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Du 4 au 12 novembre, des policiers de l’unité motocycliste zonale (UMZ) ont été déployés sur la capitale bisontine. Ils avaient pour but premier de lutter contre la délinquance routière sur l’agglomération. Sur une période d’environ 15 jours, les motards ont relevé 3762 excès de vitesse parmi lesquels 15 dépassaient de 50 km/h la vitesse autorisée, dont quatre contrôles entre 130 et 149 km/h. Environ 300 autres infractions diverses ont également été constatées.

Hier dans l’après-midi, les parents d’une jeune fille de 17 ans ont signalé sa disparition. Après avoir contacté son établissement scolaire, ce dernier déclare qu’elle ne s’est pas rendue en cours. Les forces de l’ordre commencent alors à enquêter et à mener des investigations aux alentours de 16h. Après une mise en place très rapide, les policiers s’aperçoivent que la jeune fille a été en contact avec sa meilleure amie, lui déclarant qu’elle « ne serait pas là aujourd’hui ». Vers 21h, les enquêteurs découvrent qu’elle a pris contact avec sa cousine demeurant en Suisse. Elle sera finalement récupérée dans la soirée par les forces de l’ordre, à 22h30. Ecole buissonnière, escapade amoureuse ? Pour l’heure il n’y a pas plus d’éléments concernant cette fugue. Le commandant Trousseau, patron de la police pontissalienne, se félicite de la réactivité de ses effectifs, et souligne un travail « rapide, exemplaire et efficace ». 

Le 2 juillet dernier à Besançon, Mohammed Boumaaza avait renversé et grièvement blessé un policier de la brigade anticriminalité en scooter. Ce dernier est resté plus d’un an en convalescence, et se déplace aujourd’hui encore en fauteuil roulant. En premier instance, le prévenu avait écopé de 5 ans de prison ferme devant le tribunal de Besançon. Il avait alors interjeté appel. Ce jeudi 4 novembre, devant la cour d’appel du tribunal de Besançon, sa peine a été confirmée. Une réponse jugée « satisfaisante » pour le commandant Christophe Touris, à la tête de la sûreté départementale.

Un recrutement de policiers adjoints est actuellement mené dans l’Est de la France. L’ensemble des départements de la région Grand-Est et de la région Bourgogne Franche-Comté est concerné. Il est possible de faire acte de candidature jusqu’au 17 novembre. Aucune condition de diplôme n’est exigée pour participer aux sélections et accéder à cet emploi. Pour candidater, il faut être de nationalité française, âgé de 18 à moins de 30 ans.

Les inscriptions se font en ligne, via le site www.devenirpolicier.fr . Il est également possible de joindre le 03.80.44.54.88.

Hier à Besançon, après plusieurs heures de surveillance, d’un point de deal de la rue de Cologne à Planoise, des policiers du Groupe de Sécurité de Proximité et de la Brigade Anti-Criminalité ont repéré les allers et venues d’un dealer. Celui-ci a été interpellé en début d’après-midi. Trois acheteurs qui patientaient devant l’immeuble en attendant celui-ci ont également été interpellés. Le vendeur était en possession de près de 1 600 € en numéraire et de stupéfiants (cocaïne, héroïne et résine de cannabis) pour une valeur marchande de 2 700 €. Le jeune homme d’une vingtaine d’années a été placé en garde à vue puis déféré ce jour à 13h30 devant le magistrat.

Hier à Besançon, la police procédait à un contrôle routier sur le rond-point de Charlottesville, à la jonction des boulevards Kennedy et Churchill. Les forces de l’ordre étaient suppléées par la présence des policiers de l’UMZ de l’Est, l’Unité Motocycliste Zonale. Ce sont une quinzaine de motards qui sont arrivés dans la capitale comtoise, au minimum pour 15 jours. Leur objectif est de patrouiller dans toute la circonscription afin de faire de la prévention et de la répression en cas d’infraction.

 

Des patrouilles 7 jours sur 7

 

Ces motards viennent de façon ponctuelle, prêter main forte aux effectifs de police locaux. Ce sont environ une quinzaine d’agents de l’Unité Motocycliste Zonale de l’Est qui ont débarqué dans la cité bisontine, qui patrouilleront dans toute la circonscription, « au minimum pour quinze jours, voire trois semaines, et sept jours sur sept » indique le capitaine Michel Perrin, représentant la sécurité publique de Besançon. Ces policiers nationaux, qui dépendent des CRS, ont plusieurs missions principales : la prévention, la répression, et la sanction si nécessaire. Leurs actions concerneront essentiellement des contrôles routiers, visant la vitesse, la conformité des papiers, l’alcool, ou les stupéfiants, mais pourra aussi aboutir sur du judiciaire si un conducteur fait l’objet d’une fiche de recherche, ou encore s’il est au volant d’un véhicule volé. Agissant par trinômes, ces patrouilles sillonneront toute la circonscription pendant au moins trois semaines.

 

Une unité pour suppléer les effectifs locaux

 

Ce jeudi, le capitaine Michel Perrin était chargé d’accueillir cette unité motorisée zonale, venant épauler les effectifs locaux. En début d’après-midi, plusieurs patrouilles sont parties du rond-point de Charlottesville, en contrebas de la piscine Mallarmé, afin d’effectuer une première ronde. Quelques véhicules ont été contrôlés au niveau du rond-point. Les motards sont ensuite repartis inspecter les voies bisontines en remontant sur le boulevard. Un premier bilan sera dressé dans quelques semaines.

 

 

Ce mardi après-midi, à l’Hôtel de Police de la Gare d’Eau, Jean François Colombet, le préfet du Doubs est venu rencontrer une partie des 23 nouveaux policiers nationaux qui ont rejoint le département. Ils sont arrivés le 1er septembre dernier. Comme l’a rappelé le représentant de l’état, depuis le début de l’année, ce sont plus de 50 fonctionnaires qui ont rejoint les rangs de la police nationale dans le Doubs. Depuis 2017, les effectifs ont progressé de 17%. Ces hommes et ces femmes seront répartis sur l’ensemble des trois circonscriptions : Besançon, Pontarlier et Montbéliard. « Les trois piliers de la police nationale, renseignement, voie publique et investigation,  ont été pourvus » assure le commissaire divisionnaire Bénilde Moreau.

PREFET POLICE RENFORT

 

« Défendez votre territoire »

Le Préfet Colombet a demandé aux policiers de « défendre leur territoire, comme s’ils devaient défendre leur famille ». « Engagez-vous » a-t-il insisté. Il leur a également demandé de faire preuve « de professionnalisme dans l’accomplissement de leur mission ». « Vous exercez sans doute la plus difficile mission du service publique » a-t-il complété. En conclusion, Mr Colombet a voulu laisser un message empreint de reconnaissance. Précisant que, « contrairement à ce que certains proclament dans les cortèges des manifestation anti passe sanitaire,  les Français aiment leur police et leur gendarmerie ». « Vous incarnez un grand service public. Les autorités seront toujours à vos côtés » a terminé le représentant de l’état.

Le reportage de la rédaction

Une opération a été menée ce lundi par les policiers de Besançon. Les agents ont effectué plusieurs contrôles dans de nombreux bar bisontins et établissements soumis aux mêmes restrictions, afin de vérifier l’application du pass sanitaire, tout en profitant de cette opération pour répondre aux questions des gérants et des clients.

 

 

Le premier lieu à être investi par les forces de l’ordre : la Citadelle de Besançon. A l’entrée de la fortification édifiée par Vauban, un vigile scan les pass sanitaires des visiteurs. Les personnes présentent leur QR code, puis rentrent à l’intérieur. Après un court échange entre les policiers et le vigiles sur les conditions des contrôles, l’inspection se poursuit ensuite un peu plus haut, jusqu’au bar surplombant l’entrée. Ici, les serveurs n’ont pas à demander de pass sanitaire, les clients ayant été contrôlé à l’entrée. Rien à signaler, tout est en ordre selon les agents de l’Etat.

 

Des contrôles « pédagogiques »

 

C’est ensuite en descendant place du 8 septembre que les policiers rencontrent Franck, le cogérant de l’Iguane Café. Le même schéma est répété, questionnement sur l’application des contrôles, puis temps d’échange autour de la loi en vigueur. Même si le cogérant semble encore quelque peu confus sur certains délais concernant la validité des tests antigéniques et PCR, les forces de l’ordre indiquent faire preuve de souplesse lors de cette première semaine. « Aujourd’hui, c’est la pédagogie qui prévaut. Il faut que les choses se mettent en place. Nous ne sommes pas là pour pénaliser les personnes. Mais nous allons veiller à ce que la loi soit bien appliquée » souligne le capitaine Michel Perrin. La visite continue du côté du Madigan’s où les policiers contrôlent des personnes en terrasse. Tout le monde est en règle une nouvelle fois.

 

Les sanctions possibles

 

Avec cette mise en place du pass sanitaire, de nouvelles sanctions sont entrées en vigueur. Pour rappel, une personne ne disposant pas de ce précieux sésame dans les établissements où il est obligatoire s’expose à une amende de 135 €. Et si cette violation est constatée plus de trois fois en 30 jours, la sanction pénale est portée à six mois d’emprisonnement… et 3 750 € d’amende. Même chose en cas d’utilisation du pass d’une autre personne. Les commerçants et les professionnels qui choisissent de ne pas contrôler ce pass encourent une mise en demeure et une éventuelle fermeture temporaire de l’établissement. Et si l’un d’eux est verbalisé plus de trois fois dans un délai de 45 jours, la sanction peut être portée à un an de prison et 9 000 € d’amende.

 

Capitaine Michel Perrin : 

 


La police nationale bisontine lance un appel. Actuellement, 3.500 gardiens de la paix sont en cours de recrutement. Ces potes à pourvoir sont accessibles aux personnes extérieures à l’institution. Néanmoins, il convient pour elles de passer le concours.

Pour s’inscrire (concours externe) le candidat doit :
• être titulaire du baccalauréat ou équivalent ou un diplôme de niveau 4 (anciennement niveau IV) ;
• avoir entre 17 ans et moins de 35 ans au 1er janvier de l’année du concours ;
• être de nationalité française ;
• être de bonne moralité, avoir un bulletin n°2 du casier judiciaire ne comportant aucune mention incompatible avec l’exercice des fonctions envisagées ;
• être en bonne condition physique
• être médicalement apte à un service de jour comme de nuit ;
• être apte au port et à l'usage des armes ;
• être en règle avec le Service national, Journée Défense et Citoyenneté (JDC, ex JAPD)
Une fois le concours réussi, les lauréats intégreront l’une des 10 écoles nationales de police (L’hébergement est gratuit).

La formation rémunérée se déroule sur 24 mois (12 mois en école + 12 mois en stage) afin d'acquérir les bases du futur métier.

Les candidats peuvent se renseigner :
- sur le site www.devenirpolicier.fr et plus particulièrement : https://www.devenirpolicier.fr/actualites/concours-gardien-de-la-paix-2021-ouverture-des-inscriptions-1
- par téléphone : au 03 87 16 13 69 ou au 0800 22 0800
- par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
- lors des séances d'informations à distance organisées :