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La préfecture du Doubs a présenté ce lundi 28 novembre la nouvelle brigade spécialisée de policiers qui va être déployée dans le quartier de Planoise à Besançon. Composée de douze agents, l’unité sera présente sur le terrain sept jours sur sept. Avec pour mission d’instaurer un climat de sérénité dans ce quartier régulièrement en proie aux violences sur fond de trafic de stupéfiants.

Lors d'une conférence de presse ce lundi 28 novembre après-midi, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a annoncé le déploiement de moyens supplémentaires sur le quartier de Planoise, sujet aux violences entre bandes rivales de trafiquants. La Brigade Spécialisée de Terrain (BST), une unité composée de douze agents de police, sera désormais effective uniquement dans ce quartier de 20.000 habitants. Composée de onze hommes et une femme, cette brigade mobile est testée à titre expérimental depuis le 1er octobre. Les agents, « jeunes, déterminés, volontaires Â» et sélectionnés après un entretien individuel, ont été formés à différentes missions : recueillir la parole des habitants, obtenir des renseignements, lutter contre le trafic de stupéfiants, les rodéos urbains, ou encore détecter des signes de radicalisation. « Je me réjouis de cette création. L’ordre républicain régnera dans ce quartier Â» a souligné Jean-François Colombet, le préfet du Doubs.

L’unité sera mobilisée sept jours sur sept dans le quartier. « Il ne s’agit pas d’effectif retiré à d’autres groupes d’intervention Â», indique Yves Cellier, le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. « Ces policiers agiront aux côtés des autres unités Å“uvrant à Planoise comme le groupe de sécurité et de proximité, la brigade anticriminalité, la section d’intervention, les brigades canines légères ou motocyclistes Â».

 

Jean-FrançoisColombet, préfet du Doubs

 

 

La rue du Piémont, le boulevard Allende, la rue des Cosses, et l’avenue de Bourgogne ont été investis par un détachement des UMZ, unités motocyclistes zonales de la police, ce lundi à Besançon. Ce sont 13 motards qui ont procédé à différents contrôles, concernant la vitesse, l’alcoolémie, les stupéfiants, ou pour une simple vérification du véhicule. A Besançon,cette opération de sécurisation portait aussi sur la lutte contre les rodéos urbains, véritable fléau qui gangrène la cité comtoise.

Ces quinze derniers jours, 242 procédures ont été effectuées pour défaut de permis, outrage, détention de stupéfiants, vitesse excessive, usurpation d'identité, fausses plaques. 

Le commissaire Sébastien Giordano, chef du service de voie publique au sein de la DDSP25, détaille ce qui arrive aux véhicules prenant part aux rodéos urbains. Avant de faire le bilan des interventions concernant les quinze derniers jours : 

 

 

Selon des informations de nos confrères de l’Est Républicain, confirmés par le parquet de Besançon, un homme entre la vie et la mort a été retrouvé nu et lardé de plusieurs coups de couteau, en pleine nuit, ce jeudi 27 octobre, dans la forêt de Chailluz. Blessé au visage par arme blanche, l’homme a été transféré vers le CHU de Besançon où son pronostic vital est engagé. La police judiciaire de Besançon est chargée de l'enquête. L’individu âgé de 22 ans, de nationalité albanaise, condamné une seule fois pour rébellion, n’était pas connu de la police.  

Ce lundi, à la mi-journée,  policiers et magistrats se sont rassemblés sur le parvis du palais de justice de Besançon. Ils sont venus dire leur opposition à la réforme de la police judiciaire, portée par Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Ce dernier veut réorganiser ce service, fer de lance de l’investigation en France. Les professionnels sont inquiets et craignent de perdre leur indépendance. Avec un renforcement de l’autorité des Préfets, ils redoutent l’intervention du politique dans leur action au quotidien.

Rappelons que cette réforme, que Gérald Darmanin présente comme « la plus ambitieuse depuis 40 ans Â», prévoit de placer la PJ, comme les autres services de police, sous l'autorité d'un directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet. Â« Cette réorganisation dissimule des bouleversements majeurs qui sont de nature à porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes et surtout à l’indépendance de la justice. Elle sacrifiera une filière hautement spécialisée sur l’hôtel du traitement de masse de la délinquance au quotidien Â» explique Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature.

L'interview de la rédaction / Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature

 

Une jeune femme a refusé de se soumettre à un contrôle routier hier soir à Pontarlier. Après son interpellation, elle a été placée en garde à vue à 23h30. Le dépistage d'alcoolémie présentait ce matin à 6h un taux de 0,50g par litre de sang. Par ailleurs, il s’est avéré que la jeune femme de 23 ans était recherchée par la gendarmerie. Elle a reconnu les faits et a fait l’objet d’une ordonnance pénale.

Ce jeudi 29 septembre aux alentours de 18h, un équipage de la BAC en patrouille sur le quartier de reconquête républicaine a constaté la présence d’un individu recherché pour plusieurs exécutions de décisions judiciaires. Ce quinquagénaire était condamné à 16 mois d’emprisonnement pour des vols. Il a été interpellé et placé en rétention judiciaire. 

Une femme a déposé plainte au commissariat de Pontarlier ce jeudi pour un harcèlement psychologique qu’elle subit depuis octobre 2021, date de la séparation de son conjoint. Ce dernier aurait exercé de très nombreuses pressions et menaces par téléphone, ce qui a été corroboré par différents témoignages. L’homme a nié les faits et a tenté de se justifier. Présenté ce jeudi devant le magistrat, il a été placé sous contrôle judiciaire strict et sera jugé en février 2023.

Les policiers bisontins sont intervenus dans la nuit de mercredi à jeudi, aux alentours de 4h, pour une rixe à proximité de la gare. Constatant la présence de deux individus, ils procèdent au contrôle du premier, présentant des signes d’ivresse. Ce dernier, refusant le contrôle, repousse physiquement les agents, avant d’être plaqué au sol et interpellé. Lors de son transport jusqu’au commissariat, le mis en cause porte des coups de pieds et de tête aux policiers, sans les blesser, et leur crache dessus. L’homme de 19 ans, placé en garde à vue, a indiqué ne plus se rappeler des faits. Sa garde à vue a été prolongée. 

Des tirs ont de nouveau été entendus dimanche soir 4 septembre aux alentours de 22h30 au niveau de la rue de Fribourg, dans le quartier Planoise à Besançon. A cet endroit se trouve l'un des plus gros points de deal du quartier, pour lequel s'affrontent plusieurs bandes responsables du trafic de drogue.

Il s'agirait "d'un tireur sur un scooter sans plaque, deux individus qui auraient fait feu en direction de deux autres individus qui ont pris la fuite" a indiqué le procureur de Besançon Etienne Manteaux lors d’une conférence de presse ce lundi en fin d’après-midi.

Poursuivi par la BAC pendant près de 17 minutes, c’est dans le quartier des Tilleroyes que ce scooter a pu être piégé par les policiers. Le véhicule se renversant, les deux individus ont tenté de prendre la fuite à pied avant d’être interpellés.

L’un des deux hommes était en possession de 6535€ en liquide ainsi que de 100g de d’héroïne. Aucune arme n’a été retrouvée sur eux, ce qui ne permet pas « d’en tirer une conclusion, 30min s’écoulant entre le moment des tirs et de l’interpellation. Ils ont eu tout le loisir de s’en débarrasser » a indiqué le procureur de la République.  S’il est trop tôt pour affirmer qu’ils sont les auteurs des tirs, et les impliquer dans ces dossiers, ils ont tout de même été placés en garde à vue. Le premier des ces deux hommes âgés de 20 ans était en évasion. Il exécutait des peines pour des faits de violence et avait bénéficié d’une permission de sortie dans le cadre du maintien des liens familiaux, et n’avait jamais réintégré sa maison d’arrêt. Il sera jugé mercredi en comparution immédiate pour refus d’obtempérer et trafic de stupéfiants. Son complice « très, très, très défavorablement connu des services Â» souligne Etienne Manteaux, a déjà fait l’objet d’innombrables condamnations.  

Ce mercredi, la police de Besançon organisait une importante opération de lutte contre les rodéos urbains. Après avoir saisi un véhicule suspect dans un garage à Chalezeule, les agents ont déployé leur dispositif dans le quartier de reconquête républicaine de Planoise. Depuis le jeudi 1er septembre, sur la plateforme en ligne MonCommissariat.fr, il est désormais possible pour la population de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Dans le cadre de leur mission, les policiers sont parfois amenés à vérifier les parties communes des immeubles. C’était le cas ce mercredi, rue de Chalezeule. Un garage abritant trois engins motorisés, deux en règle, et une moto cross suspecte et non-homologuée. Après avoir saisi le véhicule qu’ils ont ensuite confié à la fourrière, les agents de police disséqueront les images des caméras du centre de surveillance urbaine pour déterminer si ce véhicule a participé à un ou plusieurs rodéos urbains. Ensuite, ils contacteront et convoqueront le propriétaire, afin qu’il se présente pour justifier de la propriété de la moto, et de son homologation.

La nouveauté mise en place depuis le 1er septembre est la plateforme numérique https://www.moncommissariat.interieur.gouv.fr/fr. Il est possible pour les personnes qui ont des informations, de signaler où sont stocké les éventuels deux-roues ayant participé à des rodéos.

Le reportage de la rédaction