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Ce mardi, entre 12h et 14h, un débrayage est prévu dans la vingtaine de magasins « Galeries Lafayette », propriété du groupe Hermione Retail. A Besançon, elle sera suivie d’une action spécifique, entre 14h et 16h, au cours de laquelle tous les clients de l’enseigne sont invités.  L’établissement bisontin veut interpeller le grand public sur la situation du magasin et le risque qui court sur sa fermeture. La situation est devenue intenable. Et ce, même si l’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, qui a racheté,  en 2018,  22 Galeries Layette, semble démentir ces faits.

La situation est d’autant plus inquiétante que les autres enseignes détenues par le milliardaire ( Go Sport et Camaïeu) sont en grande difficulté. A Besançon, les livraisons et certains travaux d’entretien ne sont plus assurés. Cela fait suite aux factures, traites et médecine du travail non payées. Pour les syndicats, l’objectif est de protéger les employés et permettre à leur enseigne de se relancer avec un nouvel acquéreur. « Ces magasins sont rentables » explique Frédérick Hachard, représentant CFDT à Besançon.

« Je suis Bisontin. J’adore cette ville. Vous imaginez si au centre-ville les Galeries Lafayettes ferment. C’est la fin du centre-ville » termine le responsable syndical.

L'interview de la rédaction

 

La 3è édition du salon « Doubs Services » se déroulera le 30 mars prochain à Micropolis Besançon. Ce rendez-vous est né d’un constat, suite aux différents confinements. Cinq professionnels du Doubs ont remarqué, qu’en raison notamment des restrictions kilométriques imposées, leurs clients ne pouvaient plus rencontrer leurs fournisseurs et prestataires. D’où l’idée de créer ce salon afin de mettre en lumière la richesse du tissu économique local. « Pourquoi les entreprises vont-elles chercher, parfois à des kilomètres, les compétences qu’elles peuvent trouver sur leur territoire ? » se sont interrogés les concepteurs.

C’est ainsi qu’est né, « Doubs Services », le salon des services et solutions de proximité pour les entreprises et collectivités. Pour cette nouvelle édition, une cinquantaine d’entreprises sont annoncées. Elles représenteront un très grand nombre de domaines. Toutes sont issues du département du Doubs. Pour Chloé Doisy, la directrice de la société DSE 25, basée à Franois, les raisons de travailler en local sont multiples et répondent à de très nombreux enjeux du moment, qu’ils soient environnementaux, économiques ou tout simplement liés à l’efficacité dans le travail au quotidien.   

L'interview de la rédaction / Chloé Doisy

 

Stellantis à Sochaux a décidé d’arrêter son équipe de nuit. Cette décision fait suite à la baisse du nombre de voitures produites. Ce sont 400 voitures en moins qui sortiront du site sochalien quotidiennement. L’équipe de nuit avait été créée en mars 2017. 750 personnes sont concernées par cette décision. Les contrats des intérimaires ne seront pas renouvelés. Les CDI basculeront en horaire de journée. L’arrêt est prévu pour avril prochain.

Hier, à Dijon, Franck Robine, le préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté a présenté le dispositif « fonds vert » pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires. L’enveloppe pour la région Bourgogne Franche-Comté s’élève à 72 millions d’euros.

La rénovation énergétique des bâtiments publics, la maîtrise de la consommation d’espaces et d’énergie, la protection des espaces naturels, la renaturation des villes et le développement du covoiturage font partie des priorités affichées par l’état. Cet argent permettra de financer des projets émanant des collectivités et de leurs partenaires publics et privés. L’état assure que ce dispositif pourra être actionné rapidement pour ‘permettre aux collectivités d’engager au plus vite leurs opérations ».


Les organisations de retraités appellent à la mobilisation le 31 janvier prochain. Elles exigent « le retrait de cette réforme et l’ouverture de négociations pour abaisser l’âge de départ à la retraite à 60 ans, en finançant la retraite avec les cotisations sociales et non les impôts’.

Rappelons que plusieurs rassemblements sont prévus mardi prochain. Ils se tiendront à 10h devant la Sous-Préfecture à Saint-Claude, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole, à 12h sur place d’Arçon à Pontarlier, à 14h sur le parking Battant à Besançon et à 15hn sur la place de la Liberté, à Lons-le-Saunier.

Les chiffres du chômage pour le 4è trimestre 2022 sont désormais connus. Durant cette période, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s’établit à près de 100.700 personnes en Bourgogne-Franche-Comté. Soit une baisse de 2,4% sur le trimestre (6,9% sur un an).

En France métropolitaine, ce nombre baisse de 3,8 % sur cette même période (–9,4 % sur un an). Par département la baisse est de 4,9%, par rapport au trimestre précédent,  dans le Doubs. En revanche, on constate une augmentation de 0,4% dans le Jura.


Selon les derniers chiffres de l’Insee, au 3è trimestre 2022, la santé de l’économie régionale s’améliore. La croissance de lemploi se confirme, essentiellement grâce au secteur privé. L'industrie et la construction continuent à gagner des emplois.

Après deux trimestres de repli, lintérim repart à la hausse. Le taux de chômage est stable à un
niveau relativement faible. Précisément, par rapport au 2è trimestre, l’emploi salarié progresse de 0,6% dans le Doubs. Dans le Jura, cette progression est plus timide. Elle est de 0,1%. En Bourgogne Franche-Comté, elle atteint 0,3%.

Les boulangers sont à Paris ce lundi pour alerter sur leur situation. L’augmentation du coût de l’énergie fragilise ces artisans dont les factures s’envolent. Soumis  à l’augmentation du coût des matières premières, ces professionnels sont pris à la gorge. Depuis le début de cette crise, huit boulangeries ont fermé leurs portes dans le Doubs.

Des aides tardives

« Quand je vois que les factures d’électricité sont passées de 4.000 euros à 40.000 euros chez certains de mes collègues, je suis très inquiet » explique le boulanger bisontin Stéphane Ravacley. Ce dernier note des aides insuffisantes et bien tardives. « Les aides qui ont été promises ne sont toujours pas mises en œuvre » explique-t-il. Et de poursuivre : « J’ai des collègues qui me disent que malgré leurs échanges avec leurs opérateurs, rien n’est fait encore. Les nouvelles factures vont les tuer ». Pris en tenaille entre les prix qu’ils devraient appliquer et ceux qu’ils pratiquent pour ne pas handicaper davantage leur clientèle, les boulangers de France ne vivent pas du fruit de leur travail. Alors que leur labeur hebdomadaire est estimé entre 50 et 70 heures.

« La mort de nos villages »

Stéphane Ravacley ne prévoit rien de bon. Compte tenu des conditions actuelles, il craint voir d’autres enseignes fermer leurs rideaux. « Je prédis la mort de nos villages. Dans beaucoup d’entre eux, la boulangerie est le seul commerce qui existe encore » argumente-t-il.   

L'interview de la rédaction / Stéphane Ravacley

 

 

Une première journée d’action pour dénoncer la réforme des retraites s’est déroulée ce jeudi.  Syndicats, lycéens, étudiants, travailleurs du secteur privé, fonctionnaires, et retraités veulent « faire reculer le gouvernement ».

 

Ce jeudi 19 janvier, les manifestants se sont réunis place de la Révolution à Besançon, avant de battre le pavé au centre-ville. C’est un cortège solidaire et multigénérationnel, composé entre 8 000 et 11 000 personnes,  qui s’est rassemblé dans la cité comtoise. L’allongement du temps de travail et un âge de départ à 64 ans sont à l’origine de ce mécontentement. Ils sont là pour leur génération, mais aussi pour les futures. Pour la majorité d’entre eux, l’allongement du temps de travail est une hérésie : ils demandent une meilleure prise en compte de la « pénibilité physique et mentale au travail ».

Ce soir, la suite du mouvement sera décidée. Les échéances du jeudi 26 janvier ou du mardi 31 janvier sont évoquées. Le gouvernement ne va pas tarder à réagir. Olivier Dussopt s’exprimera d’ailleurs ce jeudi soir, à 21 heures,  devant les français à la télévision.

Ce jeudi 19 janvier, à 20h, à la salle annexe de la salle des fêtes du Russey, le Parc naturel Doubs Horloger, dans le cadre du dispositif « un ciel étoilé pour le Doubs Horloger », organise une réunion d’échange et de concertation sur l’extinction de l’éclairage public. A travers cette démarche, preuves à l'appui, la structure veut rassurer et expliquer l’importance de franchir le pas. Sur ce périmètre, composé de 94 communes, vingt ont accepté d’éteindre leur éclairage public une partie de la nuit. Les élus et la population ont compris les économies qui pouvaient en résulter et les impacts positifs que cela engendre sur l’environnement et la santé.

Au Russey, du 1er au 28 février, la commune va expérimenter l’extinction de l’éclairage public, de minuit à 5 heures, à l’échelle du quartier résidentiel des Rondeys. Pour rassurer les acteurs de la commune du Haut-Doubs,   les élus et les techniciens du Parc naturel ont fait intervenir la gendarmerie et une astrophotographe demain soir lors de la réunion publique. Une balade dans le quartier concerné est également programmée.

L'interview de la rédaction : Inès Maire-Amiot, chargée de mission transition énergétique et mobilités au Parc naturel Doubs Horloger.