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Une vingtaine de personnes se sont mobilisées ce jeudi devant le commissariat de police de Besançon. Elles dénoncent le placement prolongé en garde à vue de trois jeunes qui auraient effectué plusieurs tags sur la fontaine, place de la Révolution. Les faits se sont produits mardi soir aux alentours de minuit et les auteurs étaient toujours en garde à vue ce jeudi en début d’après-midi. Les manifestants protestent contre « la durée abusive » du placement en garde à vue de leurs camarades, et dénoncent « un avertissement, une punition disproportionnée, dans le but de menacer ». D’après nos informations, les tags auraient été signés d’un logo anarchiste, et déclaraient notamment « Mort à l’Etat ». Les auteurs devraient être déférés au parquet dans l’après-midi.

 

 

 

Ce mardi 21 février, lors d’un contrôle dans les transports en commun, les agents sont tombés sur une femme de 27 ans sans titre de transport. Celle-ci a refusé de dévoiler son identité, ce qui a conduit les contrôleurs à requérir la police bisontine. La femme aurait ensuite invectivé les fonctionnaires en se montrant particulièrement virulente physiquement. Après leur avoir porté des coups de pied en les insultant, elle a finalement été immobilisée puis placée en garde à vue. Cette femme de 27 ans a confirmé les faits, en minimisant tout de même sa responsabilité, déclarant avoir porté des coups de pied sans l’intention de toucher les policiers. Elle sera convoquée devant le délégué du procureur de la République le 5 avril prochain.

Depuis le 22 novembre 2022 et jusqu’au 28 janvier, de nombreux incendies ont éclaté sur un périmètre d’un rayon de 500m sur le secteur des Chaprais / rue de Belfort à Besançon. Ces incendies ont généré d’importants dégâts (13 véhicules dont 10 totalement détruits, une cave, 3 locaux à poubelles, bitume et façades d’immeuble). Les premières investigations ont montré que le mode opératoire sur la mise à feu des véhicules était identique. Lors d’un incendie dans un local poubelle rue de Belfort, un des résidents a intrigué les policiers par son comportement. Après avoir relevé son identité et mené de investigations, les forces de l’ordre ont remarqué qu’il avait été arrêté pour les mêmes faits en 2017 en Côte d’Or. Son mode opératoire était similaire. Par ailleurs, une enquête menée dans son ancien travail où deux incendies s’étaient déclarés sur le parking a permis de l’identifier physiquement. Son ADN a également été retrouvé sur des chiffons ayant servi à mettre le feu sous un véhicule. Il a été interpellé à son domicile et placé en garde à vue. Auditionné, l’homme de 35 ans a reconnu souffrir de troubles psychiatriques. Il a aussi indiqué être « le possible auteur de ces faits, mais sans avoir plus de souvenirs précis sur leur mode de survenance ». L’enquête a aussi permis d’exhumer une procédure de 2013 où plusieurs véhicules avaient pris feu avec le même mode opératoire.

Les policiers bisontins ont une nouvelle fois réalisé une saisie importante mais préoccupante dans le quartier de Planoise le 8 février dernier. Alertés par les chiens renifleurs, c’est dans un sous-sol, à travers une porte endommagée, qu’ils ont repéré un véhicule qui avait été volé en octobre 2022. En perquisitionnant le garage et la voiture, les policiers ont mis la main sur une kalachnikov ainsi que 58 munitions de 7,62mm. À l'intérieur du box a également été saisie une importante quantité d'héroïne : environ quatre kilos, pour une valeur marchande de plus de 100.000€. À cette heure, aucune interpellation n'a eu lieu dans le cadre de cette saisie, mais le parquet espère "des élucidations riches à venir".
 
Des délinquants de plus en plus dangereux

Il s’agit de la 3ème arme de guerre saisie par les forces de l'ordre en deux mois à Planoise. Une situation préoccupante qui témoigne de la présence menaçante des trafiquants au sein du quartier. Autre inquiétude, la dangerosité des munitions retrouvées. Assez rares, avec une douille est longue qui permet de contenir une quantité de poudre importante, ces munitions de 7,62mm « sont des munitions au pouvoir létal très fort qui peuvent tuer à plusieurs kilomètres" a détaillé Etienne Manteaux, le procureur de la République. Si aucune interpellation n'a eu lieu dans le cadre de cette saisie pour l’heure, Etienne Manteaux pointe un « succès considérable et une saisie qu’il faut saluer ». Avec ces trois armes de guerre, « il est probable qu'on puisse faire des corrélations avec des tentatives d'assassinat » poursuit le procureur. Car toutes ces saisies donnent désormais lieu à des expertises, balistiques, capillaires, ainsi que des recherches d'ADN, qui pourront peut-être conduire à l’élucidation ou la clarification de certains dossiers.

Planoise, cœur du trafic

Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale a souhaité mettre en avant le travail minutieux et méticuleux de ses équipes, en rappelant l’ampleur du trafic d’armes et de stupéfiants à Besançon. "Au total, on est à 18 armes à feu saisies l'an dernierLes délinquants réhaussent le niveau de leur dangerosité pour protéger leur trafic. Depuis janvier 2023, sept kilos d'héroïne ont déjà été saisis par la policeCe qui est cinq fois plus que ce qu'on a saisi l'an dernier » souligne la commissaire. A Besançon, dans le quartier de Planoise plus particulièrement, les saisies et la traque des dealers se poursuivent de manière intensive depuis plusieurs semaines. Les forces de l’ordre, omniprésentes au sein du quartier, souhaitent déraciner et démanteler ces réseaux illégaux, mais aussi interpeller les potentiels responsables des règlements de compte mortels qui ont tristement sévi à Planoise depuis plusieurs mois.

 

Juliette Dupoux, commissaire en cheffe de la sûreté départementale de Besançon : 

 

Plusieurs coups de feu intenses ont retenti ce dimanche aux alentours de 21h en direction d'une cage d'escaliers, au 22 rue de Fribourg, à Planoise. 22 tirs plus précisément, dans ce haut-lieu du trafic de stupéfiants bisontin. Aucune victime n'est à déplorer, mais plusieurs impacts de balles ont marqué les murs, et de nombreuses douilles jonchaient le sol. Les services de police ont immédiatement diligenté une enquête pour tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs en lien avec un trafic de stupéfiants.

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi après-midi, le procureur de la République, Etienne Manteaux, a indiqué que les gendarmes de Poligny ont repéré le présumé véhicule des malfaiteurs dans la commune jurassienne. Ce dernier avait été volé à Beaune au début du mois de janvier. La fouille du véhicule n’a pas été « spectaculaire », seulement quelques fausses plaques d’immatriculation ont été retrouvées. Mais ce qui intéresse véritablement les enquêteurs est l’exploitation de l’ADN et des empreintes digitales des personnes qui ont utilisé cette voiture. Un gros travail de balistique et d'analyses ADN est en cours.

Etienne Manteaux fait état d'une accélération importante de l'enquête. Grace aux images des caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs ont remarqué plusieurs allées et venues d’individus au comportement suspect en direction d’un appartement. Ce mercredi matin à 6h, des agents de la police judiciaire de Besançon, soutenus par des équipes du RAID de Strasbourg, ont perquisitionné cet appartement situé au 6 rue de Savoie, dans le quartier de Planoise. Il n’était pas occupé, mais une arme de type kalachnikov AK47 a été retrouvée sur place, ainsi que des munitions, de la drogue et du matériel servant à conditionner des stupéfiants. Un homme de 41 ans, originaire de Saint-Étienne, condamné 25 fois, pour trafic de drogue, extorsion et proxénétisme a été placé en garde à vue, alors qu'il rôdait à proximité de l'appartement.

Etienne Manteaux souligne la satisfaction quant à la réussite de cette opération et de la saisie de cette arme, mais pointe aussi son inquiétude vis-à-vis de la saisie de ce type de calibre, qui n'avait pas eu lieu depuis plusieurs années à Besançon.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

 

A l’approche de Noël, la police et la gendarmerie du Doubs souhaitent rappeler les informations concernant la prévention des vols à main armée pour les commerçants et rappeler aux particuliers la possibilité de s'inscrire à l'opération tranquillité vacances. Deux dispositifs en place du 1er décembre 2022 au 8 janvier 2023.

La police et la gendarmerie du Doubs ont relancé leur dispositif anti hold-up pour ces fêtes de fin d’année. L’opération aura lieu durant tout le mois de décembre, jusqu’au 8 janvier 2023. Le rôle principal des forces de l’ordre étant une assistance et un rôle de conseil auprès des commerçants afin d’éviter les vols à mains armées. Policiers et gendarmes rendent donc visite aux gérants de boutiques du département pour rappeler les consignes. « Ils sont très souvent les plus vulnérables au moment de l'ouverture et de la fermeture » explique le commandant Armand Trousseau, du commissariat de police de Pontarlier. « On conseille de convenir avec les commerçants voisins, qui ont à peu près les mêmes créneaux horaires d'ouverture et de fermeture, de petits signes le matin quand on ouvre la boutique et de faire de même le soir pour s’assurer que tout va bien ».

Ne pas laisser d’importantes sommes d’argent en caisse

La consigne la plus importante est sans doute celle de ne pas laisser d’argent liquide en trop grande quantité dans les fonds de caisse. Même si les clients payent de plus en plus en cartes bancaires, « les commerces du Haut-Doubs sont encore fournis en espèces, avec notamment nos amis frontaliers suisses qui restent très attachés à payer de cette manière » précise le commandant de police. « Il faut faire des prélèvements régulièrement. Pour ceux qui sont en centre-ville, il y a toujours des banques à proximité, de même pour ceux qui se trouvent en zone commerciale ».

Dans le cas où votre commerce serait touché par un vol à main armée, police et gendarmerie conseillent de « ne pas résister et laisser partir avec l'individu avec l'argent plutôt que de vous blesser ». En cas de vol, « il ne faut toucher à rien, appeler les services de police ou de gendarmerie afin que la police technique et scientifique puisse prendre toutes les mesures et relever des traces et dans les meilleures conditions ». Toute information concernant le physique, si l’individu est gaucher droitier, ou le type d'arme peut faire avancer l’enquête. Pensez également à consulter les images de vidéo-surveillance des parkings.

Pour les particuliers, un plan « tranquillité vacances »

Afin de prévenir des cambriolages pendant les vacances, le plan tranquillité vacances est reconduit. Si vous souhaitez en bénéficier, des patrouilles rendront visite à votre domicile de manière aléatoire pendant votre absence. En vous munissant de l’un de vos comptes France Connect,  il est possible de s’inscrire en ligne via une plate-forme unique et commune aux services de police et de Gendarmerie. Il vous faudra ensuite renseigner votre adresse, les dates correspondantes à votre période d’absence et les possibles particularités de votre logement. A l’issue de la démarche en ligne, un récépissé de demande ainsi qu’un récapitulatif vous sont transmis par mail. Les forces de l’ordre peuvent également enregistrer votre demande directement au commissariat ou en gendarmerie pendant les heures d’ouverture. Dans ce cas, vous devez présenter une pièce d’identité et un justificatif de domicile. Un récépissé vous sera remis en main propre.

L'interview de la rédaction / Commandant Armand Trousseau

 

Un Géorgien de 42 ans a été placé en garde à vue ce lundi au commissariat pontissalien. Il est accusé de vol à l'étalage. Cet homme, en fauteuil roulant, aurait dérobé cinq bouteilles d’alcool et deux vêtements au Géant Casino de Pontarlier. Le montant total du préjudice s’élève à 200€.

Le 29 novembre à Besançon, l’équipage de la BAC est attiré par le comportement d’un conducteur au volant de son véhicule sur le parking de Burger King à Châteaufarine. Après l’avoir observé, ils décident de le contrôler alors qu’il vient de se stationner en restant moteur tournant. A leur vue, ce dernier tente de dissimuler dans la précipitation, un sachet zippable dans l’une de ses poches. Invité à remettre le sachet, il obtempère. Les agents retrouvent d’autres sachets contenant de l’herbe de cannabis après palpation. Il leur remet ensuite deux plaquettes de résine de cannabis qui étaient dissimulées sous le volant. Il a été placé en garde à vue. Au total, ce sont 305g de résine de cannabis et 20g d’herbe de cannabis qui ont été retrouvés.

Le 29 novembre dernier à Besançon, les policiers de la BAC ont été requis pour un individu qui menaçait le gérant d’un magasin Grande Rue ainsi que les agents de sécurité du Monoprix. Le mis en cause de 17 ans, se sentant pris suite au vol d’une veste dans un magasin de vêtements, aurait dérobé un couteau avant de se couper sciemment l’intérieur de la paume de la main gauche. Il aurait ensuite menacé le gérant et les agents de sécurité avec l’arme avant de prendre la fuite. Repéré grâce aux caméras, il est interpellé dans un tram, puis placé en garde à vue. Il conteste les faits qui lui sont reprochés. Monoprix a déposé plainte en évaluant le préjudice à 1545€ pour des dégradations commises dans le magasin.

La préfecture du Doubs a présenté ce lundi 28 novembre la nouvelle brigade spécialisée de policiers qui va être déployée dans le quartier de Planoise à Besançon. Composée de douze agents, l’unité sera présente sur le terrain sept jours sur sept. Avec pour mission d’instaurer un climat de sérénité dans ce quartier régulièrement en proie aux violences sur fond de trafic de stupéfiants.

Lors d'une conférence de presse ce lundi 28 novembre après-midi, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a annoncé le déploiement de moyens supplémentaires sur le quartier de Planoise, sujet aux violences entre bandes rivales de trafiquants. La Brigade Spécialisée de Terrain (BST), une unité composée de douze agents de police, sera désormais effective uniquement dans ce quartier de 20.000 habitants. Composée de onze hommes et une femme, cette brigade mobile est testée à titre expérimental depuis le 1er octobre. Les agents, « jeunes, déterminés, volontaires » et sélectionnés après un entretien individuel, ont été formés à différentes missions : recueillir la parole des habitants, obtenir des renseignements, lutter contre le trafic de stupéfiants, les rodéos urbains, ou encore détecter des signes de radicalisation. « Je me réjouis de cette création. L’ordre républicain régnera dans ce quartier » a souligné Jean-François Colombet, le préfet du Doubs.

L’unité sera mobilisée sept jours sur sept dans le quartier. « Il ne s’agit pas d’effectif retiré à d’autres groupes d’intervention », indique Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. « Ces policiers agiront aux côtés des autres unités œuvrant à Planoise comme le groupe de sécurité et de proximité, la brigade anticriminalité, la section d’intervention, les brigades canines légères ou motocyclistes ».

 

Jean-FrançoisColombet, préfet du Doubs