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Les besoins et les attentes sont bien réels. La population ukrainienne souffre et sa prise en charge est urgente. La communauté internationale se mobilise et localement les francs-comtois s’organisent pour lui venir en aide. Néanmoins pour que ce soutien soit le plus pertinent possible, il convient de gérer la situation et les nombreuses sollicitations, aussi généreuses soient-elles, de la meilleure des manières. Les initiatives personnelles ne sont pas toujours opportunes. C’est la raison pour laquelle, une démarche vers des associations humanitaires est conseillée.

 

La Croix Rouge fait partie de ces associations dont le savoir-faire en la matière est incontestable. Déjà présente sur place, sur la ligne de front du Donbass, la Croix Rouge mobilise les siens dans l’Hexagone. Pour mener son action et répondre aux urgences, l’association est en contact avec la fédération des Croix Rouges et du Croissant Rouge pour coordonner toutes les actions à mettre en Å“uvre. Les responsables appellent à la générosité et demandent à tout un chacun de faire un don. Il a été décidé de travailler avec d’autres collectifs identiques, basés en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie et en  Roumanie pour répondre à leurs besoins pour l’accueil des réfugiés. 7 millions de personnes devront sans doute être prises en charge.

Agir intelligemment

Yves Leclerc, président de la Croix Rouge de Pontarlier et Vice-président de la direction territoriale du Doubs, le rappelle, « l’objectif n’est pas d’empêcher les gens d’agir, mais de le faire avec intelligence et coordination Â». Le besoin d’argent ne fait aucun doute, mais les besoins en hébergement le sont tout autant. C’est la raison pour laquelle, les personnes capables d’accueillir des familles ukrainiennes ne doivent pas à hésiter à se faire connaître auprès des Croix Rouges du Doubs.

Par exemple, à Pontarlier, il est possible de joindre la structure au 03.81.39.16.02

L'interview de la rédaction

La guerre s’intensifie en Ukraine. L’offensive russe est bien réelle. L’armée accentue ses frappes et progresse. En France, la population n’est pas indifférente à la situation des Ukrainiens. Lundi, le standard de la mairie de Besançon a reçu de nombreux appels émanant de locaux désireux d’apporter leur aide, en offrant par exemple un hébergement.

Pour l’heure, la ville recense toutes les bonnes volontés et les propositions qui en découlent. Les élus, en compagnie d’un collectif, récemment créé, portent une réflexion sur l’organisation que peut prendre ce soutien. Il convient d’organiser l’accueil des réfugiés et la collecte. Se posent notamment les questions de savoir quels types de produit et de matériel sont souhaités et comment l’acheminement pourrait se faire ?

La cité comtoise entend également s’appuyer sur son réseau de villes jumelées pour envisager d’autres actions. Elle envisage de proposer son aide à  la ville de Fribourg qui a décidé de recevoir 300 enfants.

Alors que le conflit se poursuit en Ukraine et que les troupes russes s’amassent aux abords de Kiev, la capitale, et se font de plus en plus nombreuses, le monde se mobilise afin de venir en aide à la population ukrainienne. A Besançon, Stéphane Ravacley, le célèbre boulanger connu pour ses actions humanitaires, a décidé d’agir. Il organise le départ d’un convoi solidaire ce samedi 5 mars à 23h. Un appel aux dons est lancé, afin de récolter des produits d’hygiène (gels douche, dentifrice et brosses, couches, serviettes en papier), du matériel (couvertures thermiques, sacs de couchage, plaids, matelas gonflables, oreillers, tentes), de l’alimentation ou encore des médicaments. Différents points de collecte prennent place chaque jour au sein de la cité comtoise. Une cagnotte a également été mise en ligne afin d’apporter une aide financière pour ce convoi. 

 

Stéphane Ravacley : 

 

 

 

Il y a quelques jours, lorsque la Russie attaquait l’Ukraine, le Président Emmanuel Macron indiquait que cet « acte de guerre Â» aura « des conséquences profondes durables sur nos vies Â». L’agriculture fait partie des secteurs qui seront malheureusement touchés par cette crise internationale. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, actuellement à Paris, au salon de l’agriculture, a conscience des conséquences à venir. D’autant plus que l’Ukraine et la Russie représentent 1/3 de la production mondiale de blé. Une matière première indispensable pour nourrir le bétail. L’agriculteur s’attend également à une augmentation des prix du gaz. Une énergie largement utilisée par les professionnels de la terre pour produire des engrais

Une augmentation des coûts de production

Cette situation et les conséquences qu’elle engendre vont indéniablement augmenter les coûts de production. Ce qui va produire une hausse des charges dans les exploitations, qui devront répercuter cette hausse sur leur prix de vente. Ce qui aura un impact sur les tarifs appliqués dans les rayons des magasins et donc sur le pouvoir d’achat de la clientèle française. Pour éviter autant que faire se peut cette situation à l’avenir, la FDSEA réfléchit à rendre la production agricole française moins dépendante de l’étranger. Ce sera sans doute l’un des grands enjeux à venir.

Accueillir des réfugiés ukrainiens

Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, s’est dernièrement dit favorable à l’accueil de refugiés ukrainiens. La réflexion est lancée. Localement, Philippe Monnet et ses équipes réfléchissent à cette éventualité. « Nous regardons comment nos territoires peuvent participer à cette action de solidarité Â» termine l’agriculteur.

L'interview de la rédaction / Philippe Monnet, président de la FDSEA du Doubs

Après cinq jours de guerre, Kiev, la capitale ukrainienne résiste aux assauts russes. Le conflit armé a pris un nouveau tournant ce dimanche après la menace nucléaire brandie par Vladimir Poutine. Sur place, la population ukrainienne résiste et s’organise. Néanmoins, la situation est dramatique.

Comme l’explique cette ukrainienne à Besançon, « l’armée russe n’hésite pas à s’attaquer aux hôpitaux et a ciblé les civils Â». Elle s’inquiète pour ses proches. Ce lundi, le ministère de la santé ukrainien a annoncé le décès de 16 enfants depuis le début des bombardements dans le pays. En Ukraine 368.000 réfugiés ont fui les combats depuis le début des hostilités.

L'interview de la rédaction

 

A Besançon, un collectif interorganisation de soutien au peuple ukrainien est en cours de création. Ce samedi, à l’occasion du rassemblement bisontin, une prise de contact fut effectuée avec les manifestants  pour recenser les personnes intéressées pour rejoindre le collectif.

La ville de Besançon a accepté de mettre à disposition une salle municipale pour l’organisation de rassemblements. L’objectif est de sensibiliser le plus grand nombre à cette cause car, selon eux, le pire des comportements serait « l’indifférence Â».

D’ici les prochains jours, les responsables organiseront  les premières actions, qui prendront la forme de conférences et de manifestations par exemple.

L'interview de la rédaction

Ce samedi, et pour la deuxième fois depuis l’envahissement par la Russie de l’Ukraine, un rassemblement s’est tenu à Besançon sur la place Pasteur. Cette fois-ci, environ 250 personnes étaient présentes pour demander l’arrêt des hostilités et apporter leur soutien à la population ukrainienne.

UKRAINE ROUSSE

Tous sont unanimes pour dire que cette guerre ne doit pas se régler par la force. Néanmoins tous sont abasourdis par la détermination d’un seul homme, Vladimir Poutine, que toutes les sanctions économiques et les appels à la paix ne font nullement reculer

UKRAINE SAMEDI 3

« Poutine assassin Â»

« Poutine assassin Â» ont scandé les participants. « Poutine est un dictateur qui veut gérer le monde Â» a déclaré une jeune femme ukrainienne, qui appelle à la mobilisation en France. Elle craint d’ailleurs que Poutine ne s’arrête pas et continue d’annexer d’autres pays. Elle appelle au boycott de tous les projets culturels et sportifs russes prévus sur le sol bisontin. Parmi eux, le prochain ballet russe de l’opéra national de Russie, programmé le 27 avril à Micropolis Besançon.

UKRAINE SAMEDI

« Nous ne condamnons pas les Russes Â»

Les manifestants ont tenu à l’exprimer de vives voix. Ils ne condamnent pas la population russe dans sa grande majorité. « Il faut arrêter de croire que Poutine a tout un peuple derrière lui, ce n’est pas vrai Â» ont expliqué certains manifestants. « Je ne condamne pas les Russes, mais je soutiens les Ukrainiens Â» termine cette dame, qui ne cache pas son indignation et sa colère. « On ne sait pas trop quel intérêt il défend, sauf montrer sa force et isoler les pays satellites. Revenir à un empire Â» conclut-elle.

Le reportage de la rédaction

 

Un nouveau rassemblement pour soutenir le peuple ukrainien et s’opposer « Ã  l’agression russe Â» se tiendra ce samedi 26 février, à 15h, sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon. Au cours de ce rassemblement, les participants entendent exprimer également leur émotion et leur inquiétude. A Besançon, c’est notamment le collectif « Ensemble ! Doubs Â» qui relaie ce vendredi après-midi cet appel national interorganisations.

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. A Besançon, comme partout ailleurs en France, la communauté ukrainienne et une partie du peuple français sont inquiets. Sur place, les Ukrainiens retiennent leur souffle. Ils essaient de fuir ou de se protéger dans des abris anti-bombes. La situation est inquiétante. Certains gardent espoir, en espérant que le peuple ukrainien et son armée parviendront à faire face. Ils attendent aussi de la communauté internationale une réaction plus forte. Selon les expatriés et les personnes sur place, les sanctions économiques sont insuffisantes pour faire reculer les troupes de Vladimir Poutine. « Nous sommes prêts à combattre. C’est notre force d’être ensemble Â» explique une jeune ukrainienne, qui vit actuellement à Besançon.

Pour elles, le président russe est « malade et dangereux Â». « Il doit être hospitalisé, isolé et éloigné du pouvoir Â». « Cette guerre n’est pas que le problème de l’Ukraine Â» indique-t-elle. Elle regrette que la situation actuelle n’ait pas été davantage prise au sérieux par la communauté internationale. Notamment, lorsqu’en 2014, la Crimée a été annexée par l’armée russe.

L'interview de la rédaction

Une deuxième journée de guerre a débuté ce vendredi en Ukraine. La capitale du pays, Kiev, est encerclée par l’armée russe, qui a pris le contrôle de l’aéroport. Cette dernière a été attaquée. Des missiles ont été lancées. Hier soir, Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont eu un échange téléphonique « sérieux et franc Â».

Poutine est désormais plus que jamais isolé. Ce qui ne l’empêche pas de poursuivre son opération militaire. Des responsables politiques n’hésitent pas à le comparer à un dictateur. C’est le cas de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et Boris Johnson, le premier ministre britannique. Pour l’heure, les sanctions américaines et européennes ne semblent pas avoir d’impact sur la détermination du président russe. Anne Vignot, Maire de Besançon, est au micro de la rédaction.

 

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon