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Le 8ᵉ tour de la Coupe de France verra s’affronter ce samedi, à 13h30, le Racing Besançon, pensionnaire de National 3, et Freyming-Merlebach, équipe de Régionale 2. Une affiche sur le papier favorable aux Bisontins, mais dont le contexte appelle à la plus grande prudence.

Un tirage « clément » mais trompeur

Sur le papier, le Racing part favori. Deux divisions séparent les deux formations, ce que reconnaît volontiers la direction sportive du club bisontin. Toutefois, « il y a un adage qui dit que le tirage est bon lorsqu’on gagne le match » explique Roland Girard, le Président du Racing. Le club estime avoir bénéficié d’un tirage « dit clément », mais ne se cache pas derrière cet avantage théorique : vigilance maximale. D’autant que Freyming-Merlebach réalise une saison parfaite jusqu’ici. L’équipe est invaincue depuis le début de l’exercice, portée par une dynamique exceptionnelle et l’enthousiasme d’un public qui jouera un rôle essentiel.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon 

Un déplacement long et un contexte hostile

Le match se jouera en Moselle. Un environnement que le Racing ne connaît pas, et qui ne correspond pas à un cadre traditionnel de rencontre de haut niveau. Autour d’une simple main courante, 1 500 spectateurs sont attendus pour pousser les leurs. Le staff du Racing insiste : « Le contexte est particulier ». Jouer à l’extérieur, sur un terrain peu familier, face à un adversaire sans complexe et porté par tout un club, peut faire basculer la rencontre.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon 

Un groupe serein mais perfectible

La Coupe de France joue un rôle particulier dans la saison du Racing. Elle transcende l’équipe, qui vise clairement les 32es de finale, objectif affiché. « On est à un match d’y arriver », rappelle M. Girard.  Côté sportif, le début de saison en championnat est jugé « moyen » : le Racing se situe au milieu de tableau, loin de ses ambitions. Le groupe comporte de nombreux nouveaux joueurs, un entraîneur arrivé récemment et un collectif encore en progression. Néanmoins, « l’alchimie se crée depuis quelques matchs », ce qui nourrit l’optimisme.

La Coupe, un objectif sportif… et financier

Contrairement à d’autres clubs qui la considèrent comme un bonus, la Coupe de France représente pour le Racing un véritable double objectif. Elle offre des émotions uniques — comme lors du tour précédent, où le club a éliminé  Thionville, le leader de National 2 — mais aussi un apport financier essentiel pour une structure amateur. À l’heure où les comptes sont scrutés dans le football non professionnel, chaque tour passé représente un bol d’air.

Coup d’envoi à 13h30 : un match à ne surtout pas sous-estimer

Favori, mais en terrain hostile. Supérieur sur le papier, mais confronté à une équipe en pleine confiance. Le Racing Besançon se sait attendu et observé. Pour espérer poursuivre son épopée, il devra maîtriser ses émotions, respecter son adversaire et imposer son jeu. Car en Coupe de France, plus que nulle part ailleurs, la hiérarchie ne demande qu’à être renversée.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon