Choix du secteur :
Se connecter :
 

Ce samedi et ce dimanche, pendant 24h, le mouvement écologiste Extinction Rébellion (XR) a occupé la place de la Révolution, au centre-ville Besançon. Le collectif avait installé 4 cercles de bottes de paille pour instaurer un temps d’échange, d’expression libre et de débat, portant sur les enjeux climatiques et la protection de l’environnement.

Un atelier de création et une exposition d’affiches étaient également proposés. Des lettres ont été rédigées. La mobilisation a duré toute la nuit. En parallèle, deux groupes ont mené des actions de collage écoféministes, d’anti-pub et d’extinction des enseignes lumineuses des magasins.

Durant trois jours, jusqu’à ce dimanche, la Ville de Pontarlier participait pour la 1ère fois à l’opération « Rendez-vous aux jardins Â».  A cette occasion, le parc Jeanine Dessay révélait tous ses secrets aux visiteurs. Pour accueillir les nombreux curieux, Olivier Chiodi, à l’origine de la restauration de cet endroit était présent.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN 8

Il faut bien avouer que le parc mérite le coup d’œil. Tout d’abord en raison de son histoire. Ce jardin, a vu le jour il y a plus de 350 ans. Chose exceptionnelle ces vieux jardins de couvent, en plein cœur de ville, sont très rares. Ce qui fait tout son intérêt. Par ailleurs, grâce à un travail acharné et passionné d’Olivier Chiodi, le jardin regorge de surprises. On y retrouve les 150 plantes répertoriées sur le site, auxquelles on ajoute d’autres espèces végétales. Soit un total de 1200.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN 5 OLIVIER CHIODI

A l’intérieur de ce jardin, à vocation pédagogique, son conservateur veut sensibiliser à la botanique et à la possibilité de cultiver sans utiliser de produits chimiques. Une démarche efficace qui assure pleinement la préservation de l’environnement, permettant ainsi à une riche biodiversité de se développer. En plus des fleurs, plantes et autres arbustes, des oiseaux et des insectes occupent cet espace.

PARC JEANINE DESSAY JARDIN

Le parc est ouvert tous les jours.

L'interview de la rédaction

Confrontée au coût de l’énergie et pour répondre aux enjeux climatiques, la Ville de Pontarlier réfléchit et met en place une stratégie énergétique avec notamment pour objectif de diminuer les consommations d’énergie, tout en augmentant le recours aux énergies renouvelables. Cette stratégie s’articule autour de quatre piliers et six axes prioritaires que sont notamment : le développement d’énergie renouvelable, la consommation de ces mêmes énergies,  l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments et la rénovation de l’éclairage public.

Un véritable programme d’actions est prévu jusqu’en 2026. Il se traduira notamment par la construction de deux microcentrales hydroélectriques sur le Doubs, qui devraient être opérationnelles en 2024, la construction d’un parc solaire sur l’ancienne décharge en 2025 ou encore 100% de l’éclairage public passé en LED d’ici 2026.

Comme dans le Doubs, le préfet du Jura a pris à son tour un arrêté de restriction des usages de l’eau. Depuis l’automne 2021, le département du Jura présente un déficit important de précipitations. Le mois de mai a notamment été marqué par une pluviométrie au 1/4 de la normale. Le département a été divisé en 6 zones d’alerte.

Retrouvez l’ensemble des informations sur :

le site des services de l’État dans le Jura : https://www.jura.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eau/Secheresse/Arretes-de-gestion-des-usages-de-l-eau-en-periode-de-secheresse-dans-le-Jura

le site du Gouvernement : https://www.gouvernement.fr/les-priorites/agir-contre-la-secheresse

En raison du manque d’eau et des faibles quantités de pluie attendues, le préfet du Doubs a décidé de placer le département en situation d’alerte, à compter du 6 juin prochain. Ce qui signifie que les premières restrictions de l’usage de l’eau vont être prises. Depuis le 1er mars dernier, l’ensemble du département du Doubs subit un déficit pluviométrique de l’ordre de 42%.

La situation hydrologique est également préoccupante et les débits des cours d’eau ne cessent de diminuer. Des assecs ont été observés dans le Haut-Doubs, à Ville-du-Pont. Pour obtenir de plus amples informations : https://www.doubs.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement/Eau/Secheresse

Après 17 ans d’attente, le nouveau jardin des sciences de Besançon sera bientôt une réalité. Son ouverture pourrait être effective à compter de septembre 2024. Le coût de ce projet s’élève à 4,2 millions d’euros HT. Il est soutenu par la région, l’université de Franche-Comté, l’Union Européenne, la Ville de Besançon et le département du Doubs.

Rappelons tout d’abord que ce projet fait partie du plan global de transformation du campus de la Bouloie. Dans un premier temps, les premiers coups de pelle ont eu lieu sur le site qui accueillera les futures serres botaniques, qui d’ailleurs verront leur superficie doubler par rapport à l’ancien site de la place Leclerc. Reparti sur deux niveaux, le nouvel espace se déclinera en une serre tempérée de 140 m2, d’une serre tropicale humide de 600 m2, de deux bassins de plantes aquatiques incluant une passerelle, de serres techniques et de conservation biologiques de 100 m2, d’un espace pédagogique et d’un espace d’exposition temporaire de projets étudiants et lieu de vie et de bureaux et ateliers techniques. Il est présenté comme un lieu conçu dans le respect de l’environnement. L’université de Franche-Comté veut en faire un outil de recherche et d’étude pour comprendre les enjeux d’aujourd’hui et de demain, d’apprentissage, de découverte et d’exposition pour tous les publics

Le futur parc du jardin des sciences

Le futur parc du jardin des sciences de Grand Besançon Métropole s’étendra sur une très large superficie qui comprendra : une piste cyclable et des linéaires de déambulations piétonnières, des espaces botaniques pédagogiques, composés de différentes espèces de plantes, soit environ 3.000 m2 de parterres, des reconstitutions de milieux boisés régionaux et l’installation de bancs, zones de détentes et fontaines.

L'interview de la rédaction / Arnaud Moly, directeur du jardin des sciences

Comme l’an dernier, les deux ports  du Grand Besançon : la halte de Deluz et la halte de Besançon – Moulin Saint-Paul conservent le label « pavillon bleu Â». Cette année, 536 sites en France ont été labellisés. Le pavillon bleu est un label de tourisme durable remis aux collectivités et aux ports de plaisance qui mènent, de façon permanente, une politique respectueuse de l’environnement, dans le cadre de la gestion de leurs équipements. On notera également que la plage du grand lac de Clairvaux, dans le Jura,  bénéficie également de cette reconnaissance.

La cour administrative d'appel de Nancy a confirmé le rejet de la modification d'une partie du plan local d'urbanisme (PLU) de Poligny qui devait permettre la construction d'un Center Parcs. La communauté de communes et la commune de Poligny demandaient l'annulation d'une délibération datant d’avril 2019,  Ã©manant du tribunal administratif de Besançon, qui avait retoqué une modification du PLU autorisant la construction dans un massif forestier d'une zone de près de 89 ha pour l'implantation d'un projet de 400 cottages. La municipalité ne devrait pas saisir le Conseil d’Etat. Le groupe Pierre et Vacances connaît une situation financière difficile en raison de la crise sanitaire liée au Covid-19.

 

Depuis 1976, la ville de Besançon et l’Association des Jardins et Vergers Familiaux de Besançon et Environs (AJVFBE) collaborent ensemble autour du projet des jardins familiaux. Une convention initiale a été signée en 1978.  Pour cette année, une nouvelle convention est en cours de rédaction. Elle sera valable 5 ans renouvelables. Rencontre avec Fabienne Brauchli, l'élue en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité .

oncrètement, la ville de Besançon met gratuitement à disposition des terrains déjà aménagés (points d’eau, abris) à l’AJVFBE et assurent les travaux de réhabilitation. Les jardiniers peuvent donc y planter des fleurs, des légumes, des fruits. L’association reçoit une subvention annuelle à hauteur de 23.000 euros pour mener à bien sa mission. Actuellement, toutes les demandes de parcelles sur Besançon n’ont pas encore été satisfaites. Depuis le 1er confinement, 140 parcelles sont encore en attente.

Une parcelle, une personne

Les jardins partagés sont ouverts à toute personne qui en fait la demande. Une parcelle est remise dès l’adhésion prise à l’AJVFBE. Certaines conditions sont néanmoins à remplir : respecter le règlement intérieur, le fonctionnement associatif, et veiller au respect de la biodiversité. Par exemple,  l’utilisation de produits phytosanitaires de synthèse, les feux et l’arrosage abusif sont interdits.  Pour cet été,  aucune activité particulière n’est prévue. Mais la Secrétaire de l’association affirme que l’année prochaine des ateliers sur les nouvelles façons de cultiver et la préservation de l’eau seront organisés. Car, oui l’eau est une denrée très importante.

L’étendue des jardins familiaux

 Les jardins familiaux,  ce sont  108.000  mètres carrés (soit 10 hectares) et près de 450 parcelles reparties sur 20 sites. La production qui en découle n’est réservée qu’à la consommation familiale, elle est interdite à la vente. En plus de ces espaces verts, il y a aussi 20 vergers distribués sur 4 sites. Ces derniers fonctionnent différemment, le travail y est plus difficile et demande donc un investissement collectif ; et les adhérents se partagent la récolte.

 

Les jardins familiaux : un projet extensible

 Les jardins familiaux offrent également un lieu d’échanges et de relations sociales. Ils sont la solution pour ceux qui n’ont pas la possibilité d’avoir un jardin. La ville prévoit de développer certains espaces à vocation pédagogiques et collectives, pour des groupes scolaires ou périscolaires. Ils seront sensibilisés et formés aux pratiques culturales.

La transhumance des chèvres a fait son grand retour ce dimanche à Besançon. Et ce, pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Cette année encore, l’évènement a connu un bel écho populaire. Parties de la promenade Chamars, plusieurs centaines de personnes ont suivi la trentaine de chèvres qui rejoignaient les hauteurs de Planoise pour y entretenir la colline et les prairies.

Une centaine de chèvres et de moutons

CHEVRES 5

 

La Ville de Besançon dispose d’une centaine de chèvres et de moutons qui, le printemps venu, quittent leur lieu d’hivernage pour rejoindre les pâtures dans les collines et prairies de la ville. Cette démarche écologique participe à la protection de l’environnement et de la biodiversité. Comme l’explique Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, aux espaces verts et à la biodiversité, « les rôles sont bien définis Â». « Il y a les débroussailleurs et les tondeurs. Les chèvres débroussaillent. Elles s’attaquent par exemple aux petits arbustes. Tandis que les moutons, mangent l’herbe. Autrement dit, ils tondent Â».

Une randonnée de huit  kilomètres

CHEVRES 7

 

Les participants ont quitté le parking Chamars, vers 10h, ce dimanche matin. Huit kilomètres de balade les attendent. A leur arrivée, la Ville a tout prévu, puisque pour réconforter tout ce petit monde, en plus de la présence de la formation musicale bisontine « Folk Â», des activités en pleine nature seront proposées. Les marcheurs seront également sensibilisés aux fonctionnements de l’éco-pâturage et se verront également dispensés quelques précieux savoirs sur l’indispensable protection de la biodiversité.

Le reportage de la rédaction / Fabienne Brauchly et des participants