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Fabrice Hérard et Claude Bertin Denis, respectivement chargé de mission et responsable du Centre de ressources iconographiques pour le cinéma à Pontarlier, présentent actuellement à la bibliothèque municipale de Montperreux l’exposition « vache, comice et pâturage Â». Cet évènement s’inscrit dans le cadre du comice agricole qui se déroulera cet automne au village.

A travers cette exposition délocalisée, messieurs Hérard et Bertin Denis, en collaboration avec la commune et sa bibliothécaire, ont voulu mettre à l’honneur un fleuron de notre territoire et les beaux paysages qui l’animent. Pour atteindre cet objectif, les deux pontissaliens ont fait appel à trois artistes dont le travail est connu et reconnu en Franche-Comté et bien au-delà. Ainsi, sur place, le public peut découvrir les tableaux de Marcel Mille et Julien Mestik,  qui ont une interprétation différente de la reine des prairies du Haut-Doubs, les photographies de Paul Stainacre et quelques affiches de films et notamment celle de « la Vache et le Prisonnier Â», avec Fernandel et la vache Marguerite, accompagnée de photos du long métrage.

Une approche culturelle

Depuis son lancement, cette exposition connaît un franc succès. Pour les organisateurs, le pari est réussi. Ils y voient un formidable moyen de diffuser la culture sur un large territoire et montrer qu’elle se décline dans tous les domaines et sous des angles différents.  Â« La culture est ouverte à tout le monde. Ce n’est pas que pour l’élite Â» explique Claude Bertin Denis, fervent défenseur de l’éducation populaire. Une première approche disciplinaire importante qui peut donner envie de pousser la réflexion et de développer ses connaissances en la matière.

L’exposition « vache, comice et pâturage Â» est à découvrir jusqu’au 15 octobre à la bibliothèque de Montperreux. Entrée gratuite.

L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard et Claude Bertin Denis

 

Comment ouvrir davantage les médiathèques bisontines aux jeunes ? La question est posée et les élus de la ville de Besançon tentent d’y répondre. Depuis la crise sanitaire et les confinements successifs, les jeunes ont davantage déserté les lieux. Alors, pour leur prouver que ces endroits leurs sont ouverts et qu’ils peuvent très largement assouvir leur curiosité intellectuelle dans de très nombreux domaines et sous différentes formes, la cité comtoise multiplie les initiatives.  Après les tournois e-sport, qui ont connu vif succès ce printemps, et qui se poursuivront cet automne, jusqu’au 17 septembre, la médiathèque Pierre Bayle, au centre-ville,   accueille les associations Sirocco Skate Club et Fragile Skateboard. A cette occasion, les visiteurs peuvent découvrir une exposition de photographies de Ludovic Godard et de skateboard.  Pour Juliette Sorlin conseillère municipale déléguée aux bibliothèques, archives, créations et animations culturelles, « le pari est réussi Â». Les jeunes se sont intéressés aux contenus proposés. De là à dire qu’ils feront la démarche de s’inscrire dans ces établissements culturels ? Affaire à suivre.

Une inscription entièrement gratuite

Mme Sorlin rappelle que les cartes d’abonnement aux médiathèques de la Ville sont gratuites.  Les fonds proposés sont riches. Les personnes peuvent ainsi trouver sur place de nombreux livres, romains, mangas, BD, DVD et autres supports.  Un plus non négligeable en cette période de rentrée scolaire et de dépenses nombreuses. Précisons que les six bibliothèques de la ville ( centre-ville, Palente, Montrapon, Clairs Soleils, planoise et la bibliothèque municipale d’étude et de conservation) sont en réseau. Ce qui facilitent les prêts et les rendus des documents.

L'interview de la rédaction / Juliette Sorlin

 

Fabrice Hérard, très engagé dans le milieu culturel pontissalien, vient de sortir un ouvrage dans lequel il met en lumière trois de ses aïeux. Baptisé Â« Henri, Victor, Maurice Cordier. Pionniers du Haut-Doubs Â», ce livre de 96 pages, richement documenté, revient sur le parcours de ces trois hommes qui ont tant apporté à la vie socio-culturelle pontissalienne.

Encore aujourd’hui, leurs nom et prénoms résonnent dans les rues de la capitale du Haut-Doubs et des secteurs environnants. Ils sont la preuve que quasiment tout est possible avec de la passion et de l’amour pour son territoire. Dans une démarche désintéressée, ils ont toujours eu à cÅ“ur la motivation de valoriser Pontarlier, le Haut-Doubs et ses habitants. Dans leurs domaines respectifs, ils ont souvent été en avance sur leur temps en donnant naissance à des projets novateurs. Henri (1867 – 1931), l’arrière-grand-père de Fabrice, instituteur de métier,  a connu « mille vies bénévoles Â».  Ses talents et ses compétences dans les domaines de l’écriture, de la chanson, de la photographie,… ont séduit tous ceux qui l’ont côtoyé. Un véritable artiste, tout en modestie,  qui a même occupé la fonction d’adjoint aux affaires sociales.  Victor Cordier (1878-1927) , son frère, a notamment été à la tête de l’usine hydroélectrique de Fourperet, près de Mouthe. Enfin, Maurice (1898-1962), le grand-oncle de l’écrivain, fut notamment celui qui a fait ouvrir le Château de Joux au grand public et crée son musée d’armes anciennes. Il a également occupé la fonction de président du Syndicat d’Initiative de la ville.

Un projet familial

C’est lors d’un repas familial, en avril dernier, que cette aventure littéraire a vu le jour. Pour l’auteur, il est important de rendre hommage à ses trois hommes, qui sont un exemple.  Un altruisme et une envie de partager que l’on pourrait également attribuer à Fabrice Hérard. Son attachement au territoire, son envie de partager, son souhait permanent d’ouvrir la culture au plus grand nombre, son envie de transmettre … sont autant de valeurs que le Pontissalien aime décliner dans ses actions quotidiennes. « Ce sont des exemples à suivre Â» conclut l’auteur.

« Henri, Victor, Maurice Cordier. Pionniers du Haut-Doubs Â» est à retrouver dans les librairies et maisons de la presse de Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Fabrice Hérard

En pleine rentrée littéraire, Grand Besançon Métropole organise la septième édition de son festival littéraire « Livres dans la Boucle Â», qui se tiendra du 16 au 18 septembre prochain. 200 auteurs sont attendus. De nombreux évènement se tiendront dans différents lieux : dédicaces, conférences, animations et performances artistiques.  

Le grand public aura plaisir à retrouver ses auteurs et autrices préférés sur les pavés de la place de la Révolution. Les auteurs jeunesses dédicaceront leurs ouvrages au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Cette année, la collectivité locale a confié la présidence de son évènement à la romancière de Tatiana de Rosnay.

Pour tout savoir sur cet évènement : www.livresdanslaboucle.fr

Dans le cadre de sa programmation estivale, la Citadelle de Besançon organise  le dimanche 4 septembre à partir de 14h un après-midi de spectacles autour du cirque.  Au programme, trois compagnies pour neuf représentations. Cette manifestation sera annulée si la météo n’est pas favorable. Pour obtenir de plus amples informations : www.citadelle.com

La 75è édition du Festival de Musique de Besançon approche à grands pas. Elle se tiendra du 9 au 18 septembre à Besançon, mais également à Dole, Ornans et Lons-le-Saunier. 31 propositions seront à découvrir : grandes formations symphoniques, musique de chambre, vocale ou du monde, jazz, … .

L’ouverture de la billetterie est programmée ce jeudi 1er septembre à 13h. Rendez-vous au Kursaal (salle Proudhon), 2 place du Théâtre, à Besançon. Pour les personnes à mobilité réduite, une ligne téléphonique dédiée est accessible aux horaires d’ouverture des guichets : 03 81 82 08 72. Les ventes en ligne sur festival-besancon.com restent possibles 7/7j et 24/24h, de même que les réservations par courrier (au plus tard une semaine avant le 1er concert choisi).

Toute la programmation est à découvrir sur festival-besancon.com/programme-2022/

On connait désormais la liste des 100 restaurations de monuments français qui ont été retenus par la Mission Patrimoine. Elle a été communiquée par Stéphane Bern ce lundi. Rappelons que ces sites seront soutenus financièrement par le loto du patrimoine. En Franche-Comté, quatre monuments en font partie. Il s’agit du Pavillon de musique de Besançon, la Maison médiévale de Chariez en Haute-Saône, la galerie de la Grande Saline de Salins-les-Bains et l’ancienne synagogue de Foussemagne dans le Territoire-de-Belfort.

Dans le cadre des séances de cinéma en plein air, le collectif Parloncap organise un ultime rendez-vous ce vendredi 26 août à 21h à la Maison de Quartier des Pareuses à Pontarlier. La projection se tiendra au gymnase Cordier en cas de mauvais temps. A cette occasion, le film d’animation « Abominable Â» sera diffusé.

Dans le cadre du 78ème anniversaire de la libération de Pontarlier, le 5 septembre 1944, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier propose au public une exposition d’affiches de films sur le thème de la résistance au cinéma qui se déroulera dans le hall de l’Hôtel de Ville du 2 au 30 septembre. Le rôle du cinéma dans la transmission et la formation des consciences sera notamment abordé à travers la sélection cinématographique effectuée.

La belle aventure musicale se poursuit pour Chloé M. La jeune artiste franc-comtoise sortira le 2 septembre prochain son deuxième album « Ã©té / printemps Â». Composé de 12 titres, il raconte « les histoires de la vie Â», celles d’une jeune adulte de 25 ans, journaliste de profession, et toutes celles qui lui sont racontées au fil de ses rencontres. Après les deux dernières années rendues compliquées par la crise sanitaire, durant lesquelles le moral de tout un chacun était en berne, elle a voulu sortir un album positif, poussant au bonheur et à l’espoir d’une vie meilleure.  L’amour, la liberté, la réalisation de ses rêves, … sont autant de sujets qu’elle a souhaité traduire en mots et en musique. C’est avec le musicien bordelais Daniel Chevalley que Chloé s’est lancée dans cette nouvelle aventure musicale. Précisons qu’un premier opus, soutenu par le slameur Grand Corps Malade, baptisé « Respire Â», a déjà vu le jour en 2018.

Le slam, « un exutoire Â»

C’est à travers le slam que l’artiste partage sa musique et ses émotions. Cet univers et ses codes, dans les domaines de l’écriture et de l’interprétation,  lui  conviennent et correspondent à la manière dont elle veut s’adresser  Ã  ses auditeurs. Cette passion et cette envie de partager, Chloé M les met également en pratique au sein d’ateliers d’écriture qu’elle anime dans des structures sociales, implantées dans le Doubs et le Jura.

Si vous souhaitez découvrir tout le talent de cette native du Jura, sachez qu’elle se produira le 4 septembre au café-concert « le Savana Â», rue Battant à Besançon.  

L'interview de la rédaction / Chloé M