Les associations L214 Besançon, Humanimo et le CABle organisent un rassemblement à l’occasion de la 9è journée mondiale pour la fin du spécisme. Le rendez-vous est fixé ce samedi 2 septembre, à 15h, sur la place Pasteur à Besançon. A cette occasion, les associations présenteront un stand d’information et proposeront des dégustations de produits végétaux. Un compteur humain sera également installé. Il affichera, en temps réel, le nombre d’animaux tués pour l’alimentation humaine durant le temps de l’action. Toujours selon l’association, « plus de 1600 milliards d’animaux sont tués chaque année dans le monde rien que pour notre alimentation. Cela représente plus de 50 000 animaux chaque seconde ».
La police nationale fait savoir que la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Doubs met en place le dispositif « QR-Code- violences conjugales ». Il a pour objectif de faciliter l’accès des victimes à des informations utiles à leur accompagnement. Elles y trouveront les coordonnées de professionnels spécialisés dans l’aide à la personne. Pour obtenir ces informations, il faut flasher le QR-Code via son smartphone ou sa tablette.
Selon une enquête de l’Ifop, 70% des femmes se disent « fatiguées » au retour des vacances, contre 57% des hommes. 2.000 personnes ont été interrogées. Les inégalités entre les deux sexes concernent également les congés. La charge mentale, notamment pour les couples ayant des enfants, explose. Les tâches domestiques, liées au lavage du linge, à la préparation des repas et des valises par exemple, figurent en bonne place. L’étude laisse apparaitre que les femmes trouvent un peu de répit lors de la préparation du barbecue. Une tâche que les hommes assument plus particulièrement.
Le prix des carburants a flambé cet été. La hausse la plus significative revient au gasoil. Elle est de 17 centimes de plus pour un litre. Pour l’essence, la situation est guère plus réjouissante, avec une augmentation de 13 centimes en moyenne pour le litre de sans-plomb 95.
Les tarifs à la pompe poursuivent leur envolée, entamée début juillet. La barre des 2 euros le litre est parfois dépassée. C’est notamment le cas dans les stations-services des autoroutes. La baisse de l’offre décidée par l’Opep explique en partie cette situation.
L’unité locale de la Croix Rouge de Pontarlier lancera, à compter du 7 septembre, son espace « bébé-parents ». Tous les jeudis de 14h à 16h, les bénévoles accueilleront les bénéficiaires pour un moment d’écoute, de partage et de soutien. Par ailleurs, l’espace « babyboutique » permettra également de se procurer toute sorte de produits de puériculture et des habits, jusqu’à 24 mois. Des achats qui permettront de financer les actions sociales de la structure pontissalienne.
L’Urssaf Franche-Comté a réalisé, le 19 juillet dernier, deux actions de contrôle sur des chantiers faisant travailler des entreprises du BTP : le chantier de l’Université de Franche-Comté et le nouvel entrepôt UPS à Dannemarie-sur-Crète. Au total, 39 entreprises et 85 salariés du BTP ont été contrôlés, par huit inspecteurs de l’Urssaf Franche-Comté et un inspecteur du travail.
L’organisme précise que les 85 salariés présents étaient tous déclarés et qu’aucune incivilité n’a été constatée lors de ces contrôles. L’Urssaf prévient que d’autres actions de contrôle seront réalisées tout au long de cette année.
Comme chaque année, à cette même période et depuis 17ans, Familles Rurales publie son Observatoire des fruits et légumes pour l’année 2023.
Précisons tout d’abord que le panier de référence est composé de 9 fruits et 10 légumes frais, conventionnels et bio. Au cours de son enquête, menée entre le 7 juin et le 21 juin, sur 39 départements, par 84 veilleurs, l’association a relevé une augmentation de 16% du panier conventionnel de fruits et légumes en un an. Soit 3,5 fois plus que l’inflation générale. Entre juin 2022 et juin 2023, le prix du panier de fruits a augmenté de +14 % en conventionnel et de +8 % en bio. Durant la même période, le prix du panier de légumes a augmenté de +17% en conventionnel et de +15% en bio. En une décennie, les prix ont explosé avec +43% d’augmentation pour les fruits et +73% pour les légumes selon l’INSEE. Familles Rurales explique que « manger au moins 5 fruits et légumes par jour et par personne représente entre 5% et 18% d’un SMIC net mensuel pour une famille de 4 personnes soit entre 65€ et 241€ par mois ».
Les propositions de Familles Rurales
Fort de ces constats, Familles Rurales appelle l’ensemble des décideurs et le législateur à l’action. Le temps est venu de mettre en œuvre un programme politique ambitieux résolument tourné vers une transition alimentaire répartissant mieux la valeur et assurant à chacun le droit à une alimentation saine autour de 3 axes principaux ». A savoir : « une meilleure régulation des marges, l’instauration d’une allocation alimentaire mensuelle de 65 euros aux ménages vivant avec le seuil de pauvreté ou en dessous pour permettre de compenser ce qui leur manque pour suivre les recommandations de santé publique et la mise en place de mesures éducatives pour interdire certaines publicités à destination des enfants, ouvrir aux activités extra-scolaires les financements européens pour promouvoir les produits dont les enfants ont besoin pour bien grandir et impliquer davantage les professionnels de santé pour accompagner les parents dans leur rôle éducatif.
Quelques références
L’enquête 2023 laisse apparaître une grande diversité dans les prix pratiqués au kilo en agriculture conventionnelle et bio. Cette évolution, entre juin 2022 et juin 2023 est plus marquée, en agriculture conventionnelle (au kilo) , pour la banane ( +30%), la cerise (+35%), la fraise ronde (+25%) et la pomme Golden ou Gala (+26%). Concernant l’agriculture bio, les augmentations les plus marquées concernent la fraise ronde (+22%) et la pomme Golden ou Gala (+16%). On notera des baisses de -1%, en agriculture bio, pour la pêche et la pastèque verte (-1%) ( à la pièce).
Ce mardi, le Préfet du Jura, Serge Castel, a inauguré la première piste de défense forestière contre les incendies du Jura (DFCI), desservant le secteur de Lect/Montcusel.
La préfecture précise que « ce projet porté par les deux communes, accompagnées par l'ONF et le SDIS, et réalisé par une entreprise jurassienne, s'inscrit dans le déploiement du plan d'action de résilience du territoire face au risque feu de forêt dans le Jura ».
Cette nouvelle piste permet désormais l'intervention des engins de secours depuis le sommet sur le massif, améliorant nettement la défendabilité des massifs et leur accessibilité.
Selon des chiffres préfectoraux, « les travaux d'aménagement de cette piste de plus de 4km ont été soutenus par l’État dans le cadre du plan Fonds vert pour un montant de 73 000€, soit 80% du coût total ».
Il y a la volonté politique, mais aussi le respect de la personne et de sa dignité. La gestion de la démolition des immeubles 2,4, 6 et 8 rue de Champagne, prévue dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Planoise, à Besançon, pose question et interpelle. Michel Boutonnet, militant à l’Union Locale de la Confédération Nationale du Logement (CNL) dénonce une gestion « inhumaine », « qui ne tient absolument pas compte des gens et de leur vie ». Mobilisée depuis le mois d’avril dernier aux côtés des locataires, l’association pointe « le mépris » des différents acteurs et leur fonctionnement à marche forcée. Il a fallu d’ailleurs en passer par une mise en demeure pour espérer obtenir des réponses aux nombreuses interrogations. A ce jour, LogeGBM, le bailleur social, s’est enfin résolu à cesser son mutisme. Une réunion était prévue hier soir, mais les orages ont contraint l’organisme à annuler le rendez-vous, que les locataires attendaient depuis de nombreuses semaines.
Une situation intolérable
Michel Boutonnet pointe tout particulièrement la politique de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, qui oublie « les humains » qui vivent, parfois depuis 53 ans, dans ce quartier et ces appartements. « Ils ne connaissent pas ces gens. Ce sont des pions pour eux » explique-t-il. Des propos que confirment les concernés. « On fait tout pour nous mettre dehors » ajoute cette dame. « On nous fait vivre dans des conditions lamentables. Une personne s’est vu proposer un relogement dans un quartier, dans un appartement au loyer plus cher et d’une superficie plus réduite ». Que dire également de l’insalubrité et de l’insécurité qui règne. « J’ai été inondé la nuit parce qu’ils avaient coupé l’arrivée d’eau d’un radiateur. Les appartements vides sont squattés. Le nettoyage et la désinfection des appartements vacants ne sont plus assurés. Désormais, nous avons des rats et des pigeons comme locataires ».
Douloureux déracinement
Les travaux de déconstruction des tours concernées devraient débuter dans un an, durant le 2è semestre 2024. « Ce n’est pas que cela m’angoisse, mais cela me met mal à l’aise. J’ai mes connaissances depuis que j’habite ici. J’y suis depuis 1971. Ce n’est pas facile » ajoute cette dame. Informés sur ce projet d’une façon très cavalière, les locataires ne désarment pas. Ils comptent sur le soutien de la CNL locale pour les défendre. Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est programmée avec LogeGBM, après l’annulation de mardi soir.
Le reportage de la rédaction : des locataires et Michel Boutonnet
La CGT du Doubs part à la rencontre des travailleurs saisonniers. Demain, mardi, elle sera présente à Pontarlier, de 9h à 12h, sur la place d’Arçon. Mercredi, le rendez-vous est fixé, aux mêmes heures, au pied des pistes de la station de Métabief. Enfin, jeudi 13, la CGT s’installera à Besançon, place Pasteur, de 9h à 12h également. En parallèle, les militants iront à la rencontre des saisonniers dans les commerces de ces villes et alentours.