14è journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi. De source syndicale, ils étaient 3000 à Besançon. Dans les rangs du rassemblement bisontin, des participants de tous horizons, venus dénoncer la réforme des retraites et l’âge de départ, à taux plein, à 64 ans. Si cette réforme concentre toujours de très nombreux mécontentements, les manifestants sont venus également exprimer « un ras-le-bol plus général ». Les salaires et les conditions de travail font partie également des doléances exprimées. José Alvilès, le secrétaire départemental de la CGT, pointe une décision « absurde ». D’autant plus que « 25% des salariés français perdront la vie avant l’âge de 64 ans » explique-t-il.
Ce mardi, il y avait moins de monde dans les cortèges, mais la mobilisation reste importante. Ils étaient 3000 à Besançon, 200 à Pontarlier, 700 à Dole, 250 à Saint-Claude et 1200 à Lons-le-Saunier.
Une prochaine étape est désormais attendue. Ce jeudi, la proposition de loi du groupe LIOT, visant à abroger la retraite à 64 ans est examinée à l’Assemblée nationale.
L'interview de la rédaction : José Avlès
L'intersyndicale appelait ce mardi 6 juin à une quatorzième journée d'action contre la réforme des retraites, deux jours avant l'examen au Parlement d'une proposition de loi visant à abroger la réforme. De nombreux rassemblements se tenaient dans toute la région. Le cortège bisontin qui s’est élancé à 14h du parking Battant comptait 3000 manifestants selon les syndicats et 1950 selon la police. Entre 1000 et 1200 personnes se sont mobilisées à Montbéliard, 700 à Dole et 250 à Saint-Claude.
Une nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites se prépare à Pontarlier. Le rendez-vous est fixé ce mardi 6 juin, à 16h30, sur la place d’Arçon. L’intersyndicale rappelle ses revendications : « une retraite, un emploi et un salaire décents ». Il regrette également l’absence de réponse de la députée LR Annie Genevard, concernant l’invitation du collectif à participer à un stage pour mesurer les difficultés d’une profession, liées à l’âge notamment.
Dans le Jura, on se prépare aussi à la journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Le collectif du Triangle d’Or annonce un rassemblement le mardi 6 juin prochain à 10h, sur la place Aubarède, à Salins-les-Bains. Il est rappelé que villes et campagnes restent mobiliser pour s’opposer à cette réforme. Lors de cette 14è journée de mobilisation, le collectif jurassien rappellera qu’il juge cette initiative gouvernementale « injuste, injustifiée et brutale ».
On a appris ce mercredi que la députée LR du Jura Justine Gruet, qui avait voté la motion de censure contre le gouvernement et sa réforme des retraites, a été remplacée par une parlementaire de son groupe, qui n’avait pas soutenu cette démarche, au sein de la commission des Affaires sociales. Cette dernière devait examiner la proposition de loi Liot abrogeant le recul de l’âge effectif de départ à la retraite. Finalement, à la mi-journée, une majorité des députés de cette instance a rejeté le vote de cet amendement.
A l’occasion de la décision du conseil constitutionnel sur la demande de Référendum d’Initiative Populaire, concernant la réforme des retraites, un rassemblement est organisé ce jeudi, par l’intersyndicale bisontine. Le rendez-vous est fixé, à 18h, sur la place du 8 septembre.
Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés à Besançon. La préfecture du Doubs annonce 5600 manifestants. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils étaient plus de 2000 manifestants à Dole, près de 500 à Pontarlier et 4000 à Lons-le-Saunier. Lors du rassemblement du 1er mai des heurts ont éclaté à Besançon. La Préfecture du Doubs annonce 33 personnes interpellées en marge d’une manifestation non déclarée en ville, à laquelle une centaine de manifestants participaient.
Dans un communiqué de presse, les élus de la majorité municipale assurent que l’équipe de la Maire, « témoins des exactions a signalé aux pompiers un départ de feu ». Il est souligné également que ‘tous les élus de la majorité dénoncent sans réserve la violence de ces affrontements sauvages qui, en marge et sans lien avec la manifestation unitaire, festive et massive, viennent la ternir ». Ils remercient « les forces de l’ordre et les pompiers qui se sont mobilisés pour assurer la sécurité de la population ».
Des milliers de personnes, toutes générations confondues, se sont rassemblées ce lundi 1er mai à Besançon, sur le parking Battant, pour dénoncer la réforme des retraites, mais également pour exprimer les difficultés sociales qu’elles rencontrent au quotidien. Salaires, hausses des prix, pourvoir d’achat, respect de la démocratie sociale, liberté sociale, … les doléances ne manquent pas.
Emmanuel Macron
La politique d’Emmanuel Macron est fortement critiquée. « Son incapacité à écouter la rue, la souffrance qui s’exprime et à gouverner avec son peuple et non contre son peuple » apparaissent dans les discours. A l’image de Rachel Messous de Force Ouvrière, une très grande majorité de manifestants veulent poursuivre la mobilisation. « Il ne s’agit absolument pas d’un baroud d’honneur » explique la responsable syndicale. Pour l’heure pas question d’aller négocier quoique que ce soit avec le gouvernement. La demande est claire. « Emmanuel Macron doit purement et simplement retirer sa loi ».
Pas de pause
L’intersyndicale doit se réunir ce mardi pour organiser la suite du mouvement. Pas question de laisser croire à Emmanuel Macron que les Français mobilisés sont prêts à tourner la page. Et ce, même si l’exécutif aimerait passer à autre chose. Pour l’heure, il semble bien inaudible. Sans majorité à l’Assemblée Nationale, le quinquennat d’Emmanuel Macron s’annonce bien mal engagé. Rappelons que 70% des Français se disent opposés à cette réforme.
Plus de 10.000 personnes à Besançon
Les cortèges ont été fournis en ce 1er mai en Franche-Comté. Plus de 10.000 manifestants se sont rassemblés en Besançon. Entre 600 et 800 personnes ont battu le pavé à Saint-Claude. Ils sont plus de 2000 manifestants à Dole et près de 500 à Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Rachel Messous
Dans le cadre de la fête du travail du 1er mai prochain, l’intersyndicale du Haut-Doubs appelle à la mobilisation pour continuer à dénoncer la réforme des retraites et obtenir l’abrogation de cette réforme qu’elle juge « injustifiée, brutale et injuste ». Le rendez-vous est fixé à 10h sur la place d’Arçon. Les manifestants déambuleront : place d’Arçon, rue de la République, porte Saint-Pierre, rue Jeanne d’Arc, rue de la Gare, rue du Docteur Grenier, rue Saint-Pierre et place d’Arçon.
On se rassemblera également à 10h, parking Battant, à Besançon, à Saint-Claude, devant la sous-préfecture et à 10h30 à Dole, avenue de Lahr, et à Lons-le-Saunier, place de la Liberté.