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Depuis le 27 février dernier, et jusqu’au 18 mars, l’association de parents « Nos Enfants d’Ailleurs », qui vient en aide aux personnes touchées par l’autisme et leurs familles,  organise l’opération « Pastilles Bleues ». Il s’agit d’ores et déjà de la huitième édition de ce rendez-vous  local de la solidarité,  auquel participent neuf entreprises franc-comtoises. L’an dernier, la mobilisation avait permis de récolter 60.000 euros. 35.000 euros ont été accordés à des associations départementales qui proposent des dispositifs d’inclusion pour le sport et les loisirs et qui offrent des solutions de répit aux familles et 25.000 euros ont été dirigés vers les familles de la région pour financer l’intervention de professionnels à domicile dans le cadre de la guidance parentale.

Depuis toutes ces années, les rangs des associations partenaires se sont étoffés. Désormais le collectif est composé des coopératives les Monts de Joux et Monts & Terroirs, la fromagerie Milleret, La Boucherie Comtoise, les sociétés Clavière, Rième Boissons, Coquy, Agro-Doubs, Intersport Besançon et Mountain Expert ».

Cette initiative ne représente aucun surcoût pour le consommateur. Ce sont les marques, elles-mêmes, qui offrent une partie de leurs marges à l’association . Soit 0,20 centimes d’euro pour l’achat d’un produit. Alors, lors de vos prochains achats, pensez à privilégier les produits d’une pastille bleue de l’association « Nos Enfants d’Ailleurs ». vous apporterez un soutien et une aide à ces familles qui vivent le handicap au quotidien.

L'interview de la rédaction / Eric Cuenot, président de l'association "Nos Enfants d'Ailleurs"

 

Ce vendredi marque le premier anniversaire de l’offensive de l’armée russe en Ukraine. Un an après le déclenchement du conflit, la sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Claude, Caroline Poullain, se rendra ce vendredi 24 février, à 14h, au centre d’accueil des réfugiés ukrainiens à Gizia (39). Elle sera accompagnée des maires investis dans cette action de solidarité. La représentante de l’état et les élus ont choisi de rendre hommage « au courage du peuple ukrainien et à l’élan de solidarité dont la France a fait preuve ».

Le CHU Minjoz apporte son soutien à la Turquie et à la Syrie après les tremblements de terre que ces deux pays ont subi. Le centre hospitalier universitaire bisontin a participé au convoi organisé par l’association « Les Chevaliers hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem ». Il a ainsi offert : des brancards, des fauteuils de patient, des lits médicalisés, des lits pédiatriques ou encore des tables adaptables,…. . A cela se sont ajoutés plus de 12.000 kits ambulatoires, des tabliers et gants à usage unique, 14.400 masques FFP2,… .

La mobilisation pour aider les sinistrés touchés par les tremblements de terre survenus en Turquie se poursuit dans le Val de Morteau. Après l’envoi de deux camions, chargés de produits de première nécessité, partis le 10 février dernier pour Saint-Louis, lieu central de collecte en France, avant leur acheminement en Turquie, l’association Amitié et Jeunesse organise un petit déjeuner, à destination de la population locale, pour récolter des fonds. Il se tiendra ce dimanche 26 février, de 9h à 13h, à la salle des fêtes de Morteau.

Le prix est de 10 euros pour les adultes et 5 euros pour les enfants, jusqu’à 10 ans. Toutes les personnes sont les bienvenues. Dans cette même générosité, la Ville de Morteau et son maire ont prêté un endroit pour stocker d’autres marchandises. Vu la quantité récoltée, un troisième camion pourrait être affrété, mais la logistique n’est pas au rendez-vous.  

Grand Besançon Métropole souhaite attribuer une subvention exceptionnelle de 10.000 euros à l’association des pompiers de l’urgence internationale, afin de soutenir l’aide humanitaire dans les régions touchées par les violents séismes qui ont frappé la Turquie et la Syrie les 5 et 6 février derniers. La proposition sera soumise au conseil communautaire du 2 mars prochain.

Une semaine après le tremblement de terre qui a secoué la Turquie et la Syrie, la situation est dramatique. Le dernier bilan fait état de plus de 33.000 morts. La colère gronde. A la prise en charge des sinistrés, se conjugue le scandale des mauvaises constructions. Les critiques ciblent le manque de conformité des bâtiments aux normes antisismiques. La corruption, pour éviter les contrôles, est également une réalité. Samedi dernier, une douzaine de promoteurs immobiliers du secteur du bâtiment aurait déjà été arrêtée. D’autres arrestations sont prévues.  Plusieurs enquêtes ont été ouvertes.

Pour cette habitante du Val de Morteau, dont des proches vivent en Turquie, la colère se mêle à l’inquiétude. « Les architectes s’en mettent plein les poches. La catastrophe confirme la mauvaise qualité du bâti. Plein de gens se trouvent sous les décombres. Est-ce que ça valait le coup ? » explique-t-elle. Et de poursuivre : « Il serait urgent que l’état mette des conditions de construction plus adéquates. C’est dommage pour l’être humain ». Des milliers d’habitations ont été détruites sous l’effet  de deux séismes d’une magnitude supérieure à 7.

L'interview de la rédaction

Suite aux violents séismes qui se sont produits en Turquie et en Syrie, la Croix Rouge de Pontarlier se mobilise également à son tour. Le bilan humain s’aggrave de jour en jour. Le bilan définitif s’annonce catastrophique. Dans ces conditions, un appel aux dons est lancé afin de contribuer aux actions médicales d’urgence. L’objectif est de récolter des produits de première nécessité, adaptés aux conditions climatiques particulièrement rudes du moment.

Les dons peuvent être effectués sur le web : www.croix-rouge.fr ou par chèque à l’ordre : « Croix-Rouge française – Séisme Turquie Syrie » - 75678 Paris Cedex 14

Le recueil des dons s’effectue dans les bureaux de l’Unité Locale de Pontarlier - Place Jules Pagnier – 25300 Pontarlier  - Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Les jeunes insoumis et insoumises de Besançon organisent ce jeudi 9 février la distribution de la collecte qui a été menée le 14 janvier dernier sur la place du 8 septembre au centre-ville bisontin. Cette action avait pour principal objectif de lutter contre la précarité étudiante. Des denrées alimentaires et des produits d’hygiène, notamment féminins, avaient été récoltés lors de cette mobilisation.

Selon un dernier bilan, 11.200 personnes ont perdu la vie lors des séismes qui se produisent depuis dimanche soir en Turquie et en Syrie. Dans le Val de Morteau,  Elodie Agca, mère de deux enfants et préparatrice en pharmacie de profession, originaire de Montlebon, se mobilise depuis lundi matin pour venir en aide aux sinistrés. La situation est gravissime. Comme de nombreuses personnes, elle est sans nouvelles de ses proches et connaissances. Les moyens de communication ont été détruits. « Nous avons très peu de liens. Quelques informations nous laissent penser qu’ils sont sous les décombres de leurs habitations » explique la jeune femme. Et de conclure : « Plus cela avance dans le temps, moins j’ai d’espoir ».

A la vue des images qui circulent sur les réseaux sociaux et à la télévision, Elodie n’a pas pu rester inactive. Elle a mobilisé autour d’elle pour obtenir des produits de 1ère nécessité, des médicaments et des vêtements. L’urgence est bien réelle. « Lundi matin, après le petit déjeuner, quand j’ai ouvert les informations, quand j’ai vu le désastre, je me suis mobilisée et j’ai commencé à prendre des contacts » explique-t-elle. Des médecins, des pharmaciens, des amis, le CCAS du Val de Morteau ou encore l’association « Amitié Jeunesse » ont répondu favorablement à l’appel.

Un premier convoi partira de Morteau vendredi pour compléter un autre camion, dans le Haut-Rhin, à Saint-Louis, qui a prévu de se rendre en Turquie. La bénévole recherche désormais des personnes capables d’assurer la logistique pour acheminer les dons vers la Turquie. Pour aider Elodie Agca, n’hésitez pas à la contacter au 07.86.62.25.20

L'interview de la rédaction / Elodie Agcar

 

Aux Fins, dans le Haut-Doubs Laurent Guglielmeti associe sa passion dans le domaine de l’impression 3D au handicap. C’est ainsi qu’il vient, via l’association e-Nable, de créer deux prothèses pour deux fillettes, âgées de 5 et 7 ans. Pour Alexandra, dont la famille vit à Delémont, en Suisse voisine, le Haut-Doubiste a donné naissance à une main articulée. Pour la deuxième enfant, originaire de Villers-le-Lac, c’est un bras qui a été créé.

Tout a commencé durant le premier confinement, en mars 2019, lorsqu’il a fallu produire des visières et des protections pour les soignants. Sollicité par Bruno Todeschini, l’ancien maire des Fins, Laurent a mis ses compétences en action. Puis, à la suite de la diffusion d’un reportage à la télévision, il ira plus loin en s’associant au collectif e-Nable, désireux d’améliorer le quotidien de ses contacts.

Personnaliser la prothèse

Ensuite, ce sont des relations humaines qui se construisent et donnent naissance à un superbe projet humaniste, qui redonne de l’espoir, de la force, de l’engagement, mais aussi de la confiance. Le Finois se met totalement à la disposition de ses patients. A leur écoute, il est en capacité de donner naissance à la prothèse qui fera un peu oublier le handicap. Tout est possible, du choix des couleurs au design, en passant par l’impression et les motifs. Une totale personnalisation de l’objet. Les pièces sortent les unes après les autres de ses machines. Il faut ensuite les assembler pour rendre le tout fonctionnel.

Donner une apparence plus humaine

Le résultat est étonnant. La petite suissesse, paralysée du côté gauche, peut aujourd’hui utiliser cette nouvelle main. La pratique du vélo est même devenue une réalité pour elle. L’autre enfant est en capacité de prendre en main un objet de de déplacer. Désireux de toujours et encore améliorer le confort de ses bénéficiaires, Laurent s’intéresse actuellement à une autre technique de production. Son objectif ? travailler à la conception de prothèses à l’apparence plus humaine. Cela passera notamment par l’utilisation d’autres matériaux.

L'interview de la rédaction / Laurent Guglielmeti