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L’utilisation des tickets-restaurant pour l’achat de produits alimentaires, non directement consommables, sera finalement prolongée en 2024. Les restrictions, dans un premier temps envisagées, ont été suspendues hier pour une année au moins. Elles devaient intervenir le 1er janvier prochain. Pour l’heure, la solution législative, qui permet de poursuivre le dispositif mis en place,  n’a pas encore été trouvée, mais la décision a été validée, après une levée de boucliers des consommateurs et de certains parlementaires.

La décision est tombée. Elle suscite de la contestation et de l’incompréhension, surtout en cette période de difficultés économiques. Il ne sera bientôt plus possible d’utiliser ses tickets-restaurant pour régler toutes ses courses. A compter du 1er janvier 2024, seuls les articles directement consommables vous seront remboursés. Les pâtes, la viande ou le riz à cuisiner par exemple sont concernés. Les sandwiches, les fruits, les salades, .... restent éligibles.

Selon Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, « la crise inflationniste est derrière nous. Il  en est persuadé, « nous allons revenir à la normale Â». Il appuie son optimisme sur le niveau d’inflation qui se situe actuellement à 4,9%. Il est en baisse et, selon M. Le Maire, pourrait atteindre « 2% en 2024 Â». Le ministre de l’Économie a rappelé qu’en 2002, au début de la crise inflationniste, le niveau d’inflation avait atteint 6%.

A l’instar du territoire national, qui voit ses effectifs salariés croître très faiblement (+ 15 200 postes) sur le deuxième trimestre 2023, la tendance de l’emploi du secteur privé en région Bourgogne Franche-Comté est à la stagnation, voire à la baisse, avec 200 postes en moins ce même-trimestre. Les difficultés se concentrent dans les secteurs de la construction, de l'industrie et du commerce. Les services hors intérim restent positifs, mais leur croissance a également ralenti.

Mercredi soir, l’Assemblée nationale a voté une allocation exceptionnelle de 115 à 200 euros pour les familles monoparentales précaires. Elle vient compléter la prime de Noël 2023, dont le montant a été fixé à 152 euros. Elle évolue selon le nombre d’enfants. Cette mesure devrait concerner environ 600.000 familles, pour un coût de 70 millions d’euros, selon le Parti Socialiste, qui est à l’initiative de cette proposition.

Une nouvelle visite ministérielle est annoncée pour ce vendredi 10 novembre. Ainsi, Olivier Becht, ministre délégué auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger, sera à Besançon. Il se rendra sur le site du groupe espagnol Antolin, où il inaugurera l’extension du site de production. Ce moment concrétise un investissement de 24 millions d’euros, soutenu par le plan France Relance.

Vendredi, sur France Info, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a assuré que la hausse du prix de l’électricité serait limitée à 10% maximum en 2024. En septembre Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, avait évoqué une hausse des tarifs réglementés de l’électricité de l’ordre de « 10 à 20% Â». Une hypothèse qui avait été rejetée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.

Le marché français des voitures neuves a progressé en octobre par rapport à octobre 2022. Soit une progression d’environ 22%, pour atteindre près de 152.400 immatriculations. Le groupe Stellantis reste en tête, mais Renaud est en forme, avec une hausse de près de 31% de ses immatriculations en octobre 2023 par rapport à l’année dernière. Précisons qu’il s’agit du dixième mois consécutif de croissance.  Néanmoins, les experts s’attendent à un tassement dans les prochains moins. C’est ce qu’a indiqué mercredi la Plateforme automobile.

Selon une estimation provisoire, publiée par l’Insee, l’inflation a ralenti en France à 4% sur un an en octobre, contre 4,9% en septembre. Le ralentissement sur un an des prix de l’énergie , de l’alimentation et des produits manufacturés expliquent cette situation. Et ce, après deux années de tension. Néanmoins, précisons quand même, qu’en deux ans, les prix de l’alimentation ont augmenté de 21%. Bruno  Le Maire, le ministre de l’économie, estime que « la France sort d’une spirale inflationniste Â».

Dans le cadre d’un partenariat, entre le relais petite enfance et la communauté de communes du Plateau du Russey,  un temps d’échanges et d’information sera organisé ce samedi matin, de 9h à 12h, à Bonnétage. Toutes les personnes qui ont envie de se renseigner sur le métier d’assistant.e maternel.le  et , pourquoi pas, l’exercer, pourront obtenir un maximum d’informations auprès de professionnels présents. « Les visiteurs pourront échanger sur le métier et son évolution, sur la relation avec les enfants et les familles, sur la pratique ou encore sur la construction d’une carrière Â» explique Valérie Pagnot, maire de Bonnétage.

Sur le Plateau du Russey, le recrutement d’assistant.e maternel.le revêt également un enjeu économique de premier ordre. La Communauté de Communes et ses 12 villages adhérents se sont saisis de cette problématique. Une maison d’assistante maternelle a vu le jour, mais elle doit s’accompagner par l’installation sur le territoire de professionnels, hommes ou femmes, au sein de la structure existante ou à domicile. Valérie Pagnot espère que cette initiative saura susciter des vocations. « Les personnes pourront venir en famille. Des ateliers seront proposés pour occuper les enfants afin de permettre à leurs parents d’échanger en toute quiétude Â» explique l’élue du Haut-Doubs

Le rendez-vous est fixé ce samedi 4 novembre, de 9h à 12h, au pôle enfance de Bonnétage

L'interview de la rédaction : Valérie Pagnot