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Du 23 au 26 octobre, sur les sentiers mythiques de l’île de la Réunion, Aurélien Salvi, commerçant à Pontarlier, a pris le départ de la Diagonale des Fous, l’un des ultra-trails les plus exigeants au monde. Mais pour lui, l’enjeu allait bien au-delà de la performance : courir pour la cause du handicap et de l’inclusion par le sport, aux côtés de son binôme Carole Maugain et de l’association Apache Evasion dédiée à l’accompagnement des personnes en situation de handicap.

L'interview de la rédaction : Aurélien Salvi 

Un défi sportif et solidaire

« L’an dernier, nous avions déjà participé à l’Echappée Belle,  une course entre Grenoble et Chambéry, dans le massif de Belledonne. Cette fois, c’était direction La Réunion pour relever un tout autre défi », explique Aurélien Salvi. Au programme : 180 kilomètres et 12.000 mètres de dénivelé positif, à parcourir en moins de 66 heures à travers les cirques, volcans et forêts réunionnaises. Un effort surhumain, mais toujours guidé par une motivation simple : « penser au sourire des enfants ».

L’objectif de cette aventure : récolter des fonds pour renouveler le matériel adapté – notamment les joëlettes, ces fauteuils monoroues permettant aux personnes à mobilité réduite de participer à des courses et randonnées en  montagne. « Une joëlette coûte entre 4 000 et 6 000 euros. Chaque don, chaque coup de pouce compte », souligne le commerçant altruiste

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La force du collectif et du partage

Le duo Salvi-Maugain n’en est pas à son premier projet. Depuis un an et demi, ils multiplient les actions pour faire découvrir la montagne et l’effort partagé aux personnes handicapées.
« On veut montrer que le handicap peut concerner tout le monde, et surtout, que chacun peut être acteur d’un projet qui fait du bien aux autres », insiste M. Salvi. Sur l’île, il a rencontré d’autres passionnés de trail solidaire, notamment des équipes réunionnaises qui emmènent des personnes en situation de handicap sur une partie du parcours. « L’énergie du peuple réunionnais est incroyable. Les encouragements jour et nuit, la chaleur humaine, c’est unique au monde », confie-t-il.

L'interview de la rédaction : Aurélien Salvi 

Une course pour le cœur autant que pour les jambes

Après 61 heures d’effort, Aurélien Salvi a franchi la ligne d’arrivée, épuisé mais heureux. « Dans les moments de fatigue, je pensais toujours aux enfants, aux familles, aux échanges qu’on a pu avoir. C’est ça qui donne la force de ne pas lâcher. On a nos deux jambes, nos deux bras… on n’a pas le droit d’abandonner. » Si la Diagonale des Fous n’est pas officiellement une course solidaire, le Haut-Doubiste lui a donné cette dimension par conviction. « C’est notre façon de la vivre. Et sur place, on sent que la solidarité, le partage, font partie de l’ADN de cette épreuve. »

Une aventure qui continue

La cagnotte HelloAsso du projet reste ouverte, et de nouveaux goodies (t-shirts, tasses, etc.) sont proposés à la vente. L’équipe lance également un appel aux entreprises locales souhaitant s’engager à leurs côtés pour soutenir le renouvellement du matériel et le développement des prochaines actions solidaires.

Et la suite ? « Chaque chose en son temps, mais on réfléchit déjà à un nouveau défi pour 2026. Un projet encore un peu fou, forcément », sourit Aurélien Salvi.

Pour Soutenir le projet :

Cagnotte en ligne sur HelloAsso : https://www.helloasso.com/associations/apach-evasion/formulaires/5
Les entrepreneurs peuvent contacter Aurélien Salvi sur son compte instagram ( Aurélien Salvi) ou via le mail Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction : Aurélien Salvi 

Après des mois d’attente, trois des cinq chevaux volés ce printemps à Étalans ont été retrouvés grâce aux investigations menées par les gendarmes français et roumains. Pour financer leur rapatriement depuis plus de 2 000 km, l’éleveur lance une cagnotte en ligne.

Les frais de transport restent lourds, et chaque don compte. Opaline, Obois et Olly sont en voie de retour, tandis que l’espoir demeure pour Olaine, Osaka et les chevaux d’autres éleveurs victimes du même réseau. Pour participer à cet élan de générosité. https://www.onparticipe.fr/c/SKp8r452

A Neublans Abergement, dans le Jura, le four à pain communal a été détruit par un incendie dans la nuit du 12 au 13 octobre. Le sinistre prive le boulanger du village de son outil de travail et de tout revenu. Sous l’impulsion de la commune, un élan de solidarité s’est déclenché : les habitants proposent leur aide et une cagnotte a été lancée pour soutenir l’artisan. Objectif : relancer la production et reconstruire le four. Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur ce sinistre. Pour participer à cet élan de générosité : https://www.gofundme.com/f/apres-lincendie-ensemble-relevons-la-boulangerie

Les 7, 8 et 9 octobre, les Clubs Lions de Besançon, en partenariat avec l’Établissement français du sang, organisent leur collecte annuelle sur le campus de la Bouloie. Face à des besoins en sang critiques, les donneurs sont invités à se mobiliser sous le chapiteau installé sur le parking du Crous. Inscriptions possibles en ligne : https://dondesang.efs.sante.fr/trouver-une-collecte/139626/sang/16-09-2025

Et si le sport féminin était davantage porteur de valeurs et d’altruisme que le sport masculin ? Ce dimanche, à Vaux-et-Chantegrue, à l’occasion du match des seniors féminines du FC Lac Remoray Vaux et du FC Lièvremont Arçon, les joueuses ont mis leur force en commun pour former un nÅ“ud humain symbolique, à l’occasion d’octobre rose, le mois de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.

La commune de Champagnole se mobilise ce samedi 4 octobre pour Octobre Rose, campagne nationale de sensibilisation au dépistage du cancer du sein. Dès 9h, la place de la Mairie accueillera une vente de roses au profit de la recherche. Les inscriptions à la marche débuteront à 10h (3 € ou 12 € avec tee-shirt, chapeau ou chèche).

Le départ est prévu à 14h, avec trois parcours au choix : 5 km (accessible aux personnes à mobilité réduite), 9 km et 13 km. Une initiative conviviale et engagée, portée par les acteurs locaux pour rappeler l’importance du dépistage précoce.

Du 26 au 28 septembre, l’association Semons L’Espoir et le Club Alpin Français de Besançon lancent une version régionale des Sommets de l’Espoir : « les sommets du Haut-Doubs Â». Objectif : offrir à 15 adultes atteints de cancer un séjour en montagne pour reprendre confiance, partager et se reconnecter. Au programme : randonnées, ateliers aventure et ascension du Mont d’Or, avec hébergement au-dessus des Hôpitaux-Vieux.

Un souffle de verdure s’apprête à transformer la terrasse impersonnelle du 4e étage du service de soins palliatifs du CHU de Besançon. Grâce au soutien du Fonds Phisalix et de ses mécènes, un jardin thérapeutique et sensoriel verra bientôt le jour, pensé comme un espace de réconfort pour les patients, leurs familles et les soignants.

Un lieu de vie au cœur du service

« Ici, certains patients ne peuvent plus rentrer chez eux. Ils n’ont pas toujours la possibilité de sortir à l’extérieur. Offrir un espace pour respirer, voir le soleil, entendre des oiseaux, c’est essentiel », explique le Docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon. Le projet prévoit des bacs de jardinage à hauteur de fauteuil roulant, des plantes aromatiques, une fontaine, des aménagements végétalisés et un mobilier convivial. Un espace conçu autant pour l’apaisement que pour l’introspection, dans un moment de vie où les gestes simples comptent plus que jamais.

L'interview de la rédaction : Le docteur Nicolas Becoulet, chef du service des soins palliatifs du CHU de Besançon. 

 

Le soutien du Fonds Phisalix et des mécènes

Le chantier est estimé à 155.000 €. Ce 16 septembre, quatre mécènes – la Ligue contre le cancer, le groupe 1000, Ruggieri, Druet et Trascic – ont remis ensemble des chèques pour un total de 60 000 €, soit 60 % du financement déjà acquis. « Le mécénat n’a pas vocation à se substituer à l’Assurance maladie, mais à apporter ce supplément d’âme qui rend l’hôpital plus humain », souligne Emmanuel Luigi, directeur général adjoint du CHU. Depuis sa création en 2024, le Fonds Phisalix a déjà collecté 180 000 € et financé plusieurs projets, de la pédiatrie à la psychiatrie, en passant par l’oncologie. Le jardin thérapeutique est l’un de ses projets phares pour 2025.

L'interview de la rédaction : Jonathan Debauve, directeur de la communication du CHU Minjoz. 

 

Un fonds en plein essor

Nommé en hommage à Marie et Césaire Phisalix, couple de médecins bisontins engagés dans la recherche et la société, le fonds s’appuie sur une dynamique collective. « Les équipes médicales, les cadres de santé et les mécènes travaillent ensemble, c’est ce qui fait la force de ce projet », insiste la direction. Parmi les initiatives à venir : un dîner caritatif organisé le 14 octobre à Besançon, en partenariat avec Cuisine Mode d’Emploi(s), l’école fondée par le chef Thierry Marx. Objectif espéré : récolter 15.000 € supplémentaires grâce à un repas de gala et une vente aux enchères. Fermob, partenaire du projet, s’est également engagé à fournir du mobilier en don en nature. Pour participer à cet évènement : https://www.fonds-phisalix.fr/

Un symbole pour l’hôpital public

Au-delà des chiffres, le jardin incarne une philosophie : replacer l’humain au centre des soins. Dans un service où l’accompagnement prime sur l’acharnement thérapeutique, cet espace permettra aux patients de retrouver un peu de liberté et aux familles de créer des souvenirs précieux. « Ce n’est pas un projet de décoration, c’est une démarche profondément utile pour le bien-être des malades et de leurs proches », conclut le Docteur Nicolas Becoulet

Le samedi 13 septembre, de 14h à 21h, l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon accueillera la 3ᵉ édition de l’événement « Mine(s) de rien, ça change tout », co-organisé par le CCFD-Terre Solidaire et ses partenaires : Amnesty International, Les Amis de la Terre, ATTAC, France-Nature-Environnement et la Ligue des Droits de l’Homme.

Point fort de la journée : la table-ronde « Quelles ressources pour quel avenir ? », de 17h à 19h à l’Espace Grammont (20 rue Mégevand), animée par Barbara Romagnan, présidente de la Ligue  des Droits de l’Homme de Besançon. Des experts interviendront pour éclairer les enjeux de la transition écologique et énergétique, et proposer des alternatives à l’extractivisme.

Au programme également : village associatif, animations, concert engagé du groupe Mine de Rien. Une journée pour réfléchir, échanger et célébrer la solidarité. Entrée libre.

Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Pontarlier offrira des colis festifs aux retraités de 60 ans et plus ainsi qu’aux personnes en situation de handicap en fin d’année, sous conditions de ressources. Les inscriptions ouvertes jusqu’au 7 octobre prochain au CCAS, 6 rue des Capucins. Infos et renseignements au  03 81 46 51 36 (du lundi au vendredi, 10h–12h / 14h30–17h). Il  vous sera demandé votre  avis d’imposition 2025, vos justificatifs de ressources, une carte d’invalidité si applicable et un relevé d’identité bancaire ou postal.