisées et transmises à la Ville de Pontarlier avant le 15 septembre 2023. Un jury national sélectionné par le Comité d’Organisation notera les œuvres primées, et des prix seront attribués en fonction du classement final. La remise des prix se fera entre le 15 et le 31 octobre 2023 à Paris, et les œuvres sélectionnées seront ensuite exposées dans un lieu communiqué ultérieurement.
Pour tout savoir sur ce concours : https://www.ville-pontarlier.fr/uploads/elfinder/pdf/ReglementConcoursNationalPeinturePhotographie-1.pdf
Diffusée dès lundi 17 juillet à 19h20 tous les soirs après le journal régional sur France 3, la série est le deuxième opus produit par La Boucle Productions.
Après “Besançon, la Mystérieuse”, une première saison réussie sur les histoires étranges de la capitale franc-comtoise, une seconde série de 10 épisodes de 2min30 voit le jour. Autour du comédien et narrateur Dan Nicolle, on vogue au fil des rues, aux endroits qui ont fait l’histoire de grands hommes et de grandes femmes. 4 épisodes ont été diffusés en avant première aux journalistes. Des anecdotes qui restent en tête et qui marquent lorsque l’on déambule ensuite dans la ville. Louis Pergaud, auteur de La guerre des boutons, qui a obtenu la 1ère place au concours de l’école normale après l’avoir travaillé à l’Arsenal. Ou encore l’autrice Colette qui décrit sa maison située aux Montboucons de manière délicieuse dans le roman La retraite sentimentale. Toutes ces histoires sont croquées par une écriture délicate : “les Frères Lumières ont créé une éternité depuis les genoux écorchés de la rue des Granges”.
10 personnages illustres
Victor Hugo, Jules César, Pierre-Joseph Proudhon, Colette, Louis Pergaud, Victor Considerant, Charles Nodier, Les Frères Lumières, Charles Fourier et Stendhal. Une jolie liste éclectique qui représente la diversité historique de la ville bisontine. La maire Anne Vignot, présente à l’avant première, aura simplement regretté la faible part de femmes et la non accessibilité aux personnes malentendantes avec l’absence de sous titres.
Dans un format court, le pari est tout de même réussi de nous faire découvrir des petites histoires et par extension la grande. Pour les réalisateurs Daniel Perrot et Stéphane Bonnotte, l’idée était de “parler de Besançon autrement”. “On aimerait que ça plaise aux bisontins mais aussi que ça tombe dans l’oreille de personnes extérieures à la région”.
Une diffusion multiple
Pour toucher ces différents publics, la diffusion de cette série est lancée sur plusieurs plateformes. Tout d’abord dès la semaine prochaine sur France 3 Bourgogne Franche-Comté tous les soirs à 19h20 à raison de 5 épisodes par semaine. Puis, vous pourrez découvrir, tout comme pour la première saison, tous les épisodes sur la plateforme france.tv.
En attendant une troisième saison qui nous fera voir notre belle capitale autrement. On nous chuchote déjà que l’équipe de La boucle productions a plein d’idées en tête.
Le podcast de la rédaction / Stéphane Bonnotte, réalisateur
A Morteau, la 8è édition du concours de peinture et de dessin dans la rue, « Vision d’artistes » se rendra le samedi 26 août, dès 8h30, à la salle des fêtes. Cet évènement est proposé par l’association « Cités de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté », à laquelle la cité du Haut-Doubs appartient. Il consiste à réaliser une œuvre en une journée sur le périmètre de la cité. La thématique est libre, pourvu qu’elle s’inspire du patrimoine de la commune et de ce qui fait son caractère.
L’inscription est gratuite. Le règlement, ainsi que les bulletins d’inscription, sont disponibles en Mairie, au secrétariat auprès de Catherine Bourgeois ( Tel : 03.81.68.56.54. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..).
A compter du mercredi 19 juillet et jusqu’au samedi 22 juillet, le Département du Doubs, en partenariat avec la Communauté de Communes du Pays de Maîche et l’association « Musiques à Saint-Hipp Anim’ », propose « Patrimoines communs ». Il s’agit de la cinquième édition. Un évènement tourné vers la musique classique et la découverte du Pays de Maîche.
Chaque jour, le public pourra écouter de la musique classique dans 16 lieux différents. De Fessevillers à Maîche, en passant par Vaufrey, Saint-Hippolyte, Frambouhans, Goumois, … , ce nouveau rendez-vous culturel vous invite à percer le mystère des légendes locales, à randonner à la découverte de paysages, à s’initier aux danses de la Renaissance et à partager de beaux moments festifs et conviviaux.
Le programme complet est à retrouver sur : https://saisoncap25.doubs.fr/
L’école de musique Haut-Jura Arcade fait savoir que l’un de ses professeurs, Ian Veronese (32 ans), qui enseigne le trombone et le tuba, a été sélectionné, sur vidéo, pour participer au concours international de Tchaïkovski, l’un des concours les plus prestigieux du monde musical. Seulement dix trombonistes ont été choisis à l'échelle mondiale et se sont rendus à Saint-Pétersbourg, lieu du concours.