Selon une récente étude de l’Insee, l’espérance de vie en Bourgogne-Franche-Comté reste inférieure d’environ un an à la moyenne nationale : 85 ans pour les femmes, 79,1 ans pour les hommes. L’état de santé général y est moins favorable, avec 1 habitant sur 5 souffrant d’une maladie chronique.
La région compte 345 300 patients hypertendus (+1,4 %) et 139 000 diabétiques (+3,9 %). La mortalité prématurée, avant 75 ans, y est 4 % plus élevée, en lien avec les maladies cardiovasculaires, le tabac, l’alcool et d’autres causes externes. Il est bon de rappeler que la mortalité prématurée recule depuis 15 ans grâce aux efforts de dépistage et de prévention.
La natalité atteint un niveau historiquement bas en Bourgogne-Franche-Comté. En 2024, seulement 22 500 bébés y sont nés, faisant de la région l’une des plus touchées par la baisse des naissances en France métropolitaine. Ce phénomène s’explique par le recul du nombre de femmes en âge de procréer depuis vingt ans et par un ralentissement accru de la fécondité depuis 2010, qui concerne désormais toutes les classes d’âge. Cependant, certains territoires, comme la bande frontalière, affichent une fécondité plus élevée. Dans le Jura, entre 2000 et 2024, la baisse est de 38%. Dans le département du Doubs, elle est de 25%.
Selon une dernière étude de l’INSEE , avec 258.400 habitants en 2022, le Jura se caractérise par son territoire rural et un faible maillage urbain, rendant l’accès aux services parfois difficile. Le vieillissement de la population accentue les besoins en santé et proximité, tandis que le recul industriel contraste avec un chômage relativement bas, porté par l’attractivité des emplois suisses.
Ce contexte fait que le département doit relever les défis du changement climatique, de la dépendance à la voiture et de la transition énergétique. Si le nord bénéficie de sa proximité avec Dijon et Besançon, le sud reste économiquement fragile, malgré une dynamique démographique dans certaines zones frontalières.
L’Insee Bourgogne Franche-Comté vient de publier une nouvelle étude sur les familles recomposées dans la région. Il en ressort que 12 % des enfants mineurs vivent dans une famille recomposée. La majorité d’entre eux fait partie d’une famille d’au moins trois enfants. Avec des parents plus souvent peu diplômés et plus exposés au chômage, leurs conditions de vie sont plus fragiles qu’au sein des familles « traditionnelles ». « Ils résident plus souvent en maison et dans les zones rurales » selon cette même enquête. Selon cette étude, le territoire du Grand Besançon recense plus de 4.000 enfants vivant en familles recomposées. Ils sont 487 sur le territoire pontissalien, 548 dans le Val de Morteau, 88 sur le secteur de la communauté de communes des Rousses Haut-Jura, 386 sur le territoire Haut-Jura Saint-Claude et 582 sur le secteur Champagnole / Nozeroy.






Au premier trimestre 2024, l’emploi salarié demeure à un niveau élevé en Bourgogne Franche-Comté. Après deux trimestres de stabilité, les services marchands hors intérim repartent à la hausse. Les services non marchands gagnent encore des emplois. À l’inverse, les pertes importantes d’effectifs dans la construction et l’intérim continuent de peser sur l’emploi régional.
Selon des chiffres communiqués par l’Insee, l’emploi salarié ne progresse pas dans les départements du Doubs (0%) et du Jura (+0,1%).
Selon les derniers chiffres de l’Insee, l’emploi salarié reste stable dans la région au quatrième trimestre 2023. Dans la construction, le repli semble marquer une pause, tandis que l’immobilier poursuit sa baisse. Seuls les services marchands gagnent légèrement des emplois malgré des signes de ralentissement observés dans l’hébergement-restauration. Les pertes dans l’intérim pèsent toujours sur l’emploi. L’augmentation, sur cette même période, est de 0,3% dans le Doubs. L’emploi salarié stagne dans le Jura.
Le recensement de la population 2024, menée par l’Insee, attaque sa dernière ligne droite. 80 % des logements du Doubs et 83% dans le Jura ont déjà été enquêtés, à la date de mardi. Rappelons que cette campagne se poursuit jusqu’au samedi 17 février dans les communes de moins de 10.000 habitants concernées et jusqu’au samedi 24 février dans les communes de 10.000 habitants ou plus, sur un échantillon de logements.
Selon les chiffres de l’Insee Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi marque le pas mais reste à un niveau élevé. Dans la région, l’emploi salarié est relativement stable depuis un an. Au troisième trimestre 2023, le secteur public maintient ses effectifs alors que le secteur privé en perd. Malgré des embauches dans les transports et le commerce, les services marchands ne gagnent plus d’emplois. Les secteurs de la construction et de l’immobilier demeurent en difficulté.
Selon une dernière étude de l’INSEE, au troisième trimestre 2023, l’activité économique en Bourgogne-Franche-Comté comme en France tourne au ralenti. Ce trimestre est marqué par des tensions sur les cours du pétrole et une inflation toujours élevée. Dans ce contexte, le taux de chômage repart à la hausse dans la région (+6,5%). Les taux d’intérêt élevés et les faibles mises en chantier freinent l’emploi dans la construction et l’immobilier. Il est également constaté que l’emploi dans l’hébergement-restauration augmente faiblement. Les défaillances d’entreprises rattrapent presque leur niveau d’avant-crise et les créations atteignent à nouveau des niveaux records.
Cette situation reste néanmoins favorable à l’emploi frontalier. La Suisse attire toujours plus de travailleurs frontaliers. Près de 47.000 Bourguignons-Francs-Comtois occupent un emploi en Suisse. Ils sont près de 3.500 de plus sur un an.
Selon des chiffres de l’Insee, les prix à la consommation sont repartis à la hausse en décembre, avec une augmentation de 3,7% sur un an. En novembre, la hausse apparue avait été estimée à 3,5%. Selon cette même source, cette situation s’expliquerait « par l’accélération sur un an des prix de l’énergie et des services ».