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Le 12 février 2022 une plainte était déposée par le directeur de l’entreprise CRYLA pour le vol d’un poste à souder professionnel, dérobé lors d’un transfert d’entreprise en juin 2021. Le 10 février 2022 lors d’une conversation, un salarié confiait avoir vu ce poste à souder en vente sur le site « Leboncoin ». Après avoir vérifié que le matériel proposé était bien celui déclaré volé, les policiers ont pris contact avec le vendeur pour lui fixer un rendez-vous. Le matériel a ensuite été récupéré et le receleur, un homme de 27 ans, a été interpellé. Il s’avérait que le receleur était l’auteur du vol commis en juin 2021 alors qu’il travaillait dans l’entreprise et qu’il était en charge du transfert de matériel entre un site en Auvergne et Besançon. Il se justifiait par un besoin d’argent et avait attendu 6 mois pour mettre en vente l’objet pensant être en sécurité en ayant quitté l’entreprise.

Hier à 12h50, les policiers de Besançon se trouvaient en surveillance aux abords d’un point de deal avenue Ile de France dans le quartier de Planoise. Ils ont repéré des individus dans un hall en train de parler de drogue. Un guetteur aurait mis en relation des clients avec des vendeurs qui se trouvaient dans des caves. Interpellé dans le hall, il se débattait alors fortement en tentant de mordre un policier aux doigts. A côté de cet homme de 17 ans a été trouvé un sachet contenant un morceau de résine de cannabis dont il dit être sa consommation personnelle. Au 4ème et 5ème étage de l’immeuble, plusieurs sachets de conditionnement contenant de l’herbe de cannabis et des pochons de poudre blanche ont aussi été découverts, ainsi que 70 euros en billets. Le mis en cause a été placé en garde à vue. Il est en situation irrégulière sur le territoire et ne parle pas français.

Après la tentative de féminicide dans le quartier Palente à Besançon, dans la nuit du 31 janvier au 1er février, Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs et Étienne Manteaux le procureur de la République de Besançon, ont tiré la sonnette d’alarme, en lançant un appel à destination des victimes de violences conjugales.

 

Troisième affaire de féminicide ou tentative de féminicide en un mois à Besançon

À Besançon, ce début d’année est particulièrement marqué par de funestes faits divers, notamment concernant des violences conjugales. Deux féminicides ont déjà eu lieu au sein de la capitale comtoise. Une jeune de femme de 20 ans a été tuée lundi 17 janvier peu avant 20 heures dans le quartier Battant, son conjoint de 34 ans a porté sur elle 18 coups de couteau. Le 29 décembre dans la soirée, une quinquagénaire a été égorgée par son mari dans un appartement de la rue de Dole. Et avant cela, le 29 décembre, une quinquagénaire était morte elle aussi égorgée dans un appartement de la rue de Dole. Elle voulait quitter son mari. Après ces deux drames, les associations féminines ont appelé à se rassembler pour ne plus “jamais vivre cela”. Au 28 janvier, selon le collectif féminicides, 10 femmes ont trouvé la mort en France, victimes de leur conjoint ou ancien conjoint. Elles étaient 113 à avoir perdu la vie en 2021. 

 

« Les victimes doivent participer à leur protection »

Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs et Étienne Manteaux le procureur de la République de Besançon, ont lancé un appel à destination des victimes de violences conjugales. Ils ont expliqué que sans plainte il est très difficile de les protéger, et qu’il faut absolument signaler les moindres faits, se rendre au commissariat, et suivre les consignes des policiers. Étienne Manteaux a précisé que « les victimes doivent participer à leur protection ». Avant de poursuivre : « Je sais bien que c’est difficile de dénoncer l’homme que l’on aime ou le père de ses enfants. Mais il faut que ces femmes nous aident en portant connaissance à la justice les faits dont elles sont victimes ». Des propos soutenus par Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique du Doubs, qui insiste sur l’importance de ces démarches : « Sans plainte ou audition de la victime, on ne peut rien faire. Les signalements et les appels à la police sans plainte ne nous permettent pas de poursuivre le suspect ». Cet appel à destination des victimes est primordial, sans quoi il est difficile pour la justice de poursuivre les auteurs de ces violences, et en conséquence d’entrer en voie de condamnation ensuite.  

 

Le 28 janvier dernier, un jeune mineur au volant du véhicule de sa mère avait refusé d’obtempérer devant les forces de l’ordre en prenant la fuite, et en leur rentrant dedans par la suite. Interpellé tout de même, sa garde à vue avait été levée puisque le jeune homme né en 2005 était malade de la Covid-19. Il a été convoqué hier soir et placé à nouveau en garde à vue. Il a reconnu les faits, sauf ceux des violences sur les forces de l’ordre. Il sera convoqué devant la direction de la Protection judiciaire de la jeunesse en février et se présentera devant la justice au mois de mars devant le tribunal des enfants.

Ce mardi à 18h45 à Besançon, rue de la Prévoyance, un équipage de la BAC a été envoyé en patrouille sur un point de deal signalé par des riverains qui ont constaté la présence d’un véhicule en stationnement en fond d'un parking avec deux individus à bord. En se rapprochant, les policiers ont constaté que les individus tentaient de se dissimuler derrière le tableau de bord de la voiture.

En procédant au contrôle des individus, le conducteur était trouvé en possession de plusieurs dizaines de grammes de résine de cannabis et d'héroïne et de la somme de 1305 euros. Les deux hommes de 20 et 21 ans ont été interpellés et placés en garde à vue.

Vendredi, la police pontissalienne a interpellé un individu roulant à vive allure à Doubs. Placé en garde à vue, cet homme de 42 ans demeurant dans l’arrondissement présentait un taux de 2,38 grammes d’alcool par litre de sang. Son permis a été suspendu et son véhicule immobilisé. Il a reconnu les faits et sera convoqué le 14 avril 2022 au tribunal judiciaire de Besançon.

Aujourd’hui, un homme a été placé en garde à vue pour des faits du 7 janvier, dénoncés par son ex-conjointe. Celle-ci affirmait que son ex-mari n’était pas assez attentif à sa fille lorsqu’elle était en garde chez lui. L’enfant a confirmé, se plaignant de « moments d’incompréhension » avec son père, et indiquant ne plus vouloir y aller. Elle aurait reçu une gifle parce qu’elle n’aurait pas voulu ranger sa chambre. L’homme a été entendu, soulignant « des moments d’énervement ». Un rappel à la loi a été prononcé pour les violences sans ITT, et un classement sans suite pour le reste de l’affaire, à cause du manque d’éléments.    

Concernant les tirs survenus hier soir vers 19h à Pontarlier, on a appris cet après-midi que les deux hommes ont été placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d’avoir enlevé et séquestré un industriel suisse dans une usine au Locle, mais ils ne sont pas parvenus à finaliser leur acte.

En fuite, ces derniers ont agressé une femme pour s’emparer de son véhicule dans la ville suisse. Aperçus à Pontarlier, ils ont été pris en chasse par une patrouille de police. Avec sang-froid, un des fonctionnaires a tiré 34 coups de feu au total pour stopper le véhicule qui s’était engagé dans une voie à sens unique,  rue des Tourbières. Il est parvenu à viser le bloc moteur et la vitre arrière. En compagnie de renforts, ils sont parvenus à interpeller les deux individus. Des investigations se poursuivent de part et d’autre de la frontière.

Les deux hommes sont défavorablement connus de la justice. Ils sont respectivement âgés de 35 et 46 ans. Lorsque les policiers sont intervenus, les deux individus étaient masqués et l’un d’eux aurait sorti une arme.

L'interview de la rédaction

Les policiers de la BAC étaient requis hier à 22h50 à Besançon suite à l’appel du président du tribunal correctionnel de Besançon, qui venait d’entendre une conversation entre trois individus dont un qui se vantait d’avoir une interdiction de paraître à Besançon. Les policiers se rendaient sur le secteur, guidés par le CIC (centre d’informations et de commandement) avec l’appui des caméras de vidéosurveillance. C’est alors qu’ils aperçoivent ces individus en train de monter à bord d’un véhicule Dacia. Après vérifications, il s’est avéré que le propriétaire disposait bien d’une fiche l’interdisant de paraître à Besançon. Alors que les policiers décident de procéder au contrôle du conducteur, ce dernier n’obéis pas aux injonctions de s’arrêter, et démarre à tout allure, franchissant les 100km/h en ville, et prenant tous les risque pour échapper au contrôle. Arrivé avenue de l’Observatoire, il s’immobilise alors devant une barrière, et prend la fuite en courant. Les deux autres occupants du véhicule ont été conduits au commissariat pour être entendus en tant que témoins. Une enquête est en cours.

Ce jeudi à Besançon, les effectifs de police étaient requis à 22h10 par une personne indiquant qu’une femme alcoolisée aurait commis des dégradations sur son véhicule. Les policiers ne constatant pas de dégradations, ont tout de même pris en charge cette femme ainsi qu’un autre individu pour ivresse publique manifeste, place Jouffroy d’Abbans. Lors de son placement en cellule de dégrisement, cette dame de 54 ans refusait d’être fouillée et se débattait vivement. Elle s’est ensuite déshabillée entièrement dans le commissariat et devenait de plus en plus virulente en hurlant des propos incohérents et des insultes. Alors que les policiers la mettaient au sol pour tenter de la maîtriser, cette dernière mordait un des agents à la cheville. Elle a ensuite été placée en garde à vue.