Choix du secteur :
Se connecter :
 

Hier, samedi, à la veille de la COP26, des citoyens  ont choisi de s'asseoir, seuls, bloquant des routes, pour exprimer la peur et l’angoisse qu’ils ressentent face à l’inaction du gouvernement concernant le réchauffement climatique et ses conséquences. A Besançon, à 15h, des actions se sont tenues dans le quartier Battant. Ces militants, soutenus par les collectifs RebellionofOne et ExtinctionRebellion,  portaient une pancarte délivrant un message personnel exprimant leurs détresses et leurs peurs face aux conséquences de la crise écologique.

C’est un projet qui divise le plateau de Nozeroy. L’implantation de six éoliennes, en pleine forêt de la Basse Joux, suscite de nombreuses réactions. Néanmoins, par la voix de Jean-Claude Compagnon, le Maire de Mièges, les élus des quatre communes ( Esserval-Tartre, Plénise, Censeau et Mièges) impliquées dans ce projet se veulent rassurants.

L’édile jurassien rappelle tout d’abord que cette initiative sera « obligatoirement limitée dans son extension ». Et ce,  en raison de sa proximité avec les voies ariennes civiles et militaires. Il est prévu qu’elle se décline sur une superficie d’environ 40.000 m2. Soit 0,5% de la surface totale de la forêt concernée. Mr compagnon tient à souligner que, depuis cinq ans, et le lancement de l’étude de faisabilité, les communes et leurs élus ont été impliqués dans la réflexion et les échanges. Ces derniers en sont d’ailleurs pleinement acteurs puisqu’il a été décidé que plus de 40% des actions de la société de développement pourraient être détenues par les collectivités. Tout comme les citoyens « qui pourraient être également actionnaires en se regroupant en club investisseur ». Le Maire l’assure : « C’est un projet dont les bénéfices seront entièrement reversés dans l’économie locale, ses acteurs et habitants ».

Des élus consultés et informés  

Au total, ce sont une cinquantaine d’élus qui ont été consultés et informés. Une organisation politique qui a pris conscience des enjeux et se veut garante de la sécurité de tous,  concernant la protection de la ressource en eau, la gestion de la forêt et la protection de l’environnement et de la faune et de la flore locales.   Selon l’édile, des études ont été menées et des réunions régulières ont été organisées avec les services de la préfecture du Jura. « Des compléments d’information ont parfois été demandés à la société de développement pour s’assurer qu’il ne pouvait pas y avoir de danger sur l’alimentation en eau à long terme des sources et que les perturbations éventuelles, émanant du chantier,  seraient maîtrisées ». « Il n’y pas de risque zéro, mais toutes les précautions sont prises » assure le Maire.

Rappelons que l’enquête d’utilité publique se terminera ce vendredi. Le préfet rendra ensuite sa décision. Néanmoins, avant le lancement des éventuels travaux, d’autres études seront encore réalisées.

L'interview de la rédaction / Mr Compagnon, Maire de Mièges

 

C’est un projet qui fait beaucoup réagir sur le plateau de Nozeroy. Six éoliennes pourraient être installées prochainement en pleine forêt de la Basse Joux. Quatre communes en sont porteuses : Esserval-Tartre, Mièges, Plénise et Censeau.

Deux associations militent pour l’arrêt définitive de cette initiative. Ses militants dénoncent, sous des prétextes de protection de l’environnement, une pratique purement mercantile, qui apporte aux élus de ces petites communes des finances non négligeables pour faire aboutir leurs actions. Pas question donc d’accepter ce projet, né de nulle part et sans concertation. « Ce n’est pas cela la démocratie ».

L’inquiétude est d’autant plus grande que la procédure d’enquête arrive à son terme ce vendredi. Pour les opposants, les inquiétudes sont multiples. Elles portent tout d’abord sur l’impact d’une telle réalisation sur l’eau et tout particulièrement sur les sources qui alimentent en eau potable certaines communes. Dernièrement, un expert hydrogéologue et l’ARS se sont exprimés sur les conséquences néfastes de ce projet sur ce point. « La détérioration de l’environnement et de ses espèces protégées comme le milan royal et les chauves-souris représentent une infraction avec la réglementation en vigueur » explique Christophe de l’association « La Joux vie et patrimoine ». L’impact sur les paysages et le tourisme est également pointé.

Dans quelques semaines sans doute, à l’issue de l’enquête d’utilité publique, le préfet du Jura rendra sa décision. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, les militants ne cachent pas qu’ils pourraient en référer à la justice.

L'interview de la rédaction

Dans le cadre de ses actions pour la sauvegarde de l’environnement, la Ville de Maîche vient d’équiper ses services municipaux d’un triporteur électrique. L’engin remplace un véhicule thermique. Il est utilisé  pour collecter les déchets dans les corbeilles mais aussi pour les travaux en lien avec les espaces verts, qu’il s’agisse du désherbage, de la taille ou des plantations.

La Ville de Maîche indique que cette action s’inscrit dans une politique plus globale de préservation de l’environnement et de réduction de son empreinte carbone. Elle tient également à préciser que l’achat du nouveau véhicule sort des usines d’une société spécialisée basée à la pépinière d’entreprises Technoland à Etupes.

La 13è édition de la manifestation « le Jour de la Nuit » aura lieu ce samedi soir. L’objectif de cet évènement est de sensibiliser  à la pollution lumineuse et faire comprendre combien elle nuit à notre environnement naturel. Le rendez-vous se tiendra sur le site de la Malcombe de 20h à 22h30.

Plusieurs stands seront proposés : observation du ciel étoilé, découverte de la faune nocturne, jeux autour de l’énergie, … . La compagnie Pagnozoo clôturera la soirée avec un spectacle équestre à 22h30. Le public est invité à se munir d’une lampe de poche.

Le conseil municipal bisontin a été perturbé ce jeudi à Besançon. Une centaine de manifestants, opposés au projet d’écoquartier des Vaîtes se sont rassemblés devant l’Hôtel de Ville pour demander le retrait pur et simple du projet. Rappelons que le conseil municipal de ce 30 septembre était très largement consacré à la suite qui sera donné à cette initiative. Durant quelques minutes, la séance a dû être interrompue et les élus ont dû quitter l’endroit.

Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement ». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... »

Ce samedi matin, à l’appel d’Alternatiba, Vélo Besançon et Collectif RN57, environ 200 personnes se sont rassemblées au Parc Micaud à Besançon pour participer à une vélorution.

 

VELORUTION 2

 

Pour les participants, les objectifs étaient de sensibiliser les pouvoirs publics sur l’importance d’accélérer les politiques en faveur des modes doux et notamment la pratique du vélo. Les organisateurs expliquent « qu’il y a urgence et la planète ne plus attendre ». Les projets à cinq ou six ans ne seraient pas en adéquation avec  l’urgence climatique du moment.

VELORUTION 4

Besançon sans voiture

L'interview de la rédaction : Estelle Colin de l'association Alternatiba

 

Les associations apprécient l’initiative mise en place par la ville, mais il la juge « trop symbolique ». Elle permet « au moins de sensibiliser le grand public, mais elle tellement insuffisante au regard de la situation ». D’autant plus qu’elle se déroule « sur des secteurs du centre-ville qui sont déjà piétons pour la plupart ». Pour le mouvement associatif, « elle est insuffisante ». Et de poursuivre : « Il faut mener une politique plus ambitieuse quitte à prendre des décisions qui ne plaisent pas à tout le monde. Il en va de l’avenir de la planète » conclut une militante.

VELORUTION

Durant ce mandat, et jusqu’en 2026, la ville de Pontarlier a décidé de développer une politique en faveur des modes doux. La cité comtoise entreprend des travaux et lance ces projets pour repenser les déplacements urbains. Huit objectifs ont été définis pour cadrer les initiatives à venir. Parmi lesquels : l’incitation à la marche à pied, la sécurisation des déplacements, le développement de la  pratique du vélo, l’amélioration du stationnement et l’accompagnement des pratiques et des pratiquants.

Des projets en cours et à venir

Actuellement, le lancement de ce vaste chantier est marqué par les travaux lancés  dans la rue de Salins, avec l’application d’un nouveau marquage au sol pour la création de 300 mètres de voies douces. D’autres initiatives sont prévues comme l’installation et la réfection de 30 places de stationnement vélo, le traçage de bandes cyclables dans les rues de Victor Hugo et Renée Rognon et la pose d’éléments de signalétique horizontale et verticale. D’autres sont prévus comme l’identification d’emplacements dans le futur Plan Local d’Urbanisme intercommunal et Habitat pour la création de futures voies douces, l’aménagement du chemin du train en 2002, l’acquisition de matériel pédagogique pour les formations des enfants au code de la route, un travail sur les opportunités foncières, … .

Répondre aux besoins et aux attentes des usagers

Jean-Marc Grosjean, 1er adjoint au Maire, le promet, cette initiative n’est pas un effet de mode. Elle répond à la demande des locaux, exprimés lors de la campagne des municipales. « Cela répond à un réel besoin de toute la population» explique l’élu pontissalien. L’envie de vivre mieux, d’avoir un certain confort de vie , d’utiliser moins la voiture pour des courts trajets, … sont au cœur des préoccupations des pontissaliennes et des Pontissaliens. La Ville tente d’y répondre. Elle rendra d’ailleurs compte chaque année à la population de l’avancement de son projet baptisé « Ponta’Doux ».

L'interview / Jean-Marc Grosjean

Ce samedi, la Ville de Besançon organise une « journée sans voiture ». A cette occasion, la Boucle et le quartier Battant seront fermés à la circulation automobile de 11h à 22h. Dans le même temps, des opérations promotionnelles seront mises en place : le ticket journée vélocité sera gratuit et le réseau Ginko proposera un tarif à 2 euros la journée. L’accès aux parkings souterrains sera assuré.

A travers cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, la Ville de Besançon et sa maire écologiste Anne Vignot veulent inciter et sensibiliser les usagers au choix de mobilités durables et faire vivre les alternatives à la voiture.

Pour l’actuelle majorité bisontine, il est temps de « repenser la place de chacun au sein de la cité ».  A ce sujet, elle mène  actuellement une réflexion sur l’organisation des livraisons, la sécurisation autour des école, la vitesse et rendre  la signalisation plus cohérente. La réduction de la pollution, du bruit et de la sécurité font clairement partie des objectifs identifiés à moyen et court terme.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot