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La mobilisation se poursuit au lycée Jules Haag à Besançon. Après avoir exprimé leurs inquiétudes et leur mécontentement en début de semaine, les enseignants, dont le taux de grévistes a atteint 70% ces derniers jours, se sont rassemblés ce jeudi matin devant l’entrée du lycée. Ils ont organisé un rassemblement bruyant. Il faut dire que l’entretien de mardi au rectorat n’a pas été « satisfaisant ». D’où ce rappel à l’ordre.

JULES HAAG MANIFESTATION 4 DD

Les professeurs demandent des moyens d’enseignement supplémentaire. Selon les manifestants, depuis la fusion entre les lycées Jules Haag et Montjoux, la situation ne cesse de se dégrader. Les moyens humains ne sont pas à la hauteur des enjeux et des besoins. « Des postes de CPE, de professeur documentaliste, de secrétaires administratifs et d’intendance, … » sont demandés. Une assemblée générale devait acter sur la suite du mouvement.

 

JULES HAAG MANIFESTATION 6 DD

L'interview de la rédaction / Médéric Bayard, professeur de mathématiques, représentant du syndicat Snes/Fsu

Jusqu’au premier tour des élections présidentielles, en avril prochain, Plein Air a décidé de donner la parole aux jeunes francs-comtois. En compagnie des étudiants en licence 3 Info’Com  de la faculté des lettres de Besançon, nous allons à la rencontre des 18-25 ans pour savoir ce qu’ils attendent du prochain Président de la République.

Cette semaine, c’est Alicia qui s’y est collée. Elle a rencontré une étudiante qui espère que le prochain président de la République s’intéresse davantage aux sujets qui préoccupent les Français et qu’il soit beaucoup plus  en adéquation et en proximité avec ses concitoyens.

Le reportage de la rédaction

Ce samedi, de 10h à 17h, les quatre campus de l’IMEA (Besançon, Pontarlier, Montbéliard et Vesoul) de la chambre de commerce Saône-Doubs ouvrent leur porte au public. Un temps précieux pour découvrir les formations et la pédagogie dispensées dans cette école consacrée aux métiers du commerce et de la vente.

Dans cette structure, qui forme de nombreux jeunes, on dispense des formations en alternance BAC+2 et BAC+3 reconnues par l’état. Les savoir-être et savoir-faire sont au cœur des connaissances et des apprentissages apportées par une équipe pédagogique, composée également d’intervenants professionnels extérieurs, mobilisée  autour de la transmission et du partage avec leurs étudiants. Une approche qui semble convenir à la nouvelle génération, consciente que cette  pratique « est la meilleure des écoles »  et « une insertion plus que certaine sur le marché de l’emploi ». Comme le confirme Françoise Sanchez, directrice de l’école IMEA, le taux d’employabilité des jeunes à l’issue de leur cursus de formation est de 83%.

Remi et Charline

Agés de 19 ans et 20 ans, les deux étudiants sont respectivement en 2è et 1er années de formation. Rémi, une fois son diplôme en poche l’été prochain, devrait confirmer un BAC+3 dans le domaine du marketing sportif. Charline se laisse encore un peu de temps pour envisager la suite. Pour ces deux jeunes, la vente et le commerce sont leur quotidien. Rémunérés, ils alternent chaque semaine temps théorique et pratique. C’est d’ailleurs ce qu’ils sont venus chercher. Les études dans une salle de classe, sur une table, devant un ordinateur, ils n’en veulent plus. Comme beaucoup de jeunes adultes de leur âge, ils veulent être complément acteurs de leur formation. Faire, apprendre, se débrouiller, commencer à gagner sa vie, côtoyer et se former aux côtés de professionnels, c’est ce qui les a poussés à franchir le pas et les portes de l’IMEA de Pontarlier par exemple. Ils ne le regrettent pas et semblent s’épanouir dans cet univers qui permet de se construire et de grandir professionnellement et personnellement.

Le reportage de la rédaction  : Rémi, Charline et Françoise Sanchez

Elles font la fierté de tout un club. Les pontissaliennes Coralie Hitier (14 ans) et Melora Lelandais (16 ans) rejoignent l’équipe de France junior de roller derby. La bonne nouvelle est tombée il y a quelques semaines. Leur passion et leur investissement ont payé.

ROLLER DERBY 3

 

Les deux adolescentes, licenciées au Roller Skate Pontarlier,  ont décroché leur billet lors d’un stage de sélection qui s’est tenu en décembre dernier à Dijon. Bien évidemment, tout se mérite. C’est en chaussant leur patin à rouletteS six à sept heures par semaine que les deux sportives peuvent désormais évoluer au plus haut niveau.  Pour conserver leur place, Il faudra maintenir les efforts en participant tous les deux mois à des stages, en France ou à l’étranger,  avec les Bleues. Entre deux et cinq jours d’entraînement seront proposés lors de ces grandes échéances nationales. Le prochain rendez-vous se tiendra les 19 et 20 février à Valence

La Coupe du monde 2023 au Canada

Coralie et Melora peuvent compter sur le soutien et l’accompagnement de toute leur famille. Ces dernières sont prêtes à tous les sacrifices pour que leurs enfants s’épanouissent pleinement dans cette discipline. Dans la ligne de mire, la Coupe du Monde de roller derby junior qui se tiendra en août 2023 au Canada. Tout le Haut-Doubs croise les doigts.

ROLLER DERBY MAMAN

L'interview de la rédaction : les mamans Pamela Hitier ( présidente du club) et Sabrina De Oliveira ( membre du comité)

Depuis la rentrée scolaire de l’automne dernier, au lycée Jules Haag de Besançon, dans le cadre d’une nouvelle option, baptisée EPPCS, qui a vu le jour cette année, une classe de première, sous la houlette de Stéphane Delerce, son professeur de sport, monte des projets ambitieux dans le but de parfaire ses connaissances dans le domaine du sport.

Outre, les sorties pédagogiques très intéressantes dans différentes structures – la prochaine aura lieu dans les locaux du centre de performance de la Groupama FDJ à Besançon – les ados se mobilisent autour de projets collectifs de grande envergure. Les prochains sont prévus cet automne et en 2023. Au programme une journée à Paris et un séjour aux Etats-Unis, en Californie du Nord. Si la culture prendra toute sa place lors du 1er déplacement, la pédagogie et la transmission de savoir seront les maîtres mots au pays de l’Oncle Sam. Effectivement, les jeunes apporteront leurs connaissances dans le domaine de l’entrainement sportif à des étudiants américains.

Un travail en commission

Pour mener ces deux initiatives, les jeunes participants travaillent en commission. Ils se voient confier des responsabilités et prennent conscience de l’importance du travail collectif et les difficultés inhérentes à la mise en place d’un projet (son organisation, son financement, … ). L’argent est bien entendu le nerf de la guerre. C’est la raison pour laquelle le groupe, en plus d’organiser des actions d’autofinancement, lance un appel au sponsoring. Les entreprises qui souhaitent soutenir ces jeunes peuvent se faire connaître en contactant le lycéen responsable Quentin Péguillet : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou son professeur Stéphane Delerce : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le reportage de la rédaction

C’est un établissement unique en France. A Mouchard, les compagnons du Tour de France proposent une démarche pédagogique, ancestrale, qui prépare les jeunes à un métier. Et ce,  dans les domaines aussi variés que la charpente bois, la couverture-zinguerie, la maçonnerie-taille de pierre, la menuiserie, l’ébénisterie, la plomberie et la plâtrerie – peinture.

Un enseignement professionnel qui permet à ces apprentis de passer un CAP, un bac professionnel et un brevet des métiers en se déplaçant en France ou hors de l’Hexagone. Le voyage fait partie intégrante de la formation du futur professionnel et de l'adulte en devenir.  Libre ensuite à tout un chacun de se lancer dans une aventure humaine et professionnelle de cinq à sept années supplémentaires. Le suivi et les apports théoriques et pratiques sont assurés par des compagnons, que l’on appelait auparavant des maîtres.  C’est ainsi que l’on se transmet de génération en génération des savoir être et des savoir-faire. Une transmission de compétences et de savoirs pratiques et théoriques,  qu’apprentis et formateurs chevronnés effectuent. Le réseau dans lequel évolue le jeune est bienveillant, structuré et avide de partager. Les résultats sont des plus performants puisque le taux d’employabilité, à la fin d’un des cursus de formation, est de 85%.

Faire le tour de France

S’inscrire dans cette démarche de formation est un véritable sacerdoce. Cela démontre tout un pan intéressant de la personnalité du jeune. L’envie de pratiquer et d’apprendre à travers toute la France, de multiplier les contacts, de tisser du lien social avec ses pairs, … sont très appréciés et donnent à la nouvelle génération une carte de visite extraordinaire. A l’issue d’un temps de formation plus conventionnel, pourrait-on dire, le jeune homme  ou la jeune femme peut s’engager dans un véritable tour de France professionnel, qui durera entre 5 et 7 ans supplémentaires. Des expériences plus que formatrices qui ne passeront jamais inaperçues. Apprendre les rouages du métier, se constituer sa boîte à outils, s’ouvrir aux autres, échanger,… une démarche intellectuelle qui devrait inspirer de nombreux autres établissements, tellement éloignés des réalités du quotidien.

400 jeunes et adultes en formation accueillis

La structure jurassienne, implantée à Mouchard, accueille actuellement 400 jeunes et adultes en formation. Des effectifs intéressants, mais qui ne permettent pas de répondre aux besoins des entreprises. Ce samedi, une journée porte ouverte virtuelle est organisée à 10h30. Une autre se tiendra le 26 mars. Enfin, des journées en présentielle sont prévues les samedi 12 février et 16 avril de 9h à 16h.

L'interview de la rédaction

 

Trois amies d’enfance, Célia, Ema et Lisa, originaires du Doubs,  se préparent pour l’Europ’Raid, un rallye sportif et solidaire qui se déroulera du 30 juillet au 20 août. Au cours de ce périple les près de 300 équipages, soit environ 900 personnes,  traverseront 20 pays européens. 10.000 kilomètres seront à parcourir durant ces 20 jours de course. Soit 450 kilomètres quotidiens. En plus de cela, leur bolide, une 205, devra contenir 70 kilos de matériel scolaire ou de produits d’hygiène qui seront redistribués dans cinq écoles de Bosnie, Macédoine, Albanie et Bulgarie.

Pour les trois jeunes femmes, âgées de 23 ans, l’envie de se lancer dans un défi sportif et humanitaire explique cette détermination. Elles se sont fixées un budget de 6800 euros. Pour l’atteindre, elles ont prévu d’organiser des opérations lucratives, mais le trio est également à la recherche de sponsors. Les particuliers qui souhaitent les soutenir financièrement ou offrir des produits ou du matériel peuvent se faire connaître. Pour entrer en contact avec les trois aventurières : rendez vous sur leur page Facebook : https://www.facebook.com/lesraidcomtoises ou leur cagnotte sur leetchi : https://www.leetchi.com/c/les-raidcomtoises-europraid-2022?fbclid=IwAR2ZnI2vfZI9DHdfXjK6ZgAms4t10femIqyc8KEoZynwoKzoKLzN1vWGmMM

Le reportage de la rédaction

Malgré le froid, nous avons  tous pu apercevoir des femmes et des hommes dans la rue vivant de la générosité de tous. Certaines animent les rues avec de la musique comme Mme A, qui a décidé de gagner sa vie grâce à sa musique, voyageant de ville en ville malgré les intempéries mais surtout malgré l’impassibilité des passants. Une impassibilité qui s’explique seulement par le manque d’intérêt ou le statut de la personne ?

Mme A, italienne de 48 ans, qui a décidé de vivre uniquement de musique, a élu domicile pour quelques jours dans notre ville à Besançon. Jouant de l'accordéon tout en chantant dans les rues du centre-ville, elle exprime son ressenti face à l’indifférence et un public absent. En effet, malgré les rues vivantes d’un mardi, on ne constate aucun intérêt malgré une musique enjouée (photo). Pire encore, d’après Mme A les Bisontins auraient une attitude hautaine envers elle du fait de son activité,  attitude qu’elle ne comprend pas car,  pour elle,  “ les gens sont tous les mêmes au fond”. Une attitude qu’elle n’apprécie pas mais qui reste ancrée dans les rues.

Une envie forte de vivre de ce qu’elle aime.

Elle l’a affirmée plusieurs fois, ce qu’elle fait c’est ce qu’elle aime et tant pis si pour cela elle doit supporter les difficultés de la rue. Travaillant ainsi depuis plusieurs années, Mme A s’est habituée à la rudesse des rues, leur climat, le caractère des passants. Elle reste motivée à vivre de sa musique en partageant son temps entre des démonstrations de talent dans les rues et participer à une association : « La cité de la voix ». Des activités qui rapportent peu financièrement mais qui suffisent à son nécessaire pour vivre et la rendre heureuse.

En somme, pour la musicienne, les difficultés rencontrées dues à son travail dans la rue et le manque d’empathie des locaux  ne la font pas reculer face aux responsabilités de ses choix : vivre libre et heureuse de faire ce qu’elle aime.

Emma Bonnard, étudiante de l'Université de Franche-Comté, SLHS.

 

Jusqu’au premier tour de l'élection présidentielle, en avril prochain, Plein Air a décidé de donner la parole aux jeunes francs-comtois. En compagnie des étudiants en licence 3 Info’Com  de la faculté des lettres de Besançon, nous allons à la rencontre des 18-25 ans pour savoir ce qu’ils attendent du prochain Président de la République.

Cette semaine, c’est Chloé qui s’y est collée. Elle a échangé avec quatre étudiants en master d’histoire géographie. La santé et une véritable politique pour la recherche dans la lutte contre le cancer, la protection de l’environnement, le soutien au numérique, la  jeunesse, et notamment la condition étudiante, l’intégration des étrangers dans la société, la réduction des inégalités et le maintien des services de l’état partout en France sont évoqués. On écoute Pierrick (23 ans), Steven (22 ans) et Kevin et Nathan (21 ans).

Le reportage de Chloé et de la rédaction

Le commissariat de police de Besançon fait savoir qu’un recrutement de cadets de la République est en cours. Cinq postes sont à pourvoir dans le département du Doubs, un seul dans le Jura. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 mars 2022. Les dossiers sont accessibles sur le site www.devenirpolicier.fr. Les sélections se dérouleront dans la continuité des inscriptions afin de permettre une incorporation le 1 er septembre 2022.