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Ce lundi a débuté la deuxième et avant dernière semaine du procès de Nordhal Lelandais, le tueur présumé de Maëlys. L’après-midi a été marqué par les témoignages de la famille de la petite victime. Au cours de l’audience, la grande sœur de Maëlys, âgée de 17 ans, s’est adressée à Lelandais et lui a demandé d’avoir « le courage et la dignité de parler ».

Elle a également souhaité savoir s’il avait violé sa sœur. Il a répondu « non ». Précisons  qu'au cours de l'audience,  Lelandais a reconnu  avoir des penchants pédophiles. Ce qui n'avait jamais été le cas jusqu'à présent. Le procès reprendra ce mardi matin à 9h.

Suite à des agressions entre bandes de jeunes, survenues depuis le 4 février dernier, 71 CRS ont été appelés en renfort à Dijon, dans le quartier sensible de Fontaine d’Ouche. Des agressions sont apparues ces derniers jours dans le milieu scolaire.

Ce sont des informations diffusées sur les réseaux sociaux qui ont mis le feu aux poudres.  Des interpellations ont été effectuées. Cette présence policière se poursuit ce lundi. Les autorités craignent une escalade de la violence dans la capitale régionale.

Jeudi, vers 21h, rue de Velotte, à Besançon, lors d’un contrôle, une patrouille de police a identifié un conducteur de 24 ans qui n’était pas titulaire du permis de conduire. Après vérification, il est apparu que le véhicule n’était pas assuré et que le contrôle technique n’était pas valide. Le jeune homme faisait également l’objet d’une fiche de recherche. Il a été placé en garde à vue.

Jeudi, vers 17h30, à Besançon, un homme de 18 ans a été interpellé dans le secteur de Planoise, au niveau d’un arrêt de tramway, rue de Dijon, conformément aux réquisitions du procureur de la République. Il a été placé en garde à vue. A la vue des policiers, il s’est débarrassé d’un sachet de grande taille, contenant des produits stupéfiants ( 9 tubes de cocaïne et 7 sachets d’herbe de cannabis) et des billets de banque (150 euros).

Une automobiliste de 44 ans devra s’expliquer le 19 mai prochain. Jeudi, vers 7h, elle a percuté le véhicule, occupé par deux femmes, boulevard Blum. Le contrôle d’alcoolémie effectué laisse apparaître un taux de 1,74 gramme d’alcool dans le sang. Elle a été placée en garde à vue. On ne déplore aucun blessé. Lors de son audition, la mise en cause a reconnu avoir bu deux grandes bouteilles de vodka et une bouteille de rosé à trois au cours de la soirée du 2 au 3 février.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, quatre individus, âgés entre 23 et 31 ans,  ont été interpellés dans le Haut-Doubs, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte à la Juridiction interrégionale spécialisée de Nancy, pour des faits de participation à une association de malfaiteurs. Les quatre hommes ont leur résidence habituelle en Franche-Comté. Ils étaient tous activement recherchés pour des faits notamment de vol avec arme en bande organisée, association de malfaiteurs, enlèvement et séquestration ou trafic de produits stupéfiants.

L’un d’eux faisait l’objet d’un mandat d’arrêt dans le cadre de l’information ouverte à la suite du vol de métaux précieux, commis sous la menace d’armes à feu, dans un atelier, à Châtillon-le-Duc, au mois de mai 2019. A l’issue de leur garde-à-vue, les quatre suspects ont été mis en examen notamment pour participation à une association de malfaiteurs, détention d’arme, détention de faux documents administratifs et trafic de produits stupéfiants. Ils ont été placés en détention provisoire.

L’homme de 33 ans, soupçonné d’avoir donné quatre coups de couteau à sa petite amie, âgée de 18 ans, dans la nuit de lundi à mardi à Besançon a été mis en examen pour tentative d’homicide par conjoint. Il a été placé en détention provisoire. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. L’examen médico-légal a fait apparaître quatre coups, donnés avec un couteau, à la cuisse et à l’abdomen.

L’individu a tenté de se défendre en expliquant qu’il avait été menacé par sa compagne, mais aucune plaie de défense n’a été constaté lors de l’information judiciaire. Lors de son audition, le trentenaire a expliqué qu’il n’a pas supporté le désir de sa victime de le quitter.

L'interviex de la rédaction / Etienne Manteaux

Ce lundi après-midi, un protocole de transaction entre la ville de Besançon et le parquet du tribunal judiciaire de Besançon a été signé, dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance. Tags, dégradations, dépôt sauvage, toutes ces infractions constatées par des policiers municipaux pourront dès maintenant faire l’objet d’une transaction proposée par la mairie, sous réserve d’être ensuite validées par le parquet.

 

Réparer sa faute tout en étant utile

Le parquet de Besançon et la Ville viennent de signer une convention qui formalise désormais la transaction. Cette alternative aux poursuites, prévue par la loi, s’applique aux contraventions et petits délits commis par des individus majeurs au préjudice de la Ville et constatés par les policiers municipaux. Dorénavant, lorsque des agents de police constatent des infractions, la mairie peut alors proposer au contrevenant deux solutions : la première consiste à réparer financièrement ce préjudice, alors que la deuxième est d’effectuer un travail non rémunéré pendant une durée maximale de trente heures.

 

Une dimension pédagogique

Cette transaction à but pédagogique est une alternative au travail d’intérêt général, et résulte d’une confiance établie entre la mairie et le parquet. « Il s’agit d’une alternative aux poursuites », explique Étienne Manteaux, le procureur de la République. « Cela évite le passage en audience publique et c’est moins stigmatisant ». L’objectif général étant de développer le travail non rémunéré qui a « une dimension pédagogique évidente » selon le magistrat. Et si le justiciable n’accepte pas la proposition qui lui est faite, son dossier est alors transmis au parquet en vue de poursuites pénales. Au total 40 à 50 TIG ou TNR (travail d’intérêt général ou travail non rémunéré) sont actuellement réalisés chaque année au sein des services de la Ville. La Justice souhaiterait gonfler ce chiffre et atteindre une centaine de TIG et TNR tous les ans.

Hier soir, vers 18h15, les sapeurs-pompiers se sont rendus rue de Dole, à Besançon, après la découverte d’un corps, sur la voie publique, derrière un grillage, en bordure de la RD 673. Sur place, les secouristes ont trouvé un corps en état de décomposition. La vice-procureur et le commandant de la sûreté départementale se sont rendus sur place. Il pourrait s’agir d’une femme de 64 ans, portée disparue depuis novembre 2021.

La garde à vue d’un homme de 44 ans a été prolongée. Dimanche après-midi, à Besançon, il a été interpellé alors qu’il se trouvait au volant d’un véhicule volé dans le quartier de Montrapon. Il se trouvait rue du Commandant Marceau. L’individu reconnaît avoir emprunté le dit véhicule à des jeunes de Montrapon devant le magasin « Le Petit Dépanneur ».