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La Ville de Besançon organise un stage, à destination des adultes, pour combattre ou atténuer les effets de  l’aquaphobie. Cette offre vient compléter les formations en natation et en sports de glace mises en place pour les enfants de 4 à 10 ans. Le stage aura lieu du 26 février au 1er mars, à partir de 9h, à la piscine La Fayette et comptera 5 séances de 45 minutes. Les inscriptions débutent ce lundi 29 janvier, à 10 heures.

Les informations pratiques sont consultables en ligne : https://www.grandbesancon.fr/infos-pratiques/sports-loisirs/piscines/

Face à la hausse des noyades, le gouvernement avait lancé en 2019 un plan « aisance aquatique ». Le ministère de l’Éducation nationale souhaite permettre à chacun de pouvoir nager en sécurité, dès le plus jeune âge, faisant de cet axe une des priorités de l’enseignement d‘éducation physique et sportive. Vendredi dernier, des écoliers d’écoles maternelles de Besançon ont participé à des séances d’aisance aquatique à la piscine Mallarmé. Avec pour objectif d’apprendre à adopter les bonnes réactions dans l’eau, permettant ainsi d’éviter du mieux possible les noyades.

 

1400 noyades en 2021

Les écoliers des écoles maternelles de Montrapon et Marchaux ont participé à des séances d’aisance aquatique, ce vendredi 3 février, à la piscine Mallarmé de Besançon. Une journée d’apprentissage à laquelle ont assisté Patrice Durand, directeur de l’inspection académique du Doubs, ainsi qu’André Terzo, conseiller municipal délégué à l’animation sportive. « Ce dispositif n’a pas vocation de leur apprendre à nager. C'est pour qu'ils soient tranquilles dans l'eau, qu’ils sachent comment se retourner, comment se comporter, quelle attitude adopter » souligne le conseiller municipal. Parce que les derniers chiffres en matière de noyades sont durs à lire. Plus de 1 400 noyades en 2021, dont 400 mortelles. Et parmi ces décès, 90 enfants de 6 ans. De ce fait, il paraît primordial que les enfants apprivoisent le milieu aquatique de la meilleure des façons.

« Pendant plusieurs jours, sur des créneaux de 45 minutes le matin et l’après-midi, les enfants développent cette aisance aquatique. On s'est aperçu que dès le lundi matin, quand ils sont arrivés, c'était relativement compliqué pour certains d’entrer dans l’eau. Regardez aujourd’hui, ils ont déjà une certaine aisance. La preuve, tous les enfants sont à l'intérieur du bassin ! » indique André Terzo, conseiller municipal délégué à l’animation sportive. « Avoir cette aisance dans l'eau, c'est pouvoir agir en conséquence. On sait très bien que la plupart des noyades sont dues à la panique » poursuit l’élu.

 

Comment bien se comporter dans l’eau ?

« Pour être à l'aise dans l'eau, il faut accepter de flotter. Tant qu'on n’a pas cette sensation de flottaison, qu’on accepte sans bouger, le reste de l'apprentissage de la natation n'a que peu d'intérêt. Puisqu'on va bouger mais non pas pour se déplacer, mais déjà pour se retrouver à la surface » souligne Maé Douablin, formatrice au Creps Bourgogne-Franche-Comté sur le site de Besançon. Sur les trois classes qui ont participé à ces sessions d’aisance aquatique, aucune n’a réalisé de stage de natation dans le cadre de l’école. Et même si certains écoliers ont peut-être une piscine à la maison, où vont à la piscine avec leurs parents, l'idée est de permettre à ceux qui en ont le moins l’habitude, de se sensibiliser à l’eau. « Pour l'instant, ils se déplacent au bord de la goulotte en se tenant, et petit à petit, certains lâchent la goulotte, se déplacent au bord sans la tenir, et tentent même d'aller toucher le fond du bassin. C’est aussi très important de réussir à construire l'espace. Les enfants de cet âge-là ont besoin de sentir leurs corps dans l'eau, afin de savoir où il est, à quelle profondeur ils peuvent aller, tout en remontant tranquillement » poursuit Maé Douablin.

 

Former des enfants, mais aussi du personnel

Derrière cette action, l’objectif est aussi de former des personnes à ce dispositif d’aisance aquatique afin de le développer du mieux possible sur la ville de Besançon. « On anticipe. Normalement, il devrait y avoir une obligation légale à partir de septembre, à la rentrée scolaire. Mais on a voulu le mettre en place dès aujourd'hui. De février à avril, cela concernera environ 150 enfants. Et de mai à juin, on pense former à peu près 1000 enfants » souligne André Terzo. Tout cela sur les sites des piscines Mallarmé et Lafayette. Mais ce dispositif ne sera pas seulement inculqué aux enfants. Du personnel sera aussi en formation. « Certains n’ont jamais fait de session aisance aquatique. Après cette semaine, l’idée est qu’ils puissent, pour ceux qui ont des diplômes, aller encadrer en piscine. Sur les deux sites, nous avons six maitres-nageurs titulaires qui se forment pour encadrer les maternelles. On forme aussi du personnel de l’Education nationale » explique Maé Douablin. Pascaline en est le parfait exemple. Aux côtés d’un instructeur, cette Haute-Saônoise est en train de préparer une session de formation pour le mois de juin, où elle formera des maîtres-nageurs et des personnels de l’Education nationale.

 

Owen Tchernenko et son entraineur Dorian Young

L’élève du collège André Malraux Owen Tchernenko a réalisé une grande saison au sein du club nautique pontissalien. Âgé de 13 ans, il a atteint les minimas pour les championnats de France Jeunes dans l'épreuve de 50m nage libre. Il partira à Pau lundi avec son entraîneur pour espérer obtenir un résultat. 

Une passion née très tôt

Comme nous l’apprend le jeune Owen, la natation le suit depuis sa plus tendre enfance. Il a débuté la discipline “dès l’âge de 3 ans en Guyane”. Après avoir longuement hésité entre le football et le sport nautique, il s'est finalement orienté vers ce dernier car "depuis petit, il se sent bien dans l’eau”. Arrivé à Pontarlier il y a 3 ans pour débuter son collège, le jeune a réalisé une “progression fulgurante” selon son entraîneur Dorian Young. Il nous explique : “il a commencé au club en septembre 2020 et ça a été le confinement assez rapidement donc on l’a un peu découvert cette année”. Owen possède surtout un physique impressionnant pour son âge : “il grandit de 3 cm tous les mois” nous confie son entraîneur. Fort de ces conditions physiques, le jeune nageur pontissalien a pu réaliser des très bons temps dès le début de l’année. Grâce au travail de Dorian et de toute l’équipe du CNP, Owen a pu arriver au meeting de Montélimar la semaine dernière avec un objectif en tête : réaliser les minimas pour les championnats de France. 

owen seul

Owen devant la piscine du CNP

“Le mental aussi important que les physique”

Lors de ce meeting de Montélimar, Owen a réalisé un très bon temps dès les séries du matin : 26’89 alors que les minimas pour le 50m nage libre se trouvent à 26’69. Tout l'enjeu de la journée a été ensuite de maintenir Owen dans une bulle de concentration afin de gagner quelques dixièmes l’après midi. Ce sera chose faite avec un temps record de 26’62. Le jeune pontissalien partira donc aux championnats de France Jeunes de Pau qui se dérouleront du mardi 12 au vendredi 15 juillet. En plus de l’épreuve de 50m nage libre située mercredi, Owen aura l’occasion d'avoir “une nage bonus”, c'est-à-dire le 100m nage libre dans lequel il s'élancera vendredi. D’ici là, pour son entraîneur et toute l’équipe du CNP, l’objectif sera de "peaufiner les détails comme sur le start (le départ) où il peut gagner de nombreux dixièmes de secondes”. Surtout, pour Owen Tchernenko, “le travail mental est aussi important que le physique”. Lui qui possède un physique très avantageux par rapport à ses concurrents du même âge doit se concentrer sur sa force mentale “si importante pour ne pas lâcher en pleine course”. Ainsi, Owen et Dorian travaillent autant sur “des exercices physiques que des exercices de méditation, de concentration”. 

owen potes

Owen au milieu de ses coéquipiers. Les résultats individuels se construisent aussi en équipe.

 

Pour Dorian Young, l’enjeu sera, pour les deux épreuves, “de finir dans les 16 dans les séries du matin ce qui pourrait nous rapprocher des meilleures places”. Owen Tchernenko n’a plus qu’à se lancer dans le grand bain.

De tels résultats nécessitent une équipe d'entraîneurs impliqués derrière. Le CNP, qui manque d’un entraîneur pour la saison prochaine, fait un appel à l’embauche. Si vous êtes intéressés, envoyez un mail à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

 

L'interview de la rédaction / Owen Tchernenko et Dorian Young    

 
 

A quelques semaines des vacances d’été, l’apprentissage de la natation est plus qu’une nécessité. Faute de savoir nager, trop d’enfants et d’adultes perdent la vie suite à des noyades. Chaque été, un triste bilan apparaît. A Besançon, la ville et le monde associatif organisent des temps de formation pour, dans un premier temps, transmettre les rudiments de la natation. L’objectif n’est pas de faire de ces jeunes pratiquants des nageurs hors pair, mais de leur permettre de se mettre en sécurité en milieu aquatique.

Ainsi, en juillet et août prochains, l’Alliance Natation Besançon décline l’opération « j’apprends à nager » et organise également son propre stage. Le premier dispositif permet aux 6-12 ans, dans un premier temps issus de quartiers défavorisés et de certaines zones rurales, de débuter les apprentissages.  Cet été, deux sessions sont prévues. Du 7 au 16 juillet et du 19 au 30 juillet. Deux semaines d’apprentissage qui mériteront sans doute d’être approfondies, mais qui apporteront d’ores et déjà une pratique et des connaissances très utiles. Quant au stage à la semaine, il se tiendra du 7 juillet au 6 août.

Les effets covid

Avec la fermeture des bassins durant de longs mois, en raison de la crise sanitaire,  beaucoup d’enfants n’ont pas pu s’initier à la natation. « Ce qui n’est pas sans problème » explique Coralie Marchal, la directrice de l’association sportive. Dans ces conditions, les temps de formation s’adressent aussi  à des préadolescents pour lesquels l’accès à ces savoirs s’effectuaient auparavant à des âges  plus précoces. Peu importe, les éducateurs formés de l’ANB interviennent en développant une pédagogique bienveillante et en  respectant les besoins et l’évolution de chacun.

Pour assister à ces cours, qui se dérouleront à la piscine Mallarmé, n’hésitez pas à contacter l’Alliance Natation Besançon au 09.63.57.27.18

L'interview de la rédaction

 

Le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique, BNSSA, est le diplôme du nageur sauveteur. Le BNSSA permet de surveiller des plages publiques ou privées, des piscines privées, et d'assister le maître-nageur sauveteur dans la surveillance des piscines publiques. Depuis quelques temps, une pénurie de personnel se fait ressentir dans ce secteur d’activité. Nous avons rencontré Thibaut Amiotte, responsable de l’association de Besançon de la Fédération nationale des métiers de la natation et du sport.

 

Une pénurie qui compromet l’ouverture de certains plans d’eau

L’été approche, les piscines ouvrent petit à petit leurs portes, mais les maîtres-nageurs manquent. « J'ai des demandes quasiment quotidiennes d'employeurs qui cherche des BNSSA à recruter. Oui, on peut parler de pénurie de maîtres-nageurs et de sauveteurs aquatiques » souligne Thibaut Amiotte. Une situation critique, qui vient même compromettre l’ouverture de certains plans d’eau. « Aujourd'hui il y a des bassins, des piscines, qui ne peuvent pas ouvrir l’été parce qu’ils ne trouvent pas de BNSSA. Port-Joint a ouvert mercredi dernier, la base de loisirs d’Osselle devrait ouvrir ce mercredi, tout est imminent. Mais malheureusement, certaines ouvertures se feront sous condition de pouvoir recruter du personnel pour surveiller les plans d’eau » poursuit-il.

 

Un job étudiant idéal

Pour Thibaut Amiotte, le BNSSA est une opportunité rêvée et un job étudiant idéal. « C’est du travail assuré tous les étés. Ce sont même des vacations possibles tout au long de l’année dans les piscines. Aujourd’hui, je crois clairement que quelqu’un qui a le BNSSA en poche, c’est quelqu'un qui a l'assurance d'avoir un travail n’importe où, n’importe quand ». Les sessions sont organisées chaque année à la piscine Mallarmé de Besançon. C'est une formation plutôt longue, avec des entraînements de natation et de sauvetage aquatique. « Chez nous c'est environ 80h dans l'eau. C'est aussi une formation de secourisme de 39h. C’est une grosse semaine pour tous les gestes de secourisme en équipe, avec du matériel, et une formation de réglementation d'environ 10h qui permet d'accéder à l'examen BNSSA et aux 4 épreuves pour pouvoir valider son BNSSA. Ce qui permet ensuite de pouvoir travailler et surveiller les plans d'eau ».

 

Les conditions requises

Il faut avoir 17 ans révolus le jour de l'examen, afin d’obtenir son BNSSA le jour de sa majorité, ce qui permet de travailler à 18 ans. Il y a besoin d'un certificat médical, et de bonnes aptitudes visuelles et auditives, déterminées par un médecin généraliste. « Nous avons une formation qui débute en octobre avec des entraînements hebdomadaires, ainsi que des stages pendant les vacances scolaires. Cela donne lieu à des examens qui se déroulent en ce moment. On a eu un premier examen mi-mai et on aura le 2ème et dernier pour la promotion 2021-2022 le 4 juin à la piscine Mallarmé à Besançon » explique Thibaut Amiotte.

 

Pour en savoir plus sur les informations et inscriptions : http://fc2s.org/#!/presentation  

 

Une bonne nouvelle en provenance de l’Alliance Natation Besançon. Ce samedi, à Sarcelles, terre d’accueil du championnat de France « Indoor », Ilona Hadoum a décroché une médaille de bronze sur 5 kilomètres chez les juniors 3è année. On notera également les bons résultats de Maël Roux, qui décroche la 2è place chez les jeunes, et de Candice Denizot.

Le jeune nageur bisontin Falemana Lopez est devenu champion de France A des juniors 15 et 16 ans au 50 mètres papillon ce jeudi à Dunkerque. Précisons que dans cette course, les records régionaux ont été battus.

L'Alliance Natation Besançon est loin de revenir bredouille du nord. Ses petits protégés ont décroché : 4 finales A, 2 finales B, 1 médaille d'Or, 1 médaille de bronze et 5 records régionaux.

Une très belle performance en provenance de Besançon. Au championnat de France de natation à Dunkerque, Falemana Lopez de l’Alliance Natation Besançon termine 3è de la finale A des Juniors (15 et 16 ans) du 50 mètres Nage Libre. En 23"98, c'est également le record de Bourgogne-Franche-Comté des 15 et des 16 ans.