Journée de mobilisation sur les salaires et les retraites ce jeudi 29 septembre partout en France. À Besançon, entre 300 et 400 personnes se sont données rendez-vous sur le parking Battant. Les manifestants ont ensuite traversé le centre-ville pour faire une pause devant la préfecture du Doubs.
Ils ont demandé une autre politique dans laquelle les super profits, et notamment ceux effectués par les entreprises et opérateurs de l’énergie, soient taxés. Ils attendent également des mesures pour une transition écologique « juste ». Les syndicats CGT, Snes-FSU et solidaires ont appelé à « une mobilisation large et dans la durée ». On notera également la présence du Parti Communiste Français et Lutte Ouvrière dans le cortège.
Le reportage de la rédaction :
En novembre prochain, la Ville de Morez organisera la première édition de la semaine « Epicéas ». L’esprit de ce projet est de créer un événement où séniors et jeunes se rassemblent, échangent et partagent leurs savoirs et idées au cours d’ateliers où chacun apportera, à sa manière, de l’aide à l’autre. Ainsi des ateliers thématiques intergénérationnels se dérouleront pendant toute une semaine. La découverte du patrimoine morézien, la production d’une fresque de la mémoire, des histoires contées et des activités culinaires sont d’ores et déjà évoqués.
Ce jeudi 29 septembre, de 10h à 17h, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, avec le soutien du CCAS de la Ville de Besançon et le conseil local de la santé mentale du Grand Besançon, organise un forum santé dédié aux 16-25 ans. Le rendez-vous est fixé à l’espace Grammont, rue Mégevand. Une quinzaine d’organismes sont présents. On y parlera santé mentale, santé nutritionnelle et hygiène bucco-dentaire, vie affective et sexuelle, … Des animations à la fois ludiques et pédagogiques seront proposées. Elles permettront aux jeunes de mieux appréhender les démarches pour leur santé et rencontrer les acteurs locaux pour les accompagner.
Une journée de grève interprofessionnelle pour les salaires se tient ce jeudi à l’appel des syndicats CGT et Solidaires. Plusieurs rassemblements sont prévus dans la région. A 10h30, parking Battant à Besançon, Avenue de Lahr à Dole et devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude. Une mobilisation est également prévue à 15h sur la place de la Liberté à Lons-le-Saunier.
Ce mercredi, dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement, un rassemblement s’est tenu au centre-ville de Besançon. Une cinquantaine de personnes sont venues dire leur attachement pour le droit des femmes à disposer de leur corps. Pour l’heure, l’accès à l’IVG n’est pas remis en cause en France, mais les derniers faits d’actualité, ont montré que ce droit est précaire.

Pour les manifestants, « il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la charte européenne des droits fondamentaux ». Le risque de voir arriver aux responsabilités des forces politiques réactionnaires de droite ou d’extrême droite oblige, selon eux, à tout mettre en œuvre pour préserver pleinement ce droit afin qu’il ne puisse être attaqué.
En France, l’accès à l’avortement n’est pas toujours garanti. Les fermeture de maternités de proximité, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens sont des freins.

Le reportage de la rédaction / quatre lycéens et Laurence Mathioly de SUD Santé Sociaux
Dans le cadre de la journée internationale de lutte pour le droit et l’accès à l’avortement de ce mercredi 28 septembre, un rassemblement se tiendra à 17h30 sur la place Pasteur au centre-ville de Besançon. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte où le droit donné aux femmes de disposer de leur corps est bafoué. La situation aux Etats Unis sur ce point nous le rappelle. En Europe aussi, le droit et l’accès à l’avortement est dénié en Pologne, Malte, Andorre et Monaco. Une femme meurt toutes les neuf minutes des suites d’un avortement clandestin, faute d’un accès aisé à la contraception et à un avortement sûr et légal.
Cette année encore, la recyclerie citoyenne de Maîche, baptisée Re Bon, participe au Festival des Solutions écologiques, organisé par la Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté. Dans ce contexte, elle propose différentes animations et invite la population à venir pousser les portes de la structure. Des animations sont organisées à destination des scolaires durant ces deux prochains jours, jusqu’au 29 septembre, et pour le grand public ce vendredi et ce samedi. Rencontre avec Jean Marc Lerat, son président.
Créée par Préval Haut-Doubs en 2018, la recyclerie maîchoise a désormais pris son indépendance. Gérée sous un statut associatif, elle est un acteur de premier plan dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. Engagée dans le registre de l’insertion sociale et professionnelle, son action cible la réduction des déchets par le réemploi des objets destinés à être jetés. Une démarche multiple qui remet sur la voie les personnes les plus éloignées de l’emploi, participe à la protection de l’environnement, en s’insérant dans la démarche « Zéro Déchet », et sensibilise à ces enjeux.
15 tonnes de déchets récoltés par mois
Actuellement, quatorze personnes en insertion travaillent au sein de cette structure. Elles sont encadrées par une équipe de quatre permanents et bénévoles. Tout au long de l’année, l’association redonne une seconde vie aux vêtements, livres et produits électroménagers qui lui sont confiés. C’est comme cela qu’elle finance son activité et rémunère ses collaborateurs. Son chiffre d’affaires annuel est estimé à 200.000 euros.
Développement et projets
Depuis quelques temps, « Re Bon » a développé une activité « E.commerce ». Mais ce n’est pas la seule initiative qui a été mise en œuvre. Une déchetterie mobile a également vu le jour. Prochainement, un service de transport à la demande sera déployé sur le territoire maîchois. Deux voitures ont été acquises et desserviront le territoire.
Pour de plus amples informations : www.recyclerie-maiche.org
L'intervbiew de la rédaction / Jean-Marc Lerat, président de la recyclerie de Maîche
Ce vendredi 30 septembre, Grand Besançon Métropole, en partenariat avec de nombreux partenaires et le Conseil Départemental du Doubs, organise l’opération « Cap vers l’emploi » à Micropolis de 9h à 17h. Il s’agit de la deuxième édition de cet évènement.
A travers ce rendez-vous, les organisateurs veulent simplifier les contacts entre les employeurs et les personnes à la recherche d’un emploi. Dans un contexte socioéconomique particulier, avec un taux de chômage très faible sur le bassin d’emploi de Besançon (5,8%, inférieur à la moyenne nationale (7,4%)), le public ciblé semble être davantage en difficulté et beaucoup plus éloigné de l’emploi que les années précédentes. C’est la raison pour laquelle les structures sont à ses côtés pour l’accompagner au mieux. Les freins à l’emploi sont multiples et chacun doit faire un pas vers l’autre pour trouver des solutions et faciliter l’intégration. Le salaire, une juste répartition des richesses, les conditions de travail, les déplacements et les coûts qui y sont liés, s’adapter aux besoins et aux attentes de la nouvelle génération … font partie des freins que les employeurs et les entreprises doivent être en capacité de lever pour faciliter aussi leur recrutement.
1.400 offres d’emploi proposées
Les chiffres sont éloquents. L’édition 2022 du Salon Cap vers l’emploi accueillera plus de 150 exposants, issus de très nombreux domaines d’activité : l’aide à la personne, la vente, le BTP, la santé, … . . 1.400 offres seront proposées. Un espace d’accueil, de conseil, d’orientation et de préparation aux entretiens avec les employeurs sera mis en place. Précisons qu’en amont de cet évènement, des ateliers de préparation à l’embauche se sont tenus au sein de différentes structures.
L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin, vice président à l'économie, au commerce, à l'artisanat et à l'insertion à Grand Besançon Métropôle
Avec 51% des voix, le peuple suisse a voté majoritairement pour l’allongement de l’âge de départ à la retraite des femmes à 65 ans. Les hommes sont déjà concernés par cette disposition, permettant de pouvoir prétendre à une pension à taux plein. Par ailleurs, nos voisins se sont largement prononcés contre l’interdiction de l’élevage intensif. Cette initiative populaire a été rejetée avec 63% des votes contre.
Un collectif, constitué d’habitants, commerçants, artisans et responsables associatifs du quartier de Casamène, s’est réuni ce dimanche après-midi pour exprimer son inquiétude quant à l’avenir de leur lieu de vie.
Un projet immobilier, ciblant les anciennes usines Longchamps, bien connu des Bisontins, l’inquiète plus particulièrement. Ces habitants et usagers ne veulent pas que ce secteur perde son âme. Pas question, de voir s’envoler ce patrimoine historique et le vivre ensemble qui l'anime. Une pétition a d’ailleurs vu le jour pour que chacun puisse faire connaître ses inquiétudes et son envie de réfléchir avec les élus sur l’avenir.
Coconstruire
La population veut s’inscrire dans une démarche constructive. Elle est prête à s’investir dans une réflexion collective pour évoquer demain. A l’époque où les débats citoyens et démarches participatives sont au cœur des politiques publiques, le collectif veut prendre aux mots la ville de Besançon. Les manifestants veulent être consultés et appellent à « une réflexion fine et sensible » des élus bisontins. Ils attendent qu’une chose, se mettre à la table des discussions, concertations et négociations.
L'interview de la rédaction / Françoise Chole (comité de quartier Casamène)