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Le gouffre de Jardelle, situé sur le territoire de la commune de Chaffois, reste une préoccupation pour les élus de ce territoire. C’est la raison pour laquelle Nicolas Barbe, son maire, élu lors du dernier scrutin, s’en préoccupe. Soucieux de vérifier que les résultats de l’exploration, menée en 2011, n’ont pas évolué, il a demandé qu’un nouveau contrôle soit effectué. L’objectif étant de s’assurer de la stabilité des obus et procéder à des analyses d’eau. L’intervention est prévue à la fin de cet été.

Selon les estimations réalisées en 2011 par les démineurs de Colmar mobilisés, 500 tonnes d’obus seraient présentes sous terre, mais la quantité pourrait être plus importante. Les missiles ont été versés dans la cavité en 1923. Pour mener cette opération, et parce que l’endroit était difficile d’accès, une ligne ferroviaire avait été créée. Elle a permis d’acheminer plus facilement les indésirables. D’une profondeur de 128 mètres, et d’une circonférence d’environ 15 mètres, l’emplacement avait été autorisé par les autorités, qui en avaient pourtant interdit l’accès vingt ans plus tôt. Durant plus de 30 ans, entre 1870 et 1904, le gouffre servait de charnier. 500 animaux, morts du typhus, où tués lors des combats, y ont été jetés.

L'interview de la rédaction

 

Des analyses rassurantes

Pour les élus, l’objectif est de s’assurer que les obus ne représentent aucun danger. Autrement dit, qu’ils n’explosent pas ou qu’ils ne viennent pas contaminer l’eau. Des inquiétudes qui semblent ne pas se vérifier. D’une part parce qu’il y a dix ans, l’eau présente dans le gouffre n’était pas polluée, que cette dernière ne rejoignait pas la source de la Loue qui alimente en eau potable le secteur d’Ouhans et que les obus allemands, composés de produits chimiques, n’étaient pas présents.

 

BARBE CHAFFOIS

Nicolas Barbe, Maire de Chaffois

 

Nettoyer le site

L'interview de la rédaction

Le projet de nettoyer complètement le site n’est pas d’actualité. D’une part, parce qu’il serait beaucoup trop fastidieux de sortir Les obus et que cela nécessiterait l’obligation de trouver un autre endroit pour les stocker. Le coût de leur prise en charge serait trop élevé. Il faudrait également environ près de trois ans pour voir le bout d’une telle mission.

Le Centre Athenas, basé à l’Etoile, dans le Jura, est heureux d’annoncer que Willy et Frasse, les 26è et 27è lynx soignés au sein de la structure, ont retrouvé leur milieu naturel. Capturés orphelins dans un état très dégradé en 2022, ils ont été relâchés à l’issue de six mois d’élevage et de soins. L’établissement leur souhaite longue vie et rappelle qu’il compte toujours sur le soutien financier de tous pour pouvoir poursuivre son action auprès des animaux qui composent la faune sauvage locale. On a mis le lien sur pleinair.net.

Ce dimanche 21 mai, Besançon organise sa traditionnelle fête de la biodiversité, qui s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de la biodiversité, qui se tient ce samedi 20 mai. Ouverte au public, cette journée est l’occasion de se familiariser avec l’écopâturage et la
protection de la biodiversité au cours d’une mini randonnée de 2 kilomètres. Le départ est prévu à 11 heures au parc urbain de Planoise. L’arrivée aura lieu aux alentours de midi au fort de Planoise.  Après un hiver passé à l’abri, les 80 chèvres et 40 brebis ont quitté leur lieu d’hivernage pour regagner leurs premières pâtures dans les collines ou prairies de la ville.

Un apéritif sera offert par la Ville de Besançon et les participants qui le souhaitent pourront prévoir de pique-niquer en veillant à trier leurs déchets. Sur place, des activités de découverte de pleine nature seront proposées entre 13 et 16 heures. En cas d’intempéries, la manifestation sera annulée. Il est conseillé de prévoir une tenue et des chaussures adaptées.

Pour de plus amples informations : https://sortir.besancon.fr/evenement/fete-de-la-biodiversite/

Fonctionnelle depuis le mois de novembre 2022, l’école maternelle de Malbuisson vient d’être inaugurée. D’un montant d’un million d’euros hors taxe, les travaux menés ont permis de donner naissance à une école répondant aux enjeux environnementaux du moment. Claude Lietta, le maire de la commune du Haut-Doubs, ne cache pas son contentement. « Elle donne vraiment satisfaction. Les premiers retours sont intéressants Â» explique l’édile. En plus de son côté fonctionnel, qui répond pleinement aux attentes de l’équipe pédagogique, la nouvelle infrastructure, dite passive,  a été conçue de manière à réduire la consommation d’énergie. Une démarche bonne pour la planète et le portefeuille de la municipalité.

Claude Lietta et son conseil municipal ont fait les comptes. Grâce à cet investissement, le coût de la facture énergétique, sur une période de six mois, par rapport à un bâtiment isolé normalement, sur une superficie de 400 m2, est divisé par sept. De 14.500 euros, la note attendue est estimée à 2400 euros sur cette même période, dans un contexte identique. « Le gain est énorme par rapport à un bâtiment traditionnel. Le retour sur investissement en huit, dix ans sera assuré Â» termine M. Lietta.

ECOLE MALBUISSON nature environnemennt passive

Le visage de la nouvelle école

La nouvelle école se décline en un accueil périscolaire au rez-de-chaussée pour les enfants 220 enfants  inscrits au RPI que Malbuisson forme avec Montperreux. A l’étage, deux salles de classe ont vu le jour. Soit une superficie totale de 400 m2. Les petits élèves du Haut-Doubs évoluent désormais dans une structure agréable, adaptée et en lien total avec ce que l’on peut attendre d’une telle bâtisse en 2023.

L'interview de la rédaction : Claude Lietta, Maire de Malbuisson

 

 

Dans un contexte de réduction des déchets à des fins institutionnelles et financières, Préval développe actuellement, sur le territoire du Haut-Doubs, une organisation pour la collecte des biodéchets. La gestion des ordures ménagères revêt un enjeu tout particulier.

D’une part parce que, d’ici 2014, les collectivités doivent proposer des solutions aux habitants pour qu’ils puissent trier et valoriser leurs déchets. Et ce, dans le cadre du renforcement de la réglementation nationale autour du tri et de la valorisation des biodéchets, avec l’entrée en vigueur de la loi Anti-Gaspillage pour une économie circulaire. D’autre part, 30% des ordures ménagères peuvent être compostées. Une quantité non négligeable qui permet d’alléger le poids des poubelles, et donc le portefeuille, et valoriser cette matière première, qui se transforme en ressources pour le sol et constitue une alternative naturelle aux engrais chimiques.

Le Val de Morteau

Des composteurs collectifs de quartier ont été installés à Morteau et dans les communes environnantes. Il s’agit, en fonction du contexte, de composteurs pavillonnaires, au pied d'immeuble et dans les quartiers. D’ici les trois prochaines années, 60 sites supplémentaires seront équipés de ces installations. Grâce à la mise en place d’une équipe dédiée à la thématique des biodéchets  et la diffusion d’un programme d’animations/formations, les usagers sont accompagnés. En fonction des situations territoriales et des politiques mises en oeuvre, les habitants peuvent installer des composteurs pavillonnaires, ou en pied d'immeuble Actuellement, sur le territoire du Haut-Doubs, 60% de la population composte déjà, à la maison, en habitat collectif, ou à l’échelle d’un quartier ou d’une commune.

L'interview de la rédaction : Lionel Malfroy, Vice-président de Préval, en charge des biodéchets

A l’initiative du préfet du Jura se sont tenues, hier, les Assises départementales de l’eau. Les collectivités territoriales, les acteurs socio-économiques et l’ensemble des partenaires compétents dans le domaine de l’eau étaient présents.  Les enjeux sont importants.

L’été 2022 est venu nous le rappeler. La préservation de la ressource en eau est une priorité. Ces Assistes départementales permettront d’associer tous les participants à l’écriture d’un plan d’action départemental à travers quatre thématiques : la préservation de la ressource et des milieux naturels, l’alimentation en eau potable, les différents usages et l’organisation et l’accompagnement des collectivités.


Depuis le 22 avril dernier, la Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie présente l’exposition « biodiversité Â». Elle est visible dans les murs de la structure du Haut-Doubs tous les week-ends et les jours fériés. Il sera également possible de la découvrir durant toute la prochaine période estivale.

Créée en interne, cette exposition se veut pédagogique. Elle se veut didactique et grand public. Son objectif permet d’évoquer la biodiversité. C’est à dire de définir ce concept, les enjeux, les menaces qui pèsent sur elle et ses apports. Une partie est également consacrée aux petites actions du quotidien qui permettent, à notre niveau, de la préserver. Installée au sein d’un laboratoire pédagogique, chacun, petits et grands, est invité à faire cette immersion et à se glisser dans la peau d’un véritable naturaliste.

EXPO LABERGEMENT 2

 Différents outils pédagogiques à disposition

Les moyens proposés pour informer, sensibiliser et faire comprendre sont divers et variés. Ainsi, des supports muséographiques sur la biodiversité et des ateliers pédagogiques sont déclinés pour intéresser les visiteurs. Les lichens comme indicateurs de la qualité de l’air, les invertébrés aquatiques, bioindicateurs de la qualité de l’eau, la reconnaissance par le chant de quelques oiseaux, la détermination de crânes de mammifères et le bois mort source de vie, … sont quelques-unes des découvertes, sur paillasse, qu’il est possible de mener. Autant de riches expériences qui feront évoluer le regard et les connaissances de chacun.

La maison de la réserve ?

EXPO LABERGEMENT 3

 

Cette exposition a été financée dans le cadre du plan de relance de l’état. Elle a été écrite, pensée et conçue par les équipes de la maison réserve, auxquelles se sont associées quelques prestataires techniques. Liée à la réserve naturelle du lac de Remoray, haut lieu de biodiversité en France, la maison de la réserve a pour mission de protéger et gérer le site. Elle réfléchit également à des actions éducatives pour sensibiliser, tous les publics, à la protection de l’environnement. C’est donc dans ce cadre là que cette nouvelle exposition voit le jour.

L'interview de la rédaction : Laétitia Albertini Dubau, coordinatrice de la Maison de la Réserve

 

Ce vendredi et ce samedi se tient l’ambitieuse première édition du Festival du Climat dans la commune de Pirey (25). À travers plusieurs expositions, concerts, ateliers et projections de documentaires, pendant deux jours cette manifestation est l’occasion parfaite pour comprendre un peu plus l'enjeu du dérèglement climatique.  

Sensibilisation au vert, pour tous et par tous ! 

Initié par la mairie de Pirey, le Festival du climat a pour but de rassembler toutes les générations autour des questions d’écologie. Un bon nombre d’idées vertes seront présentées par plusieurs associations et partenaires, afin d’inspirer à des gestes écoresponsables.  Cette première journée est ouverte aux  Ã©coles du Grand Besançon, afin d’envisager l’avenir et de porter un regard sur la vie en 2050, à travers plusieurs travaux présentés. Ce vendredi soir, les habitants de Pirey seront conviés pour une fresque du climat, de 18h30 à 21h30. 

Le public pourra accéder au festival gratuitement ce samedi,  lors de la seconde journée. Il aura l’occasion de découvrir les nombreux ateliers qu’ils soient sportifs, familiaux, artistiques ou musicaux, animés par les associations présentes, toutes liées par l’écologie.  Précisons que cet événement engagé est parrainé par l’ultra-traileur Xavier Thévenard, un franc-comtois lui-même très concerné par la cause environnementale.  

L'interview de la rédaction : Stéphane Bonnotte, l'élu en charge de l'évènement

La ville de Besançon indique que, suite à la chute de deux arbres, elle a décidé de fermer le square de la place de l’Europe au public. La cité a mené des investigations sur les arbres à proximité immédiate. Celles-ci ont révélé la présence massive d’un champignon qui ronge
les systèmes racinaires. Son développement est favorisé lorsque les arbres sont notamment en manque d’eau.

Lundi, deux arbres seront abattus place de l’Europe. « Cette mesure de sécurité est une
nécessité, car sans racines, les arbres perdent leur ancrage au sol et deviennent très fragiles Â» explique le communiqué de presse.  Le square restera fermé jusqu’à la réception des analyses réalisées sur l’ensemble de la place Â».

Ce vendredi, Serge Castel, le préfet du Jura, a reçu les 22 premiers lauréats jurassiens du Fonds vert. Rappelons que dans le département du Jura, 6,3 millions d’euros sont dédiés à ce dispositif, permettant aux territoires de mener des politiques efficaces en matière de performance environnementale, d’adaptation du territoire au changement climatique et d’amélioration du cadre de vie.  Il est également utile d’ajouter que le dispositif « fonds vert Â», au plan national,  est doté de 2 milliards d’euros de crédits déconcentrés aux préfets.