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A l’occasion de la décision du conseil constitutionnel sur la demande de Référendum d’Initiative Populaire, concernant la réforme des retraites, un rassemblement est organisé ce jeudi, par l’intersyndicale bisontine. Le rendez-vous est fixé, à 18h, sur la place du 8 septembre.


Dans le cadre des actuelles manifestations contre la réforme des retraites, les étudiants bisontins continuent de se mobiliser pour mettre fin à une profonde précarité. Parmi eux Wiam Bama, jeune femme de 26 ans, militante à la CGT Salarié-Étudiants du Doubs. Précarité étudiante, inflation, baisse du pouvoir d’achat, tels sont les combats menés avec ferveur par la jeune femme et ses camarades. 

Qui est-elle ? 

Étudiante à l’Université de Franche-Comté, elle a obtenu une double licence en philosophie et sociologie, puis un master en socio-anthropologie. Cursus qu’elle se voit contrainte d’abandonner car « la double-charge salarié et étudiante est incompatible ».
C’est lors de sa première année à la faculté de Besançon, à 21 ans, que Wiam Bama, confrontée à la précarité malgré son emploi étudiant, s’est rapprochée de la CGT Salarié-Étudiant du Doubs, créé en 2019, « afin d’y trouver des réponses quant au droit salarial, aux détails des contrats... Â».
Depuis, elle milite à leurs côtés pour de nouveaux droits étudiants (pension étudiante par exemple). « Le but étant de visibiliser cette situation de précarité qui ne décroît pas Â». 

 Combats actuels

L’heure est principalement, à la lutte contre la réforme des retraites et l’inflation. Le lien avec les étudiants est évident : plus les études supérieures sont longues, plus le départ Ã  la retraite est repoussé. Certains étudiants ayant un emploi sur leur temps libre, ont moins de temps pour étudier et de ce fait, ont plus de risques de tomber dans l’échec scolaire. Wiam Bama raconte également les discriminations vécues en tant que jeune étudiante-salariée, se sentant comme une « main-d'Å“uvre malléable ».
Une des réussites de ce syndicat étudiant-salarié dont elle fait partie, est la mise en place d’un distributeur de protections périodiques à l’Université de Besançon afin d’aider les étudiants mais aussi, les doctorants et personnels de l’établissement contre la précarité menstruelle.


« On ne s’avoue pas vaincus »

Blocus, manifestations, cours alternatifs animés par des étudiants et des enseignants, distribution de tracts... La révolte à l’Université de Besançon a pris plusieurs formes. Wiam Bama quant à elle, s’est mobilisée Ã  la fois au sein de l’entreprise dans laquelle elle travaillait, mais aussi entre les murs de la faculté afin de soutenir ses camarades étudiants.
« Le combat continue », l’’indignation de la jeunesse ne recule pas. Bien décidés à continuer les mobilisations, les manifestants bisontins continuent à espérer à une remise en question du gouvernent quant aux problèmes sociaux évoqués précédemment.

« La source de cette violence, c’est eux »

Selon l’étudiante, la violence des manifestations vient du fait, que la France se fracture.
La population perd toute légitimité face à un gouvernement qui fait la sourde oreille. Alors elle craque ponctuellement, lorsqu’elle descend dans la rue. Selon elle, « la violence est le résultat d’un malaise général, existant bien avant la mise en place de la réforme des retraites Â». Les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour remédier à la précarité étudiante, telle que l’augmentation des bourses et du nombre de boursiers sont, selon elle : « un coup de communication. ». Wiam Bama revendique aux cotés de la CGT Salariés- Étudiants, « un salaire étudiant pour tous, peu importe les revenus familiaux. Mais aussi, la gratuité des Universités afin de garantir le droit à l’éducation pour toutes et tous Â».

L'interview de la rédaction / Wiam Bama

Deux jeunes hommes, âgés de 20 et 21 ans, devront s’expliquer le 21 juin prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. L’un d’eux est soupçonné d’avoir jeté à trois reprises des projectiles sur un policier, en l’occurrence le directeur adjoint de la direction départementale de la sécurité publique du Doubs, le 1er mai dernier. Un deuxième homme fut également interpellé. Il était en possession d’un poing américain. Au cours de leur audition, les deux individus ont reconnu l’intégralité des faits.

La Préfecture du Doubs a déposé plainte au commissariat de police de Besançon. Un adolescent de 16 ans est soupçonné d’avoir tenté de mettre le feu à la porte principale de la Préfecture et d’avoir commis des dégradations sur le système d’ouverture de la porte et sur les battants. Au cours de son audition, lors de sa garde à vue, il a reconnu avoir jeté un explosif éteint par-dessus l’enceinte de la préfecture et posséder un gros caillou à l’intérieur de son sac à dos. Interpellé le 1er mai, vers midi,  rue Charles Nodier, il a été remis à sa mère le lendemain.

Une femme de 45 ans a été condamnée à quatre mois de prison sous bracelet électronique, avec interdiction, pendant un an, de participer à une manifestation. En marge du rassemblement  du 1er mai, elle a jeté une pierre dans le dos des policiers  et les a copieusement insultés. Elle a nié les faits durant son audition, mais l’exploitation de la caméra piéton d’un fonctionnaire a confirmé les faits qui lui sont reprochés.

Le 10 mai, le Crédit Agricole de Franche-Comté organise, pour la cinquième année, son Job Dating. Ce rendez-vous s’adresse aux jeunes, âgés de 15 à 24 ans, désireux de trouver leur voie et de s’insérer dans le monde du travail. L’enjeu est important. 16,4% des 15-24 ans sont au chômage. C’est la raison pour laquelle l’établissement bancaire souhaite agir localement en faveur de l’emploi de ces derniers.

 C’est ainsi qu’après Lons-le-Saunier, le 7 décembre dernier, une nouvelle opération se monte à Besançon. L’édition bisontine 2023 regroupera une quinzaine d’entreprises de la région, exerçant dans des domaines très variés, tels que la banque, la restauration rapide, l’assurance, la maroquinerie, l’immobilier, le bricolage, l’expertise comptable… . Entre 60 et 80 jeunes sont attendus. Ils pourront ainsi échanger avec les recruteurs sur les différents postes proposés en CDD ou CDI.

 Inscriptions encore ouvertes

Les candidats peuvent encore se faire connaître pour participer à cet évènement. Il est néanmoins impératif de s’inscrire pour y participer. La plateforme - https://job.wiz.bi/WnfAM – est ouverte. « Nous ne sommes pas sur notre cÅ“ur de métier. Néanmoins, nous voulons dépasser ces frontières et surprendre nos clients sur des services que l’on peut leur apporter. Cette action trouve toute sa place. Nous avons des entreprises et des jeunes qui sont nos clients. L’idée est de les rapprocher pour que nos jeunes restent sur les territoires » explique Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté.

 Des candidatures analysées

Chaque candidat est invité à déposer sa lettre de motivation et son CV, via la plateforme dédiée. Chaque rendez-vous est programmé. L’objectif étant que la rencontre « matche Â» et qu’elle réponde aux besoins des entreprises et le projet professionnel du jeune.

L'interview de la rédaction : Cécile Denoyelle, directrice en charge des entreprises et des professionnels au Crédit Agricole Franche-Comté

La police de Pontarlier appelle les automobilistes à la prudence. Trois chameaux se sont échappés du clos dans lequel ils se trouvaient. Ils appartiennent au cirque Zavatta. Soyez prudents si vous circulez sur ce secteur. N’hésitez pas à prévenir le commissariat pontissalien, en composant le 03.81.38.51.10, si vous les rencontrez.

Pour la huitième année consécutive, la cathédrale Saint-Jean de Besançon participera,  ce samedi et ce dimanche, à la nuit des cathédrales. A cette occasion, on célébrera également les 20 ans d’épiscopat de Mgr Jean-Luc Bouilleret, nommé archevêque de Besançon,  le 10 octobre 2013. Pour cette nouvelle édition, les amis de la Cathédrale et de son trésor ont voulu donner un esprit religieux, mais également plus profane. Le programme s’annonce riche et varié et proposera une totale mise en lumière de cet édifice. Animations, exposition, concert, visites et conférences rythmeront ces deux belles journées.

L'interview de la rédaction : Chloé Baverel, chargée de mission culture à la cathédrale Saint-Jean

Consacrée le 5 mai 1148, la cathédrale Saint-Jean s’ouvre au public, qui pourra découvrir toute la richesse patrimoniale qu’elle regorge. Classée au titre des Monuments historiques depuis 1875, l’édifice est une église, basilique et cathédrale carolingienne, avec des parties romanes, gothiques et baroques, construit dès le IIIè siècle, puis reconstruite plusieurs fois, notamment au IXè et XII siècles.  La bâtisse comprend un patrimoine remarquable. Elle est l’une des rares à disposer de deux chÅ“urs opposés et recéler une trentaine de tableaux classés au titre des monuments historiques, une horloge astronomique, une salle du trésor , ou encore la Rose de Saint-Jean, un autel circulaire datant du XIè siècle.

De nombreux rendez-vous à vivre

La cathédrale Saint-Jean accueillera les visiteurs de 14h30 à 22h30 ce samedi et de 10h30 à 16h30 ce dimanche. Parmi les évènements à ne pas manquer :

Samedi

14h30 : visite thématique « le Beau siècle Â». Par Nicolas Boffy, guide agréé Ville et Pays d’Art et d’Histoire.

15h30 : visite de la cathédrale autrement.

17h30 : vêpres avec le chapitre cathédrale de Besançon et la chorale diocésaine.

18h : Conférence sur l’histoire de la cathédrale. Par Thomas Flum, historien de l’art.

Visite de la cathédrale autrement.

Visite thématique « le Beau siècle Â».

20h30 : Mystica Voce – Polyphonie « de Byzance à Cluny Â». Par Odo ensemble, direction Claire Merigoux.

22h : mise en lumière de la cathédrale

Dimanche

10h30 : visite de la cathédrale autrement

11h30 : projection du film « les Danseuses cachées Â». Sur la volée de cloches de la Cathédrale.

15h : célébration du Jubilé de Mgr Bouilleret.

En continu

  • Exposition
  • Chasse aux trésors
  • Visite de l’horloge astronomique

 

L'interview de la rédaction : Chloé Baverel, chargée de mission culture à la cathédrale Saint-Jean