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Dans un communiqué de presse, Anne Vignot, Maire de Besançon, appelle « à l’union de la gauche et des écologistes la plus large possible ». Pour l’édile, «  cette union, qui existe depuis 2020, est  une nécessité pour lutter contre les inégalités, le dérèglement climatique et la montée de l’extrême droite ». « Nous avons chacun nos parcours militants, nous ne sommes pas dans les mêmes partis. Mais nos différences nous enrichissent » ajoute-t-elle. Et de continuer : « Ne laissons pas la droite, qui divise, oppose les habitants les uns aux autres, casse les avancées sociales, méprise l’écologie, détruit le vivant, et donc au final fragilise la démocratie, profiter de nos divisions et stopper cette dynamique positive pour les Bisontins et les Bisontines ».

Un appel à la coopération est lancé pour ne pas priver les Bisontins «d’un projet porteur d’espoir et de progrès. « Sachons nous rassembler pour faire vivre les valeurs de la République : la liberté, l'égalité, la fraternité, auxquelles j’ajoute la laïcité. Nous rassembler pour renforcer les solidarités, les services publics, nos politiques éducatives, sportives et culturelles.  Nous rassembler pour  poursuivre la transformation écologique et sociale de notre ville, créer des emplois protecteurs, accompagner les mutations économiques, pour favoriser l’inclusion sociale et renforcer le vivre ensemble. Nous rassembler pour répondre aux besoins et attentes des Bisontines et des Bisontins » conclut Mme Vignot

La dernière visite de Laurent Wauquiez à Besançon  le 9 mai dernier  n’est pas passée pas inaperçue. La maire écologiste, Anne Vignot, n’a pas caché ses réserves face à sa présence, rappelant « les réductions budgétaires engagées par le président de région dans les domaines de l’environnement, la culture et l’enseignement supérieur ».

Elle s’interroge sur sa connaissance réelle du territoire et de ses ambition en la matière dans lequel il mettait les pieds.  « Je m’interroge sur le sens de cette visite dans une ville qui incarne précisément ces valeurs », a-t-elle déclaré, pointant les contradictions entre la politique de Wauquiez et l’identité de la cité.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon

Dans un courrier adressé au député Laurent Croizier, la Ville de Besançon exprime son inquiétude face au projet de loi Duplomb, « qui prévoit la ré-autorisation des néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018 ». Soutenue par plusieurs centaines de scientifiques et médecins, la municipalité alerte « sur les conséquences désastreuses de ces pesticides sur la biodiversité, la santé publique et l’avenir des pollinisateurs, essentiels à l’équilibre des écosystèmes ». Fidèle à son engagement écologique, la majorité municipale  rappelle ses actions « pour un entretien sans pesticides depuis 2004 » et demande au député sa position sur cette loi.

Un rassemblement républicain est organisé ce mardi 29 avril à 19h00 sur l'esplanade des Droits de l'Homme à Besançon, en hommage à Aboubakar Cissé, assassiné vendredi dans une mosquée du Gard en raison de sa religion. Anne Vignot, Maire de Besançon, « condamne fermement cet acte odieux et appelle à défendre les valeurs de fraternité et à lutter contre toutes les formes de discrimination ».

S'Unir pour Besançon" dénonce la haine et appelle à la vigilance

De leur côté, suite à cet assassinat, les élues du groupe "S'Unir pour Besançon" condamnent « fermement l’escalade des actes racistes, antireligieux et discriminatoires ». Karima Rochdi et Agnès Martin  appellent « à la vigilance face aux discours haineux et réaffirment leur attachement aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité, dénonçant toute complaisance envers les semeurs de division ».

La campagne des municipales se précise à Besançon. Alors que Nicolas Bodin semble avoir confié à certains médias son intention de se présenter, en 2026, sans l’étiquette du parti socialiste local, Anne Vignot, l’actuelle maire écologiste de Besançon, est également dans les starting-blocks. L’édile sera tête de liste d’une formation, qu’elle annonce, d’ores et déjà, très diverse, quant aux hommes et aux femmes qui la composeront. Concernant la présence de La France Insoumise dans cette dernière, Mme Vignot ne confirme rien, en admettant que des discussions existent. Les échanges et les discussions se poursuivent.

L'inteview de la rédaction : Anne Vignot

 

Demain soir, la Ville de Besançon se positionnera sur le budget 2025, le dernier de l’actuelle mandature. Le montant de ce dernier exercice comptable s’élève à près de 225 millions d’euros. Ce qui porte l’investissement à 50 millions d’euros. Soit une progression de 5 millions d’euros par rapport à l’année précédente et une progression de 32% par rapport à 2019, la première année du mandat d’Anne Vignot à la tête de la ville de Besançon. Compte tenu du contexte économique actuel, Anthony Poulain, l’élu en charge des finances, évoque un budget 2025 « ambitieux et prudent ». Parmi les difficultés rencontrées, les aides de l’état. Si ,certes, la baisse est moins importante que prévue (32,8 millions d’euros), la dotation globale de fonctionnement reste inférieure à ce qu’elle était ces dernières années ( 34 millions, il y a 10 ans).  Les investissements seront encore nombreux cette année : projet de médiation à Battant, maison des femmes, plan école et crèche, projets autour des places Olaf Palme et des Clairs Soleils, augmentation du nombre de places dans les cantines scolaires, végétalisation de la ville,… .  Le soutien aux associations, à hauteur de 8,6 millions d’euros, et au CCAS, pour 11 millions d’euros, font également partie des choix budgétaires.

L'interview de la rédaction : Anthnony Poulin

La colère d’Anne Vignot

Les désengagements répétés de l’Etat et de certaines collectivités locales, comme le Conseil Départemental du Doubs qui, selon la maire de Besançon, n’assure plus entièrement ses missions dans le domaine du social, font monter Anne Vignot au créneau. A l’image de maires d’autres territoires en France, elle demande à l’Etat « de reprendre ses obligations régaliennes, notamment en matière de sécurité ». « Les réductions de moyens entraînent un transfert des responsabilités, vers les niveaux inférieurs, notamment les communes. C’est insupportable » déclare-t-elle. Et de poursuivre : « les communes sont de plus en plus sollicitées pour prendre en charge les difficultés locales. C’est irresponsable ». Anne Vignot pointe les promesses gouvernementales qui n’aboutissent pas. « Il ne faudra pas s’étonner que plus personne ne veuille croire en notre gouvernement » s’insurge Mme Vignot. Dans sa ligne de mire : la création d’un deuxième commissariat de police, qui n’avance pas, et le dispositif FAR à Battant, la Force d’Action Républicaine, qui semble ne plus être d’actualité.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Médiation sociale sur le secteur de Battant élargi

La Ville de Besançon s’est engagée dans une démarche de médiation sociale afin de compléter les dispositifs déjà existants sur le quartier de Battant. Deux personnes seront recrutées et pourraient entrer en service en juin prochain. Leur mission, tisser du lien avec les acteurs de terrain et aller à la rencontre des usagers de l’espace public. Un budget de fonctionnement à hauteur de 250.000 euros a été consenti par la Ville, qui souhaite redonner une nouvelle dynamique à ce secteur bisontin, qui multiplie les difficultés.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Ce jeudi matin, la ville de Besançon et Grand Besançon Métropole présentaient leur étude interne pour mieux comprendre les difficultés de circulation, que connaissent la cité comtoise et son agglomération, notamment celles perçues en fin d’année 2024. Menée par les équipes mobilités de la collectivité, en utilisant les données fournies par les nouveaux moyens de communication et applications modernes et interactives, comme Waze, cette étude apporte une analyse et une meilleure compréhension des flux et déplacements.  Plusieurs facteurs expliquent la congestion constatée. Le contexte urbain de Besançon, son réseau de voirie limité, la densité de la ville, les travaux réalisés sur certains secteurs de la cité, comme le développement  du réseau de chaleur, le renforcement des moyens de transport urbain ont eu et ont toujours  un impact sur la fluidité du trafic.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

Un trafic relativement stable

Daniel Mourot, directeur du département des mobilités à Grand Besançon Métropole et Clément Marchal, chef de projet au sein de ce service, ont constaté une « relative stabilité du trafic (-2%), avec, néanmoins, une disparité entre les secteurs. Ainsi, le matin (8h / 9h30), l’avenue Gaulard, la place Leclerc, la rue de Vesoul et la descente des Mercureaux,  et le soir ( 16h30 / 19h), Micropolis, la rue de Dole, la place Leclerc et l’avenue Gaulard concentrent les difficultés. Les études menées laissent également apparaître que, sur les 17 itinéraires analysés, le temps de parcours du quotidien des automobilistes évolue peu et affiche, en moyenne, une quasi-stabilité (+1%).

Prévoir des alternatives à la voiture

Pour les techniciens de Grand Besançon Métropole , Anne Vignot et sa majorité, l’amélioration des conditions de circulation à Besançon et sa métropole passera par une meilleure offre concernant les mobilités alternatives à la voiture. L’équilibre s’établira  par la mise en place de plusieurs modes de déplacement, « sollicités et appréciés par les habitants ».  Ainsi, localement et à travers différents autres organismes, sur un rayon de 35 kilomètres, allant jusqu’à Dole, Valdahon  et Vesoul, des réflexions sont déclinées  pour le développement de pôles multimodaux, de parkings de covoiturage… .  A ce sujet, une réflexion est lancée avec le Val Marnaysien pour améliorer la desserte entre les deux territoires (70% de la population du Val Marnaysien travaillant dans l’agglomération bisontine). En parallèle, précisons que la Ville de Besançon travaille actuellement sur un schéma pour améliorer la mobilité piétonne.

L'interview de la rédaction : Daniel Mourot 

Anne Vignot, maire de Besançon, a participé, mercredi, avec les maires d’autres villes, touchées par le narcotrafic, a une réunion, organisée par Gérald Darmanin, ministre de la Justice. Mme Vignot salue « la volonté exprimée par le Ministre de la Justice de renforcer les effectifs de justice spécialisée ». L’édile en a profité pour lui rappeler qu’elle est « toujours en attente du commissariat qu’il avait promis » dans le quartier de Planoise. Mme la Maire assure qu’elle « reste déterminée pour faire face à ce fléau du narcotrafic, qui doit être démantelée pour que nos villes retrouvent sérénité et sécurité ».

La majorité municipale a réagi aux accusations portées par Ludovic Fagaut, le chef de fil de l’opposition de droite,  dont le collectif n’a pu envoyer ses vœux, via leur mail dédié à la mairie, aux agents de la Ville, de Grand Besançon Métropole et du CCAS.

La majorité municipale lui répond son étonnement face à sa méconnaissance des « règles d’utilisation des listes de diffusion interne des institutions ». Il lui est rappelé qu’un courrier lui avait été envoyé en septembre dernier et qu’il était stipulé que « celles-ci sont à usage interne, à vocation strictement professionnelle,  pour transmettre aux agents des éléments pour leur permettre de remplir leurs missions quotidiennes.

Ce jeudi matin, durant une heure, dans son bureau, Anne Vignot, maire de Besançon, en compagnie d’Abdel Ghezali, son 1er adjoint en charge des sports, et André Terzo, conseiller municipal en charge des sports et du handicap, ont reçu Fodé Ndao, entraîneur et coach mental au club Sauvegarde de Besançon et deux de ses magnifiques jeunes champions : Haïriss Hierso et Maïmouna Niang.

Ces deux karatékas font partie de ces pépites qui vivent dans les quartiers bisontins. Grâce au sport, Haïriss et Maïmouna se sont révélés et leur vie personnelle a pris un nouveau tournant. Alors que le jeune homme suit une licence en informatique à Besançon,  la jeune femme, qui a quitté le Sénégal, souhaiterait redonner aux autres,  tout ce qu’elle a pu recevoir depuis son arrivée en France. Son ambition est de réussir ses diplômes sportifs pour ensuite transmettre des valeurs à un public féminin et aux jeunes enfants.

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L'interview de la rédaction : Anne Vignot

Réussir ses études et sa vie

Une fois les félicitations effectuées, Anne Vignot et les élus ont échangé avec les jeunes et leur éducateur sportif. Tous sont tombés d’accord sur le fait que c’est grâce au collectif, composé de la collectivité locale, du club, de leur famille et de l’athlète et son travail et son abnégation que la réussite et les résultats sont au rendez-vous. Rappelons qu’ Haïriss a dernièrement terminé sur la troisième marche du podium  des Championnats du Monde de sa catégorie et que Maïmouna a décroché le titre de championne d’Afrique. Elle a pris également la septième place aux derniers championnats du monde de karaté de sa catégorie. Si ces athlètes peuvent s’enorgueillir de leur palmarès, les adultes comptent aussi sur eux pour être des ambassadeurs dans leur quartier. D’ici quelques semaines, ils iront dans les écoles de Planoise pour partager leur superbe parcours.

L'interview de la rédaction : Fodé Ndao

Le sport de haut niveau

SAUVEGARDE KARATE MAIRIE 3

 

Anne Vignot, Abdel Ghezali et André Terzo se sont également souciés de la scolarité et de l’avenir professionnel de leurs jeunes invités. Consciente de la brièveté de la carrière d’un sportif de haut niveau, la maire veut que leur parcours professionnel soit également une réussite. L’association vie scolaire et compétitions sportives demande une organisation qui n’est pas simple. Pas toujours facile de concilier les deux. Pour preuve, Haïriss, s’il veut encore performer et améliorer son positionnement mondial doit participer, ce lundi , à un tournoi à Venise. Une échéance importante et capitale, mais qui lui fera manquer plusieurs jours de cours. C’est dans ce contexte que la ville de Besançon s’engage à questionner l’université de Franche-Comté pour trouver la meilleure des options possibles pour l’avenir de ce jeune homme plein de talents.