Depuis combien de temps êtes-vous engagé politiquement, et pourquoi avoir choisi le Parti Socialiste ?
"J’ai débuté mon engagement militant il y a une dizaine d’années. J’étais étudiant à la fac de lettres de Besançon. On avait vécu des années compliquées avec la réforme autonomie des universités, d’ailleurs avec une ministre nommée Valérie Pécresse, et il y avait eu une grosse mobilisation tant des étudiants que du personnel. C’est comme ça que j’ai rejoint un syndicat étudiant, l’UNEF, le principal syndicat étudiant à l’époque. Et au sein de l’UNEF j’ai croisé des jeunes qui étaient engagés en politique dans différents partis. Certains étaient au mouvement des jeunes socialistes à l’époque, mais aussi d’autres membres des jeunes communistes, du NPA, de Lutte Ouvrière. Mais comme j’avais de bonnes affinités avec les membres des jeunes socialistes, et comme je me retrouvais dans leurs propositions, dans leurs valeurs, assez proches des miennes, j’ai rejoint le MJS en automne 2011 au moment de la primaire qui a désigné François Hollande candidat de la présidentielle de 2012. Ce qui fait qu’actuellement, je vis ma troisième campagne présidentielle en tant que militant. Et j’ai aussi un grand-père qui a été pendant de longues années syndicaliste à Force Ouvrière dans le Pays de Montbéliard. Il a lui-même longtemps été membre de la SFIO. Il y a aussi d’autres membres de ma famille engagés dans le monde ouvrier dans le Pays de Montbéliard. C’est donc autant par mon entourage familial et l’ouverture que j’ai eu au militantisme lors de mes études, que je me suis engagé."
Aujourd’hui, en quoi un jeune peut-il se retrouver dans la politique du Parti Socialiste et d’Anne Hidalgo ?
"Tout d’abord, je pense que les jeunes aujourd’hui ont beaucoup de difficultés via Parcoursup. Que va-t-on faire après le BAC ? Il y a beaucoup de jeunes qui ne savent pas quelles études choisir, certaines filières sont verrouillées, notamment la médecine avec le numérus clausus. Et du coup on n’arrive pas à former assez de professionnels, et des médecins de l’Europe de l’Est s’installent. Je n’ai strictement rien contre eux, d’ailleurs l’Union Européenne et l’ouverture sont des valeurs que je prône. Mais on voit que beaucoup de jeunes ont du mal à s’insérer dans le monde du travail. Ça a été mon cas aussi, même avec un Bac+5 en lettres, comme je ne voulais pas aller du côté de l’enseignement, les débouchés étaient assez compliqués dans cette filière. Ce qui m’intéresse pour les jeunes, c’est l’aide à l’orientation, au premier emploi, et la réforme de Parcoursup. Dans son programme, Anne Hidalgo propose aussi une hausse du Smic comme tous les candidats de gauche. Nous pensons que les jeunes qui entrent sur le marché du travail doivent par ailleurs avoir un accompagnement avec une personne plus âgée. Et nous pensons que pour les métiers les plus pénibles, on doit partir à la retraite plus tôt. Aujourd’hui, Emmanuel Macron tient le même discours que Nicolas Sarkozy en 2012. Il nous parlait de repousser l’âge de la retraite à 65 ans, qu’il faudrait travailler plus longtemps. Emmanuel Macron nous dit exactement la même chose aujourd’hui. Alors qu’on sait très bien qu’après 55 ans, quelqu’un qui perd son travail a du mal à en retrouver un."
Certains candidats se sont positionnés sur le droit de vote à 16 ans. Anne Hidalgo est favorable à cette idée. Qu’en pensez-vous à titre personnel, et quel ressenti avez-vous auprès des autres jeunes socialistes ?
"Je suis totalement pour. Après tout, à 16 ans, on estime qu’on est assez vieux pour être condamné si on commet un crime ou un délit. On considère qu’on est suffisamment âgé pour se marier, si on est émancipé par ses responsables légaux. Au collège et au lycée, il y a déjà un apprentissage de la vie civique. Il y a l’élection des délégués de classe, le conseil de vie lycéenne. Je pense que le lycée, à 15-16 ans, c’est vraiment le tournant où on apprend plein de choses. Donc si on considère qu’à 16 ans on est responsable pour un certain nombre de choses, et pour des mauvaises actions, je pense qu’on est suffisamment responsable pour élire ses représentants de la même manière que les personnes de plus de 18 ans. Après évidemment, ça doit s’accompagner d’une formation et d’une éducation civique renforcée à l’école, notamment au lycée. Parce qu’on voit bien qu’aujourd’hui, qu’il y a un grand nombre de jeunes de 18-25 ans qui ne votent pas ou sont abstentionnistes. Peut-être qu’ils voient les élus comme lointains, ou négligent l’impact que cela peut avoir dans leur quotidien. Il y a un grand nombre de jeunes qui ne connaissent pas forcément les compétences des départements et des régions, qui sont des leviers très importants pour la jeunesse. Peut-être qu’il faut expliquer davantage les compétences des collectivités locales, et de chaque élu. Donc le droit de vote à 16 ans, je suis totalement pour, à condition que l’éducation civique soit renforcée."
Est-ce que localement vous ressentez un fort engouement autour d’Anne Hidalgo, et quels pourraient-être les atouts, les arguments, qui pourraient permettre aux jeunes de se mobiliser aux urnes en avril prochain ?
"La mobilisation est beaucoup moins importante que ce que j’ai pu vivre en 2012 avec François Hollande et même en 2017 avec Benoît Hamon qui avait des propositions dont on parlait beaucoup, comme le revenu universel, les perturbateurs endocriniens, etc. J’ai l’impression qu’Anne Hidalgo, comme les sondages la donnent derrière d’autres candidats de gauche, j’ai cette sensation que la presse nationale ne se fait pas autant l’écho de sa campagne que celle d’autres candidats de gauche. Donc même s’il y a des propositions que je vous ai cité dans lesquelles les jeunes et les moins jeunes peuvent se reconnaître, et bien force est de constater qu’il n’y a pas un écho ou un enthousiasme flagrant. Parce qu’on sort d’une épidémie de deux ans de Covid aussi, et qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont peut-être pas l’impression que les élections soient leur priorité absolue, et que la guerre en Ukraine parasite actuellement un peu le débat publique et politique. J’ai du mal à sentir cette mobilisation aussi forte qu’elle l’a été par le passé. Pour moi, ce qu’il faudrait pour que ça rebondisse, ce serait peut-être une vraie confrontation d’idée, pourquoi pas dans les établissements universitaires comme des amphithéâtres, ou dans des cafés, des brasseries, et même dans la presse nationale et locale, sur des thématiques qui parlent beaucoup en cette période, comme la jeunesse, l’emploi, l’écologie, etc. Ces endroits seraient propices car beaucoup de gens y passent, et ça permettrait de toucher ce public qui ne va pas de lui-même assister à des meetings ou des réunions publiques."
Quelle qualité ferait d’Anne Hidalgo une bonne présidente de la République ?
"Je pense que pour être président de la République, il faut avoir des compétences dans beaucoup de domaines. Qu’Anne Hidalgo soit à la tête d’une collectivité importante, la ville de Paris, la capitale, fait qu’elle a cette expérience et cette compétence de gestion. Je pense que c’est une qualité pour être présidente de la République."
Avec les championnats de France en ligne mire, le club sauvegarde Besançon forme des jeunes prodiges karatekas. Fondé en 2003 par Fodé Ndao, le club obtient en ce moment de très bons résultats.
Former les jeunes, leur donner un objectif dans un cadre de quartier difficile de Planoise, leur donner les savoirs pour s’accomplir en tant que sportif sont les clefs pour Fodé Ndao, fondateur et coach au Club Sauvegarde de Besançon. L’instruction de valeurs fortes favorise les bons résultats. Récemment à l’Open International Karaté Light Contact / Full Contact, le collectif bisontin a décroché une médaille d’or. Au dernier Championnat Ligue de Bourgogne Franche Comté Minime Cadet Senior Vétéran, il a raflé 21 médailles dont 9 en or.
Des valeurs humaines
La performance est importante mais n’est pas la priorité. La construction de compétiteurs est le fer de lance du projet du club. Dans un registre plus ludique, le projet ponctuel « Caravane des pieds d’immeuble » est mis en place pour transmettre les valeurs des sports de combat à tous les enfants. Bien plus qu’un club sportif, le Club Sauvegarde de Besançon est une association qui place l’humain au centre de ses préoccupations.
L'interview de la rédaction / Fodé Ndao
C’est en substance, ce qu’ont voulu nous signifier ces étudiants en 2è année de licence management du sport à la faculté des sports de l’université de Besançon. Dans le cadre de cette formation, ils apprennent à organiser des évènements. L’approche est complète puisque ces jeunes acquièrent des savoirs pratiques et théoriques dans les domaines de l’animation, de la communication, de la logistique, …. . Autant de champs de compétences indispensables pour proposer des séjours touristiques et/ou sportifs à différents publics dans un cadre professionnel.
Le projet Rouss’trip : un stage zéro empreinte carbone
C’est le nom que ces neuf étudiants ont donné à leur projet collectif. Leur mission : organiser un séjour de deux jours dans le massif du Jura à la rencontre de la flore et de la flaune locales, tout en transmettant des valeurs liées à la protection de l’environnement. C’est donc à partir de ce cahier des charges précis, donnés par leurs enseignants, que le groupe a pensé et réfléchi ce séjour. Le public était tout trouvé puisque ce sont les autres étudiants de la promo qui ont joué les participants. Les activités ont été savamment choisies, tout comme l’organisation de la vie collective. Au menu ; ski alternatif, balade en raquettes, biathlon mais aussi interdiction d’utiliser les remontées mécaniques, les téléphones portables, les voitures, … . Un effort a également été consenti au niveau du tri des déchets et de l’utilisation des emballages. Un compost a même été produit. Les jeunes le reconnaissent, en plus d’avoir
Le reportage de la rédaction
Ce lundi, une nouvelle étape a été franchie dans la lutte contre l’épidémie de covid-19. Le masque n’est plus obligatoire dans pratiquement tous les lieux clos et le pass vaccinal n’est plus demandé également. En revanche, l’obligation demeure toujours dans les transports collectifs, les hôpitaux et les Ehpad.
Ce matin, à Besançon, devant le lycée Claude-Nicolas Ledoux, les lycéens ne cachaient pas leur satisfaction de voir cette mesure suspendue. Néanmoins, ces jeunes gens trouvent cette décision prématurée. Alors que l’épidémie connaît un nouveau rebond. Ces lycéens en sont convaincus, « l’approche de l’élection présidentielle a sans doute poussé le gouvernement et Emmanuel Macron à prendre cette voie ».
Même s’ils s’attendent à un retour du port du masque dans les prochains jours, ces élèves de terminale apprécient de pouvoir de nouveau étudier avec cet objet en moins. Ils l’admettent bien volontiers, « de nouvelles habitudes doivent être prises’ et son absence surprend. « J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose ce matin » conclut une jeune fille.
Le reportage de la rédaction / des jeunes devant un lycée bisontin
Les étudiants en BTS Agricole du lycée de Dannemarie-sur-Crête ont excellé lors de leur passage au salon de l’agriculture à Paris. Ils ont décroché, avec Oribelle, leur montbéliarde, âgée de 3 ans, le 1er prix de la 1ère section du groupe des Races laitières au concours général agricole. L’équipe a participé à plusieurs épreuves : manipulation de l’animal, rédaction d’un article, animation de la stalle, grand oral. L’équipe s’est particulièrement démarquée par une prestation orale originale inspirée de Tartuffe, en échos aux 400 ans de la naissance de Molière
Ce groupe a du cœur et du caractère. Ce dimanche, les U19 du CA Pontarlier football ont réalisé un très bon match nul (0-0) contre Torcy. Ces belles performances, dans un championnat des plus relevés, laisse encore au groupe de Romain Pogeant, la possibilité de croire en son maintien. Le match du 20 mars, face à l’ASPTT Dijon, la lanterne rouge, n’est pas à négliger.
Ce jeudi 10 mars, le lycée Jeanne d’Arc de Pontarlier organise, en présentiel, son forum des métiers à destination des élèves de 3è qui devront exprimer leurs vœux pour leur poursuite d’études durant le 3è trimestre de cette année scolaire. Une première démarche devra être effectuée pour les conseils de classe du 2è trimestre.
Pour cette nouvelle édition, 230 collégiens du Haut-Doubs sont attendus à Pontarlier. Grâce à l’organisation mise en place par l’établissement scolaire, qui s’appuie sur son fort réseau de partenaires, 55 professionnels seront présents. Philippe Besson et son équipe ont décliné sept pôles : sécurité, métiers du bien être et de l’animation, social, soins et petite enfants, restauration, alimentation et agriculture, vente, bâtiment, presse et communication
A la rencontre des professionnels
Durant cette journée, les adolescents partiront à la recherche d’information, échangeront et évoqueront avec leurs différents interlocuteurs les parcours et les études qu’ils ont suivis pour exercer le métier qui est le leur aujourd’hui. Au lycée Jeanne d’Arc, l’emploi du temps des élèves prévoie des séquences de formation et d’apports théoriques et pratiques sur tout ce qui concerne les domaines de l’orientation et de la formation. Les jeunes apprennent à rédiger une lettre de motivation, écrire un CV, et répondre à un entretien. Des savoir-être et des savoir-faire si précieux en cette période où les jeunes ont besoin d’être encore plus armés pour convaincre et trouver leur voie.
L'interview dec la rédaction / Philippe Besson
Les organisateurs ont pris la décision d’annuler la Transju’Jeunes qui devait se tenir le 16 mars prochain dans le massif du Jura. Le faible enneigement sur la station des Rousses et les conditions météo clémentes attendues sont à l’origine de cette décision.
Depuis plus de 30 ans, cet évènement accueille de très nombreux jeunes, âgés de 7 à 19 ans, passionnés de ski de fond. L’organisateur donne rendez-vous à son public en 2023, le 25 janvier plus précisément.
Ce week-end, Nancy accueillait la 3è étape du circuit interrégional jeunes de badminton,. Six doubistes étaient au rendez-vous. Ils sont licenciés au Volant Bisontin et au badminton Val de Morteau. On notera la belle prestation du Bisontin Côme Daval qui remporte sa finale. Il décroche également l’argent en double homme avec son partenaire alsacien. Une performance qui lui ouvre les portes du circuit Elites Jeunes à Nantes du 25 au 27 mars.
D’autres bons résultats sont à noter. La finale 100% doubiste chez les cadets qui a vu la victoire du Mortuacien Arthur Tatranov. On notera également la victoire d’Anastasya Tatranov en simple dame poussine.
La compétition se poursuit ce week-end à Voiron (38) pour un top élite nationale. Quatre jeunes champions bisontins et mortuaciens seront alignés.
Dans un souci d’ouverture culturelle et de développement social, physique et intellectuel de ses élèves, le collège Victor Hugo propose, en partenariat avec le Conservatoire du Grand Besançon, une classe à horaires aménagés de danse classique et contemporaine. Les premiers cours ont déjà été donnés, mais l’établissement scolaire prépare d’ores et déjà la prochaine rentrée scolaire. A ce sujet, une réunion d’information se tiendra le 3 mars prochain, à 17h30, au sein du collège bisontin.
Pour les jeunes pratiquants, les horaires de cours sont allégés afin de leur permettre de pratiquer leur passion. Ainsi, il est procédé à la suppression hebdomadaire d’une heure de cours en mathématique, français et sport. Le lundi après-midi, à partir de 14h, le jeudi après-midi à partir de 15h et le vendredi après-midi, les élèves, encadrés par leur professeur de sport et un professeur du conservatoire, découvrent et pratiquent cette discipline. Comme tiennent à le souligner les adultes, l’objectif n’est pas de faire de ces adolescents des danseurs experts, mais des pratiquants passionnés, avides de découverte, bien dans leur corps et leur scolarité.
Mieux se connaître
Les organisateurs ont constaté les bienfaits de cette discipline sur leurs jeunes apprenants. La confiance en soi, l’estime de soi, le respect et la tolérance sont autant de qualité qu’elle permet de développer. Cette année scolaire, durant le premier trimestre, une classe entière de sixième s’est vu imposer la participation à ces cours, tous les vendredis après-midi. Il en est ressorti une mutation dans les comportements et une bien meilleure ambiance de classe. Un joli et enrichissant spectacle a conclu cette période. En plus des collégiens, des personnes en situation de handicap ont été associés à ce projet.
Comment s’inscrire ?
Cette initiative s’adresse à tous les élèves de CM2 de l’académie de Besançon. Pour rejoindre le collège bisontin, il suffit d’indiquer son choix, jusqu’au 10 mars, au directeur de son école. La motivation du jeune sera ensuite évaluée, ainsi que ces compétences en la matière. Il est précisé que l’établissement ne recherche pas des pratiquants chevronnés, mais des élèves passionnés, ayant quelques compétences en la matière néanmoins.
L'interview de la rédaction : M. Filo, principal du collège Victor Hugo de Besançon