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On l’a appris ce jeudi matin. La cigogne, dont le bec était resté coincé dans une canette de coca cola n’a pas survécu. N’ayant pas pu se nourrir durant plus de dix jours, elle avait perdu énormément de poids. Elle avait été retrouvée, mardi dernier, en Saône-et-Loire, par des élèves qui faisaient une sortie scolaire dans le secteur de Tournus. Ce sont les pompiers de Saône-et-Loire, non sans mal, qui étaient parvenus à la libérer. Elle avait ensuite été prise en charge par le centre Athenas, implanté à l’Etoile, dans le Jura.

On l’a appris ce mardi soir. La cigogne, dont le bec était coincé dans une canette de coca-cola, a été sauvée. Ce sont les sapeurs-pompiers de Saône-et-Loire qui ont porté secours à l’oiseau. Un groupe de jeunes, qui participaient à une sortie scolaire sur la Seille, a donné l’alerte. L’animal, très affaibli, a été confié au centre ornithologique Athénas, où il sera soigné. Elle se trouvait sur la rive en compagnie d'une autre cigogne

Le tilleul de Chamars qui est tombé dimanche matin, faisant miraculeusement aucune victime, est abattu depuis ce matin. Le chantier va durer jusqu’à demain.  Dans un premier temps, l’objectif est de couper la quasi-totalité de l’arbre. Seuls quatre mètres seront provisoirement conservés pour mener les analyses qui permettront de mieux comprendre la situation. Rappelons qu’un champignon lignivore s’est attaqué à l’arbre, pourrissant son bois, affaiblissant l’arbre et provoquant sa chute.

ARBRE TILLEUL CHAMARS 2

Cet arbre était pourtant sous surveillance, mais rien ne permettait d’indiquer un épilogue aussi rapide. Néanmoins, les services compétents de la ville de Besançon vont de nouveau analyser ces arbres centenaires, qui embellissent si bien le parc Chamars. Les techniciens de la Ville de Besançon se veulent rassurants, « aucun risque de contamination n’est possible ».

ARBRE TILLEUL CHAMARS

Le bois est actuellement broyé. Les copeaux se transformeront en compost ou serviront à produire de l’énergie combustible ou du paillage. Le parc bisontin est actuellement fermé. Il pourrait rouvrir aux promeneurs dans la journée de mardi.

L'interview de la rédaction / Romaric, élagueur à la ville de Besançon

 

ARBRE TILLEUL CHAMARS 3


Le tilleul de Chamars qui est tombé dimanche matin, faisant miraculeusement aucune victime, sera abattu à compter de ce matin. Le chantier va durer toute la journée et demain matin. La Ville de Besançon indique également que les techniciens « vont repasser en revue les arbres où il y avait potentiellement des champignons à l’expertise ».

Dans le Jura. Les ¾ du département ont été placés en "vigilance" sur la ressource en eau. Ce qui se traduit par un arrêté de restriction temporaire des usages de l’eau. Seul le secteur de la Haute chaîne conserve un peu d’humidité grâce aux pluies orageuses. Les nappes continuent également de baisser régulièrement. La nappe du Doubs a franchi le seuil de vigilance, les nappes de la Seille et de la Loue devraient l’atteindre prochainement.

Après le bilan, à mi-mandat, effectué par la majorité bisontine lundi, un collectif d’associations militantes, qui avaient demandé aux listes candidates de se positionner sur le pacte pour la transition écologique, a rendu ses analyses ce mercredi. Avec précision, ces bénévoles, pleinement engagés dans la cause climatique, ont scruté les réponses formulées par la nouvelle municipalité en place, en 2020, et la réalité trois ans plus tard. Rappelons que cette initiative émane de soixante organisations, qui avaient pensé un questionnaire autour de 32 thématiques et plus de 450 questions.  L’objectif étant d’apprécier la capacité des collectivités à prendre les décisions qui s’imposent et mener les politiques nécessaires pour répondre aux urgences climatiques et sociales du moment.

A Besançon, les collectifs mobilisés ( Alternatiba, ANV-Cop21, Zéro Déchet, Association Vélo Besançon, Trottoirs libres, …) ont souhaité personnalisé le document. Trois ans plus tard, il en ressort que la cité comtoise « mène une politique encourageante en la matière », mais que l’engagement reste encore « insuffisant ». Pour appuyer ce constat, le mouvement associatif local pointe des insuffisances dans les domaines des transports en commun, de la place de la voiture, du développement des mobilités douces, des pistes cyclables, de la restauration collective, les migrants ou encore la tolérance appliquée pour le stationnement illégal … . Elles adressent même un zéro pointé quant à certains projets comme le doublement de la RN57, entre Beure et Micropolis et l’urbanisation des Vaîtes.

Des actions positives

Le collectif constate que « des avancées se font dans tous les secteurs, mais « ce n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux ». La diversification des financements, en écartant les banques les plus nocives, l’utilisation de la Pive, le bio dans les cantines scolaires, le triplement du budget pour le développement de l’usage du vélo en ville ou encore « les petites avancées concernant les tarifs étudiants » dans les domaines des transports publics sont quelques-uns des points positifs repérés.

L’opposition municipale et le Grand Besançon

Les militants reconnaissent que la majorité écologiste bisontine éprouve des difficultés à convaincre d’autres élus sur le territoire du Grand Besançon. Ils dénoncent également l’état d’esprit des oppositions municipales et de ses chefs de file Laurent Croizier et Ludovic Fagaut. Il est pointé les propos contradictoires de ce dernier. « Capable de renseigner, plus que de raison, le document d’avant élection, et de tenir des propos extrêmes et très éloignés en conseil municipal depuis ». « Comme s’ils n’avaient pas pris réellement conscience que l’urgence climatique c’est maintenant » conclut Jean-Pierre, représentant de l’association ANV-COP21.

L'interview de la rédaction : Jean-Pierre, militant à l'association ANV COP21


Face à la situation hydrique dans le département du Doubs, le Préfet Jean-François Colombet a passé l’ensemble du département en situation de vigilance, afin de sensibiliser à un usage raisonné de la ressource en eau. Une décision qui a été prise ce jour dans le cadre du comité de ressource en eau. Il s’agit du premier niveau de gestion de la sécheresse, qui en compte quatre. La préfecture du Doubs prévient « qu’en fonction de l’évolution de la situation, des mesures de restriction pourront être prises ultérieurement ».

L’Office français de la biodiversité confirme la présence sur le secteur de Jougne de trois loups ( 2 mâles et 1 femelle) durant cet hiver. Néanmoins, en l’absence d’indices durant l’hiver précédent, cette zone ne bascule pas immédiatement en zone de présence permanente mais est classée dans les secteurs à surveiller. Le communiqué préfectoral indique que « le réseau loup-lynx suivra particulièrement cette zone durant cet été pour rechercher des éventuels indices de reproduction ».

Face au changement climatique, la Ville de Pontarlier a adopté une nouvelle politique de gestion de ses espaces verts. De nouvelles pratiques sont mises en œuvre. Parmi les décisions prises : la création d’îlots de fraîcheur, avec la plantation de plantes vivaces aux essences diverses, la favorisation de la biodiversité par le renforcement des corridors écologiques et la réduction ou la suppression des tontes pour laisser aux plantes le temps de s’épanouir.

D’autres actions sont prévues comme une meilleure gestion de l’eau par la création de noues de récupération des eaux pluviales. Enfin, la Ville de Pontarlier veut faire du Parc Jeanine Dessay, un laboratoire à ciel ouvert. Certaines plantes qui s’y développent pourront être reçues dans d’autres espaces verts de la ville.

Le projet d’implantation d’une méga-chaufferie dans l’enceinte du lycée Louis Pergaud à Besançon continue de susciter la polémique. Ce jeudi, une nouvelle mobilisation est prévue. Plusieurs actions sont annoncées au sein de l’établissement scolaire.

Les lycéens veulent construire une cheminée pour faire apprécier l’emprise au sol que représentera le nouvel édifice. Un pique-nique revendicatif est également programmé. Par ailleurs, des animations se tiendront autour des jardins en permaculture. Le collectif « Non à la chaufferie dans Pergaud » n’a pas dit son dernier mot.