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Rendre l’école inclusive. Telle est l’une des missions que se fixe chaque année l’éducation nationale. De belles intentions. Mais est-ce toujours le cas ? Comment les enfants en situation de handicap trouvent-ils leur place dans le système scolaire français ? Nous avons posé la question à Bruno Ubbiali, le directeur départemental des structures pour enfants et adolescents de la Fondation Pluriel ( ex-Adapei).

« Tous les enfants ont le droit à l’école de la République, avec les moyens techniques que nous apportons » explique Bruno Ubbialli. Dans le département du Doubs, la Fondation Pluriel scolarise 1000 enfants. Elle concentre 450 professionnels qui interviennent en fonction du handicap des jeunes. Une trentaine d’enseignants sont mis à la disposition du pôle chaque année par le rectorat de Besançon. 70% de ces enfants sont scolarisés en milieu ordinaire. Certains sont accueillis dans des classes ordinaires. D’autres suivent une scolarité en classe ULIS ou dans des unités d’enseignement externalisés dans les écoles, collèges ou lycées du département. Les autres, plus vulnérables, sont accueillis dans les murs des structures de l’association. « Même si les pouvoirs publics nous incitent à intensifier le nombre d’enfants à scolariser en milieu ordinaire, nous sommes vigilants à ne pas les mettre en difficulté Â» explique le responsable bisontin.  Pour que cela fonctionne, il faut que « la structure d’accueil soit en capacité de disposer des moyens humains nécessaires, quant à leur nombre et leur qualification Â» souligne-t-il.

Trois postes d’enseignants en cours de nomination

Bruno Ubbiali juge cette rentrée des classes « globalement satisfaisante Â».  Néanmoins, comme tous les services de santé, la Fondation éprouve des difficultés à recruter des professionnels. Il en est de même dans le domaine de l’enseignement, où les intervenants sont nommés tardivement. Dans le département, sur les trente postes alloués à l’association par le rectorat de Besançon, trois ne sont pas encore pourvus en cette période de l’année. Les besoins en personnel formés sont importants et une réalité. « Nous accueillons de plus en plus d’enfants qui souffrent de troubles autistiques ou psychiques. Ce qui nécessite une prise en charge individuelle et diversifiée Â» complète le responsable. Et de conclure : « Plus nous sommes dans des réponses individuelles, plus il faut des moyens en ressource humaine et plus il faut des gens spécialisés dans différents domaines Â».

L'interview de la rédaction / Bruno Ubbiali

 

Un collectif d’habitants de Planoise organise un « rassemblement contre la violence Â» ce vendredi à 18h sur l’Esplanade Nelson Mandela. Cette action fait suite notamment aux coups de feu survenus le 29 août dernier, blessant deux adolescents, dont un grièvement. Les personnes à l’initiative de ce rassemblement se sentent « abandonnées Â» par les pouvoirs publics. Elles invitent un maximum de Planoisiens à venir les rejoindre.

C’est la rentrée des classes ce jeudi 1er septembre. Plus de 203.500 écoliers, collégiens et lycéens reprennent le chemin de l’école. Soit une diminution totale de 1,6% par rapport à l’année dernière . C’est dans le 1er degré que la baisse est la plus significative cette année (-2.168 élèves). Ces enfants et adolescents seront accueillis dans les 1.274 établissements scolaires que comptent l’académie de Besançon. Malgré la baisse des effectifs, le rectorat annonce des moyens identiques qui permettent la poursuite des dédoublements des classes de grande section en éducation prioritaire, la limitation des effectifs à 24 pour les classes de grande section, CP et CE1, l’accompagnement de l’école inclusive et des territoires ruraux.

Le mouvement s’est achevé ce mercredi après-midi chez NP Jura à Dole et Foucherans. Un accord a été signé entre la direction et les salariés. Une prime de 700 euros, versée en deux fois, leur a été accordée. Dans un premier temps, la somme de 800 euros était souhaitée par les manifestants.

La direction ne voulait leur octroyer que 600 euros. Un consensus a donc été trouvé. La mobilisation avait vu le jour en juillet dernier pour dénoncer les salaires et les conditions de travail. Le rachat de la firme par un fonds d’investissement américain était également dénoncé par les salariés, qui se jugent lésés dans cette transaction. Les deux parties se sont donnés rendez-vous dans les prochains jours pour évoquer d’autres problématiques sociales.

L'interview de la rédaction / Pedro Da Rocha délégué syndical CGT

 

C’est la grande problématique du moment. 4000 postes d’enseignants sont restés vacants après concours au niveau national. Ce qui laisse penser que tous les cours ne pourront être  assurés à la rentrée ou qu’ils le seront avec des professeurs insuffisamment  formés. A cela s’ajoutent des classes surchargées et des conditions de travail qui se dégradent d’année en année.

Un début de carrière à 2000 euros

Pour les syndicats, la proposition d’Emmanuel Macron d’assurer un salaire à 2000 euros aux enseignants en début de carrière « n’est pas réaliste Â». Selon eux, « cette proposition doit s’effectuer en tenant compte de la réalité d’un déroulé de carrière Â». « Comment est-ce possible qu’un débutant à l’échelon 1, qui gagnerait les 2000 euros promis, retombe plus bas lorsqu’il passera  Ã  l’échelon supérieur ? » s’interroge Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU  pour l’académie de Besançon. Et de poursuivre : « Faire cette promesse, l’engage à revaloriser l’ensemble des carrières enseignantes. Visiblement le Président Macron ne souhaite pas le faire. A notre avis, c’est un effet d’annonce Â».

Pour les syndicats, la situation concernant le manque de profs ne date pas d’aujourd’hui. Ils avaient déjà tiré la sonnette d’alarme et prévu le scénario qui semble se confirmer. La rentrée s’annonce tendue à l’éducation nationale. Une première mobilisation est envisagée  pour le 29 septembre. Mais des opérations ponctuelles ne sont pas exclues, en fonction de la situation,  dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon et d’ailleurs.

L'interview de la rédaction / Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU

 

Dans le Jura, les salariés de NP Jura ont décidé de reprendre la mobilisation ce lundi à Dole et Foucherans. L’ultimatum fixé à la direction n’a rien donné. La prime de 800 euros n’a pas été obtenue. 600 euros ont été accordés. Ce que les salariés jugent insuffisants compte tenu des bénéfices que réalisent la firme. Depuis ce lundi, le service des expéditions a rejoint le mouvement. Ce qui perturbe encore davantage le fonctionnement des deux sites.

Pour l’heure, la situation est au point mort. Aucune nouvelle négociation n’est envisagée. Rappelons que cette action s’inscrit dans le cadre d’autres mécontentements liés aux salaires, aux conditions de travail et au rachat de la firme par un fonds de pension américain avec des actionnaires qui devraient largement bénéficiés de cette transaction.

L'interview de la rédaction  / Pedro Da Rocha, délégué syndical CGT

Les salariés de NP Jura ne lâchent rien. Jeudi, ils ont de nouveau rencontré leur direction pour échanger sur les problématiques du moment. A savoir : les salaires et les conditions de travail. Un nouvel ultimatum a été fixé. Les manifestants ont donné quelques jours supplémentaires à leurs interlocuteurs pour réfléchir à la situation. Sans quoi, le travail cessera dès lundi matin. La colère est montée en juillet dernier. Désormais, depuis près d’un mois, la grogne  a gagné les rangs des salariés des sites de Dole et de Foucherans.

Concernant la polémique sur la dernière campagne publicitaire du planning familial, et les violentes attaques qui ont suivies, l’association « Solidarité Femmes Besançon Â» indique qu’elle apporte son soutien plein et entier à la structure et sa démarche. Indiquant que « chacune et chacun a sa place dans ce mouvement, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre Â». Le collectif bisontin rappelle que « des organisations telles que le planning familial sont indispensables » et qu’il est « de la responsabilité de toutes et tous de les soutenir Â».

La préfecture du Jura a communiqué les chiffres départementaux de la sécurité routière pour les sept derniers jours. On notera tout d’abord trois accidents, faisant quatre blessés et un tué. Il a également été enregistré 56 excès de vitesse, 21 conduites addictives, 9 défauts de permis, 21 téléphones au volant et 13 fautes de priorité.

Face à la sécheresse et aux difficultés croissantes des exploitants agricoles du département du Doubs, la profession agricole organise ce jeudi 25 août une tournée départementale afin d’aller à la rencontre des professionnels de la terre. Les difficultés sont nombreuses : alimentation des animaux comme en plein hiver, diminution des stocks de fourrage, difficulté à s’approvisionner en eau, souffrance des animaux en cette période caniculaire, … . Plusieurs exploitations seront visitées sur l’intégralité du département.