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Comme elles le font environ deux fois dans l’année, à la fin des périodes estivale et hivernale, la station de Métabief et l’association Montain Riders organisaient ce samedi après-midi une opération de ramassage des déchets sur les pistes. Environ 60 personnes ont fait le déplacement. On est venu le plus souvent en famille. Parmi les participants, des enfants et des ados. Des jeunes membres de l’association Apach’Evasion qui connaissent bien le secteur pour régulièrement le traverser lorsqu’ils font vivre les sensations des sports de pleine nature à des personnes en situation de handicap.

RAMASSAGE DECHET METABIEF 3

Les participants ont bien conscience que s’ils veulent continuer à évoluer dans cet écrin de verdure, il convient de continuer de le protéger et de l’entretenir. Certains participent à l’évènement depuis plusieurs années. D’autres ont décidé de franchir le pas cette année. Ces parents, vététistes, marcheurs, ados, enfants,… sont tous sensibilisés à la protection de la nature. Ils espèrent par leur action en sensibiliser d’autres et faire grandir cette belle chaîne des défenseurs de la nature. « On espère tous les ans ne pas avoir à se remobiliser, mais à chaque fois, on ramasse toujours autant de déchets » poursuit Sylvain Philippe, le directeur de la station du Haut-Doubs. Pour cette nouvelle édition, de nombreux papiers, mégots de cigarette et masques usagés ont rempli les sacs distribués par les organisateurs.

Le reportage de la rédaction

RAMASSAGE DECHET METABIEF 2

La Ville de Besançon réagit. Elle constate une augmentation du nombre de déchets sauvages. Il est rappelé que les dépôts sauvages relèvent du pouvoir de police du maire qui a autorité pour rechercher l’identité de l’auteur des faits, notamment grâce aux caméras de vidéosurveillance.  L’auteur de ce type d’infraction est passible d’une amende dont le montant peut atteindre 5000 euros et la confiscation de véhicule. En 2019, la Ville de Besançon a déposé 49 plaintes.

En 2020, le service Voirie Propreté a collecté 3 290 m3 de déchets sauvages. En 2019, il a collecté 2 066 pneus, 284 canapés, 371 matelas, 165 sommiers, 403 meubles, 288 bidons d’huile usagée. Rappelons que le Grand Besançon compte 16 déchetteries


Ce samedi, la station de Métabief, en partenariat avec l’association Mountain Riders, Métabief Montagnes du Jura et la Mairie de Métabief vous donnent rendez-vous ce samedi 18 septembre, à 14h, au pied du Télésiège du Morond , pour une grande opération de nettoyage. Tout le monde est invité à venir ramasser les déchets sur les pistes de la station du Haut-Doubs. Pensez à prévoir vos gants. Sachez également que le télésiège du Morond sera gratuit.

 

Après plusieurs mois d’échanges, de discussion et de remise de documents, importants dans la prise de décision finale, Anne Vignot et son équipe sont en mesure de présenter un projet modifié concernant l’écoquartier des Vaîtes. Rappelons que, comme elle s’y était engagée lors de la campagne électorale, Annie Vignot s’est donnée les moyens de revoir et repenser le projet initial. En mars 2021, le GEEG, un comité de scientifiques, remettait son rapport. En juillet, la conférence citoyenne transmettait à l’édile bisontine ses recommandations.  Le 30 septembre, le Conseil municipal se positionnera sur le projet présenté. Ce qui ne signifie pas pour autant que les travaux pourront reprendre. Rappelons qu’une procédure judiciaire est en cours, suspendant les travaux.

Dans les grandes lignes, le nouveau projet défendu par  la mairie de Besançon se présente tout d’abord avec une diminution de 50% des surfaces urbanisables. Ce qui se traduira notamment par une perte de 500 logements et l’obligation de repenser le projet de l’école, dont l’implantation a été revue. Alors qu’elles s’élevaient à 6,6 hectares dans le projet initial, les surfaces non urbanisées atteignent désormais 11,45 hectares. Ce nouveau zonage qui sera mis au vote le 30 septembre prochain semble convenir. « Nous avons trouvé un compromis » explique Anne Vignot. Et de poursuivre : « On va maintenir la fonctionnalité des milieux, d’un point de vue hydrologique et de la biodiversité. Nous allons démultiplier la typologie des logements. Nous réduisons également l’étalement et la fuite des familles vers les villages environnants ». Anne Vignot espère avoir trouver la bonne alchimie « entre société humaine et milieu naturel’.  

Un coût d’aménagement multiplié par 2

Alors que le montant du coût consenti pour l’aménagement des lieux s’élevait à 9 millions d’euros dans le projet initial, il atteint 18 millions désormais. Une augmentation que Mme Vignot explique par l’obligation de reconstituer le milieu naturel qui avait été précédemment détérioré par le chantier lancé sans doute précipitamment par l’ancien majorité municipale, le dédommagement de certains partenaires et la construction d’un parking silo. Anne Vignot est confiante pour l’avenir. « Nous répondons aux différentes réserves émises par la justice » explique-t-elle.  Concernant l’occupation illégale des lieux par des opposants à ce projet d’écoquartier, la Maire de Besançon indique qu’elle fera appliquer la loi et la décision des élus. Autrement dit, les militants devront évacuer la zad des Vaîtes.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Après une première journée de sensibilisation, menée le 11 juin dernier, la Ville de Morteau propose une nouvelle action grand public sur le thème de la mobilité douce ce mercredi 15 septembre. La cité du Haut-Doubs et son CCAS, en partenariat avec l’association Unis-Vers-Selle,  proposent deux ateliers de remise en selle. Pour les adultes, le rendez-vous est fixé à 10h30  au champ de foire. Les enfants seront accueillis à 13h30.

Cette initiative à plusieurs objectifs : rassurer les futurs cyclistes en leur permettant de (re)prendre en main le vélo, favoriser la pratique d’une activité physique, fluidifier le trafic en ville et participer à la préservation de l’environnement. Cette opération s’inscrit  bien évidement dans le cadre d’une politique locale favorisant l’usage du vélo. Ainsi, des bandes cyclables ont été tracées, à la demande des élus,  sur les secteurs de la rue de la Louhière et l’avenue Charles de Gaulle,. Elles facilitent les déplacements et permettent aux usagers de pouvoir évoluer en toute sécurité. Il est également prévu l’installation de points d’accroche en ville. La municipalité n’entend pas en rester là. D’autres initiatives devraient  voire le jour prochainement.

Pour s’inscrire aux ateliers, n’hésitez pas à contacter le CCAS de la ville de Morteau au 03.81.68.56.86

L'interview de la rédaction / Marie Bonnet, Conseillère Municipale déléguée aux affaires sociales et services à la population

 

Actuellement, et jusqu’au 12 septembre, se déroule le Festival des solutions écologiques. Il est organisé par la Région Bourgogne-Franche-Comté. Son objectif est de promouvoir tous ceux qui participent à la transition écologique et énergétique.

Ainsi, dans ce cadre-là, ce samedi de 9h30 à 12h30, une présentation d’actions et de projets de transition écologique sera proposée sur le territoire du Grand Besançon. Il sera par exemple possible de visiter la petite école dans la forêt à Chailluz, le chantier de rénovation énergétique du gymnase de la Malcombe ou encore de se rendre dans la cour de l’aquarium de la Citadelle de Besançon pour découvrir une exposition ludique pour apprendre les gestes simples qui permettent de réduire notre impact sur le monde marin. Précisons que ces animations sont gratuites, exceptée celle de la Citadelle, pour laquelle le public devra acheter son billet d’entrée.  

Ce samedi 11 septembre, la Fédération départementale des chasseurs du Jura et la municipalité de Doucier organisent une réunion de présentation du projet de restauration écologique du site du lac de Chambly. Elle se tiendra de de 10h à 12h, à la salle de l’Avenir (rue des 3 lacs) à Doucier.

Cette réunion s’adresse aux habitants de la commune de Doucier, aux riverains du site, afin de leur présenter le projet et son calendrier. Les participants pourront bien évidemment  poser toutes leurs questions, auxquelles pourront répondre l’équipe travaillant sur le projet et ses partenaires techniques.

L’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la ville de Morteau suite à la sécheresse et à la réhydratation des sols survenues pendant la période du 1er avril eu 30 juin 2020. L’information est parue mardi au Journal Officiel. Désormais, les Mortuaciens ont un délai de 10 jours, à compter du 31 août, pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état estimatif de leurs pertes, s'ils ne l’ont pas déjà fait.

Suite à la disparition du Doubs dans un territoire compris entre Maison du Bois Lièvremont et Montbenoît, avant de réapparaître plus loin, des travaux ont été engagés ce jeudi matin pour colmater les failles dans le lit de la rivière, à l’origine de ces pertes. C’est également un moyen de sécuriser cet endroit. Quatre camions chargés de granulats sont arrivés sur les lieux.

Depuis plusieurs années, ce secteur connaît ce genre de situation. Pourtant, cet été , avec les fortes précipitations des mois de juin et juillet, personne ne s’attendait à cette réaction. Philippe Alpy, le président de l’Epaje Haut-Doubs Haute Loue, reconnaît que ces phénomènes se répèteront dans les prochaines années. Néanmoins, les élus n’entendent pas en rester là. Depuis 2017, des études ont été lancées pour mieux appréhender la situation et envisager des actions pour éviter ces aléas.  Pour l’heure, aucune date n’est précisée, mais des travaux devraient être lancés.

Un sol karstique

Le sol karstique sur lequel coule la rivière est un véritable gruyère qui laisse s’échapper l’eau lorsque les quantités de pluie sont insuffisantes. « Lorsqu’on fragilise les cours d’eau, en procédant notamment à des travaux de curage, on expose les failles encore plus » explique Philippe Alpy. C’est donc tout l’enjeu des travaux qui seront menés et  verront le jour plus spécifiquement à l’aval de la rivière, là où les pertes sont les plus importantes pour alimenter la Loue.

L'interview de la rédaction  / Philippe Alpy

Plus que quelques jours de vacances. Le 2 septembre prochain, c’est la rentrée des classes. A Besançon, de nombreux chantiers, plus ou moins importants, sont en cours. Au total, c’est une vingtaine d’écoles qui est concernée par ces travaux d’entretien, de rénovation ou de réhabilitation. Dans une quinzaine d’entre-elles, il s’agit principalement d’un chantier lié à la  rénovation énergétique. Ainsi, la collectivité remplace  les fenêtres ou procède à l’isolation du bâtiment pour éviter les pertes d’énergie et mieux se protéger des fortes chaleurs. Autrement dit, consommer moins l’hiver et éviter les trop fortes chaleurs dans les écoles .

60 millions d’euros d’investissement sur la durée du mandat.

Pour mener à bien cet ambitieux programme, la nouvelle majorité municipale a prévu d’investir 60 millions d’euros sur la durée du mandat. Ces dépenses comprennent des interventions dans les écoles maternelles et primaires de la ville, mais également dans les crèches. En plus de cela, la ville a prévu d’augmenter le budget consacré aux plus petits travaux, comme la maintenance électrique des lieux, leur accessibilité , …  . Ainsi, il s’élève à 1,2 millions d’euros annuels, contre 1 million jusqu’à présent. A cela s’ajoute 1 million d’euros supplémentaires pour la réfection des cours d’école. A ce jeu-là, c’est l’école Brossolette et sa cour de 5000 m2 qui décroche la palme,  avec un investissement consenti de 855.000 euros. Dès la rentrée de septembre, les petits écoliers vont pouvoir bénéficier d’un nouvel endroit conçu et réfléchit pour mieux lutter contre les îlots de chaleur et permettant la mise en place  d’activités pédagogiques autour de l’écologie et de la nature. Dans un premier temps, il a fallu s’attaquer à la désimperméabilisation  des sols, avant de procéder à la création d’espaces végétalisées, dont une partie de la façade sud du bâtiment. Cet important chantier en appellera sans doute d’autres. Alors, autant dire que ce nouvel espace, dont une partie sera ouverte à la population du quartier de Montrapon,  fait l’objet de toutes les attentions.

L'interview de la rédaction : Jean Emmanuel Lagarge (élu en charge de la maîtrise de l'énergie et du shéma directeur des écoles et Fabienne Brauchli, élue en charge de la transition écologique, des espaces verts et de la biodiversité.