Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce samedi 15 octobre, Lutte Ouvrière organise sa traditionnelle fête. Elle se déroulera à partir de 15 heures à la salle de la Malcombe à Besançon. Cet après-midi fera la part belle à l’actualité dans un esprit festif malgré tout. Expositions, animations musicales, débat et banquet rythmeront cet après-midi. L’envolée des prix, la guerre en Ukraine, les crises sociale, environnementale et énergétique seront au cœur des discussions.

Pour Claude Cuenot, « seul un changement de société, basé sur un renversement du capitalisme Â» peut améliorer la situation et apaiser la société. « Le système capitaliste ne peut plus assurer l’avenir de l’humanité Â» explique-t-il. Pour le militant, l’heure est venue « de remettre en cause cette société, entièrement dirigée par le profit et des capitalistes et des gouvernants qui sont à leur service, en prenant des décisions en fonction de ces intérêts-là Â». Lutte Ouvrière veut redonner toute leur place « aux travailleurs du monde Â», qui sont « les seuls à pouvoir diriger la société et ouvrir une issue à l’humanité ».

L'interview de la rédaction / Claude Cuenot

Ce dimanche, dans un contexte social difficile, la NUPES, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, appelle à la mobilisation. Elle donne rendez-vous, à 14h, à Paris, pour participer à une marche, entre Nation et Bastille,  Â« contre la vie chère et l’inaction climatique Â». Les revendications sont nombreuses et visent le projet de finances du gouvernement. Des bus sont mis en place pour se rendre dans la capitale.

Comme l’explique Séverine Véziès, la responsable de la France Insoumise dans le Doubs, cette action s’inscrit dans la continuité des journées nationales d’action des 22 et 29 septembre et la mobilisation climat du 23 septembre Â».  Les revendications sont nombreuses. Elles portent sur la hausse des salaires et des minimas sociaux, contre la réforme de l’assurance chômage et la vie chère. Les manifestants s’opposeront  au report de l’âge de départ à la retraite et exigeront le retour à la retraite à 60 ans. Ils demanderont également la création d’une allocation d’autonomie pour les jeunes dès 18 ans.

Le projet de loi de finances

Même si les oppositions ont mis en minorité le gouvernement et son projet loi de finances, la NUPES se désolidarise des autres partis politiques engagés dans cette défiance, qui devrait obliger Emmanuel Macron à faire appel au 49.3 pour passer en force ses mesures. « Nous ne nous sommes pas retrouvés car nous ne défendons pas les mêmes valeurs Â» explique Séverine Véziès. Et de poursuivre : « nous avons voté contre, car c’est un projet de casse sociale, qui favorise les aides aux plus riches et aux grandes entreprises, sans contrepartie. Alors que d’autres partis, comme les Républicains, estiment que ce projet n’est pas suffisamment austère . Nous voyons bien que les motivations ne sont pas du tout les mêmes".

Pour tout savoir sur le rassemblement parisien : Venez à la marche contre la vie chère et l'inaction climatique ! - Marche contre la vie chère et l'inaction climatique (marche16octobre.fr)

L'interview de la rédaction : Séverine Véziès

 

Dans le cadre du renouvellement de son parc informatique, la Direction Départementale de la Sécurité Publique du Jura a proposé du matériel réformé à des associations reconnues d’intérêt général, grâce à un site réservé à cet effet. 45 écrans et unités centrales, encore en état de fonctionnement, et amenés à être détruits, ont été récupérés par cinq associations dans le but d’accompagner, au niveau informatique, des personnes en situation de précarité. Le matériel jurassien rejoindra la banlieue lyonnaise, l’Île de France, la région parisienne et Auvergne-Rhône-Alpes.

Dans le Doubs, la préfecture reconnaît « une tension sur les livraisons Â» de carburant dans les stations-services. Ce qui impacte leur bon fonctionnement, notamment dans le secteur pontissalien. Des difficultés sont également à noter à Besançon.

Malgré les files de voitures qui apparaissent à nos yeux, la préfecture du Doubs assure que le département « ne connaît pas de difficultés d’approvisionnements majeurs Â». Le représentant de l’état, Jean-François Colombet, invite « Ã  ne pas surstocker le carburant et en appelle au civisme et à la responsabilité de chacun Â».

Concernant la pénurie d’essence suite à un mouvement social dans le secteur des carburants, la préfecture du Jura indique que sur les 87 stations-services que compte le département,  36 étaient en rupture et 17 en rupture partielle ce lundi matin. Selon le communiqué préfectoral, « les approvisionnements sont réguliers et le Jura n’est pas dans une situation de pénurie Â». Néanmoins, Serge Castel, le préfet jurassien a pris, ce lundi, un arrêté interdisant la vente de carburant en « jerricans » à des particuliers, pour une durée d’une semaine.

Dans le cadre des semaines d’information sur la santé mentale, l’association Escale, basée à Pontarlier, organise un « brunch itinérant Â» ce dimanche matin. L’objectif est d’informer et de parler avec le grand public.  Ses membres, composés de patients et de soignants, issus de l’hôpital du Grandvallier, veulent sensibiliser à la souffrance psychique et démystifier les soins psychiatriques.

Les organisateurs veulent « briser les tabous Â», parler du quotidien, de la prise en charge et de ses bienfaits pour mieux appréhender les accidents de la vie et leurs conséquences sur le quotidien. Comme le soulignent très justement Elise et Sophie, « personne n’est à l’abri de connaître ces souffrances un jour ou l’autre ». Les causes sont multiples. La perte d’un emploi, un ennui de santé, des difficultés relationnelles et les problèmes apparaissent. Difficile, voire impossible, de s’en sortir seul.  Tout l’enjeu reste d’accepter ensuite la main tendue.

Une équipe pluridisciplinaire

A Pontarlier, une équipe pluridisciplinaire accompagne les patients. Les prises en charge sont différentes. Elles consistent à soigner les maux pour travailler ensuite sur le projet personnel et professionnel du patient. Les interventions peuvent s’effectuer en parallèle, mais elles se construisent le plus souvent par étapes. « On nous montre qu’on peut se relever. Être utile à la société Â». Et de poursuivre : « L’isolement nous fait du mal. Nous sommes abîmés par notre souffrance. C’est important pour nous de voir des gens qui vont mieux quand on est au plus mal Â».

Un brunch itinérant

Au cours de cet évènement, le public pourra marcher, se restaurer et échanger avec les membres de l’association. Une boucle de 4 kilomètres est prévue, au départ de l’hôpital du Grandvallier. Le rendez-vous est fixé à 10h. Le tarif est de 4 euros. C’est gratuit pour les moins de 10 ans.

Le reportage de la rédaction

Tout au long de cette semaine, les travailleurs et les salariés de l’UNAP de Pontarlier participent à l’opération « Octobre Rose Â», organisée localement par le service médico-social de la structure pontissalienne. L’objectif est de sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Cette année, pour donner encore plus d’ampleur à cette opération, d’autres publics, venus du  lycée Professionnel Toussaint Louverture, de la Maison Familiale et Rurale et l’IME de Pontarlier, sont associés.

Cette opération s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation à la santé que la structure mène. C’est donc dans un esprit festif que l’événement se déroule. Tout d’abord, en un même lieu, tous les participants, quel que soit leur situation, reçoivent la même information. L’approche pédagogique est unique et concernante. Les interventions portent notamment sur l’autopalpation et l’apparition de certains signes qui peuvent alerter et inviter à consulter. Puis, une marche est proposée dans l’enceinte de l’ESAT. Chacun évolue à son rythme et prend le temps de répondre aux questions qui jalonnent le parcours. Ce qui permet de vérifier les connaissances précédemment acquises. L’objectif est de réaliser plusieurs tours et d’accrocher à la fin de chaque boucle un ruban rose sur le kiosque installé pour l’occasion. Une action symbolique pour montrer son soutien à la cause et aux malades.

S’ouvrir sur l’extérieur

C’est toute la mission de l’équipe de professionnelles du centre médicosocial de l’UNAP de Pontarlier. Plusieurs initiatives sont menées en ce sens. Elles ont pour vocation d’impliquer ces adultes dans la vie de la cité et de les rendre acteurs. Durant la période préparatoire à Octobre Rose, les travailleurs de l’UNAP  se sont  affairés à fabriquer des bougies roses, dont les bénéfices récoltés  seront reversés à l’association OncoDoubs.

Le reportage de la rédaction : Maurice Droz Barthelet ( travailleur à l'UNAP) et Wacylla Mahemdi ( monitrice à la MFR de Pontarlier)

Ce jeudi 6 octobre se déroule, à partir de 9h, l’opération « Du Stade vers l’emploi Â» au complexe Léo Lagrange à Besançon. Cet événement est à l’initiative du Comité Olympique Paris 2024, de l’Agence Nationale du Sport, de la Fédération Française d’Athlétisme et de Pôle Emploi. Son objectif est « de permettre aux entreprises de recruter autrement, sans CV, mais en se concentrant dans un premier temps sur les savoir-être des candidats, mis en valeur par la pratique collective de l’athlétisme et sans notion de compétition Â» nous indique-t-on.

Une vingtaine d’entreprises seront présentes. Les organisateurs y voient « une belle occasion de mettre en valeur les compétences personnelles et collectives des demandeurs d’emplois et des recruteurs autour du partage d’une activité sportive Â». Un moyen, selon eux, « de faire que les recruteurs et les candidats se découvrent autrement, sans le filtre formel de l’entretien professionnel Â». En cette période si compliquée ne serait-il pas plus judicieux d’aborder les vraies questions sur le salaire et l’évolution de carrière ?  La recherche d'un travail est loin d'être un jeu.

L’info est tombée ce mardi soir. La Ville de Besançon ne diffusera pas sur écran géant la prochaine Coupe du Monde au Qatar. « Les 6500 personnes mortes sur les chantiers des huit stades de foot construits pour l’occasion et  l’aberration écologique que représente cet évènement sportif avec ces stades à ciel couvert climatisés, à l’heure où le monde entier doit s’engager dans une sobriété énergétique Â» ne passent pas.

Dans un communiqué de presse, les élus du Groupe Génération·s, Social, Ecologie, Démocratie du conseil municipal de Besançon « appuient la proposition d’Anne Vignot sur la légalisation du cannabis Â». Selon Kevin Bertagnoli et son équipe : « la légalisation est le meilleur moyen d’anéantir le trafic et ruiner les trafiquants en coupant leur principale source de financement Â», « c’est un moyen de protéger nos enfants en contrôlant l’âge des clients et les produits consommés Â» et « permettre le redéploiement des moyens humains et matériels dédiés à la lutte anti-drogue et aux autres enjeux de tranquillité publique.