C’est dans un contexte familial très compliqué que s’est joué, ce lundi, dans la journée, le drame de Grand’Combe Châteleu. Une mère de famille de 50 ans a tué ses deux filles jumelles de 7 ans, avant de se donner la mort. Selon les investigations menées, les enfants, comme l’adulte, sont décédés par asphyxie. La mère a néanmoins essayé de se suicider par pendaison, mais son acte funeste a échoué. Il est apparu qu’une partie du câble électrique, accroché après une poutre, a rompu. L’autre partie a été découverte au niveau du cou de cette dernière.
Les voies respiratoires scotchées
A leur arrivée, les enquêteurs ont relevé que les voies respiratoires de cette femme étaient scotchées au niveau du nez et de la bouche. L’autopsie du corps des enfants a révélé que les deux fillettes étaient décédées par ‘syndrome asphyxique’, sans pouvoir davantage donner de précisions. Des analyses complémentaires sont en cours. Il sera notamment procédé à une analyse toxicologique pour savoir si les deux fillettes ont été droguées. Dans ces conditions, l’hypothèse d’un homicide prémédité par la mère est privilégiée. Précisons également qu’aucune trace de violence n’a été trouvée sur son corps. Seul un petit hématome a été constaté au niveau de l’arrière du crâne de l’une des deux enfants.
Un couple déjà connu de la justice
Une séparation douloureuse pourrait expliquer cet acte. Le couple, qui vivait ensemble depuis 20 ans, s’était séparé en 2021. Un rappel à la loi avait été formulé à cette femme, en septembre 2022, suite à des appels malveillants, qu’elle destinait à son ex-mari. La situation s’était apaisée depuis, mais cette personne manifestait une grande inquiétude quant à sa situation financière. La fin du contrat de son mari en Suisse, et l’éventualité d’une réduction de la pension alimentaire de ce dernier était également devenu un souci. L’enquête se poursuit. Les proches vont notamment être entendus pour savoir si des signes avant-coureurs auraient pu laisser penser à un tel acte.
Suite à leur participation, samedi soir, à une manifestation, organisée par un groupuscule d’extrême droite à Romans-sur-Isère, après la mort de Thomas, poignardé lors d’une fête à Crépol, six personnes, âgées de 18 à 25 ans, ont été condamnées, lundi, à des peines allant de six à dix mois de prison ferme.
Deux habitants du Doubs se trouvaient dans ce groupe. Ces jeunes gens ont été condamnés pour « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences » ou de « dégradations ». Cinq ont également été condamnés pour « violence » sur policier.
C’est un drame qui a été découvert ce lundi soir à Grand’Combe Chateleu, près de Morteau, dans le Haut-Doubs. Une femme et deux fillettes, âgées de 7 ans, ont été retrouvées sans vie dans leur habitation. Une enquête criminelle a été ouverte. Les investigations se poursuivent. Des autopsies vont être réalisées ce mardi. Elles permettront de faire toute la lumière sur ce drame.
Lors d’un nouveau procès pour agression sexuelle, une peine d’emprisonnement de deux ans a été requise à l’encontre de Nordhal Lelandais, le tueur de Maëlys. Il comparaissait devant le tribunal de Charleville-Mézières pour une agression sexuelle commise sur l’une de ses petites cousines, âgées de 14 ans au moment des faits, en 2017. La décision doit être rendue le 12 janvier prochain.
Après Eric Dupont-Moretti, c’est au tour d’Olivier Dussopt de comparaître devant la justice. A partir de ce lundi, et jusqu’à jeudi, il est appelé à s’expliquer devant le tribunal correctionnel de Paris pour des soupçons de favoritisme liés à un marché public passé en 2009, lorsqu’il était maire de la commune d’Annonay. Il est poursuivi par le Parquet national financier. En cas de condamnation, il devra démissionner de son poste au gouvernement.
Nordhal Lelandais, le meurtrier de la petite Maëlys, condamné à la perpétuité, et à vingt ans de réclusion pour le meurtre du caporal Arthur Noyer sera jugé, ce lundi, en correctionnelle, pour une agression sexuelle sur l’une de ses petites cousines. Il comparaîtra, à huis clos, devant le tribunal de Charleville-Mézières. Les faits remontent en mars 2017, lorsque la victime avait 14 ans.
Les investigations concernant les tirs, survenus les 16 et 17 décembre 2022, dans le quartier Planoise, ont donné leurs premières informations. Rappelons que, sur fond de trafic de drogue et de guerre de territoire, deux salves de tirs ont eu lieu. Elles ont été menées par deux clans différents.
Lors de la première journée, un jeune de 15 ans a été touché à la cuisse. Le lendemain, un autre mineur, du même âge, a trouvé la mort après avoir été touché au thorax. C'est grâce à la découverte d'un garage, devant lequel deux mineurs ont été visés, provoquant le décès de l’un d’eux,que les investigations ont avancé. Les enquêteurs ont découvert à l’intérieur deux scooters, ayant servi à la première attaque, celle du 16, et différents autres matériels et affaires probants.
Le commanditaire présumé déjà incarcéré
Ce travail d’enquête a permis l’interpellation d’un adolescent de 15 ans, soupçonné d’être l’auteur des tirs, non mortels, du 16 décembre, et trois autres majeurs, grâce à l’étude de traces ADN, laissées sur les affaires saisies dans le garage. Un cinquième homme, placé en détention, dans le cadre d’un autre dossier, serait également impliqué. Il serait le commanditaire de cette action punitive. C’est à grâce à l’exploitation du téléphone portable du mineur et à une mise sur écoute, que les enquêteurs sont remontés jusqu’à lui. Ces hommes ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs ». Ils sont actuellement incarcérés en attendant leur procès. Le parquet de Besançon a demandé la disjonction de ces deux affaires. Concernant l’assassinat du 17 décembre, l’information judiciaire se poursuit. Pour l’heure, aucune mise en examen n’a été enregistrée.
Un procès dans les deux mois à venir
Le tireur, en l’occurrence le mineur, encourt une peine de 20 ans d’enfermement. En fonction des décisions de justice, qui tomberont dans le courant de la semaine prochaine, les procès se tiendront dans les deux mois à venir. Le mineur sera présenté à un juge des enfants. Les majeurs comparaîtront devant le tribunal correctionnel.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon
Concernant l’affaire Théo Decouchan, âgé de 23 ans, au moment des faits, dont le corps avait été retrouvé au domicile d’une jeune femme de 18 ans à Oiselay-et-Grachaux, en Haute-Saône, le 6 décembre 2021, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon fait savoir que cette dernière fait l’objet d’une ordonnance de mise en accusation. Le juge d’instruction a jugé que les charges à son encontre étaient suffisantes. Dans ces conditions, elle sera jugée devant la cour d’assises de Haute-Saône pour l’homicide volontaire du jeune homme.
L’information judiciaire a permis d’établir que ce dernier est décédé dans la nuit du 29 au 30 novembre 2021 après avoir reçu un coup de couteau au niveau du ventre, perforant son foi, et avoir été étranglé avec le cordon de la robe de son agresseuse. Malgré ces agissements et cette violence, la jeune femme quitte le domicile et laisse le corps pour se rendre à Bordeaux, où elle rejoint un petit ami, rencontré sur les réseaux sociaux. Elle sera vue sur les caméras d’une station-service de Devecey entrain de faire le plein. Elle utilisera également à plusieurs reprises la carte bancaire du jeune homme, jusqu’à son interpellation, suite à l’alerte lancée par la mère de la victime.
Une personnalité complexe
Au cours de ces entretiens, un premier expert psychiatre évoque des traits psychopathiques, avec égocentrisme, amoralité et vénalité. Une contre-expertise parle d’une personnalité caractérielle, avec une immaturité affective préoccupante, qui générerait beaucoup d’impulsivité dans son comportement. Cet expert, contrairement à son prédécesseur, a considéré qu’il n’y avait pas d’altération du discernement au moment des faits. La défense a dix jours pour interjeter appel de la décision de justice. La prévenue, qui est toujours en détention à Dijon, encourt 30 ans de réclusion criminelle.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon
L’appel à témoins lancé dernièrement par le Procureur de la République de Besançon, dans le cadre des faits de pédophilie impliquant trois frères, dans les secteurs d’Arguel et de Larnod, se poursuit. Depuis sa médiatisation, deux personnes ont contacté le parquet bisontin. Un autre dossier suit également son cours. Il s’agit d’une affaire identique, impliquant un ancien instituteur, ayant exercé à Vorges-les Pins. Les faits sont prescrits, mais l’enquête préliminaire n'a pas dit encore son dernier mot.
La brigade de recherche de la compagnie de Pontarlier est parvenue à mettre hors d’état de nuire deux malfrats, originaires de Moldavie, qui seraient impliqués dans une série de cambriolages, survenue dans le Haut-Doubs, depuis avril dernier. Soit douze faits au total. Ces deux hommes, qui avaient commis un nouveau vol, le 21 novembre, à Labergement-Sainte-Marie, ont été interpellés le jour suivant à Métabief.
Des objets, issus de leur dernier larcin, ont été retrouvés dans leur véhicule, ainsi que du matériel. Le parquet a demandé leur placement en détention provisoire dans le cadre d’une comparution à délai différé. iLe temps de faire toute la lumière sur les agissements de ces personnes, qui pourraient faire partie d’un réseau de délinquance organisée. Ils seront jugés le 8 janvier 2024. Ils sont pour l'heure, en détention provisoire. Dans le même temps, un troisième individu a été interpellé en Suisse Romande.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux