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Dans le secteur du Val de Morteau et du Plateau du Russey, en raison de la petite capacité de la déchetterie actuelle, les élus travaillent sur un projet de plateforme du réemploi. Pour l’heure, l’initiative n’en est qu’à sa phase de réflexion, mais une véritable envie de réfléchir à la manière de donner une seconde vie aux objets et aux matériaux est lancée. Pour mener à bien cet ambitieux chantier, les locaux ont fait appel à la Fruitière à énergies, dont le savoir-faire en la matière n’est plus à prouver.  En parallèle, deux réunions publiques sont prévues pour associer la population locale à cette démarche. Deux rendez-vous sont d’ores et déjà annoncés : le mardi 30 novembre, à 20h, à la salle des fêtes  de Morteau et le mercredi 1er décembre, à la même heure, à la salle des fêtes La Campagne aux Fontenelles.

Les idées sont encore dans une phase embryonnaire, mais quelques propositions apparaissent comme la mise en place d’une recyclerie, d’une matériauthèque, d’un atelier de réparation, d’un centre de formation pour y mener des activités pédagogiques, … .  Réflexion sur la création d’une plateforme du réemploi dans le Val de Morteau et le Plateau du Russey.

Le Grand Besançon Métropole, précurseur en la matière, mène une politique de premier ordre pour protéger la ressource en eau souterraine. Cette eau d’une qualité exceptionnelle fournit 77% des prélèvements en alimentation en eau potable sur ce territoire.

L’objectif est de s’assurer de la disponibilité à long terme de ces ressources en qualité et en quantité suffisantes pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’approvisionnement en eau potable des populations. Or, cette disponibilité n’est pas garantie du fait des risques d’évolution défavorable, d’une part, de la recharge de la ressource en lien avec le changement climatique et d’autre part, du fait de l’accroissement des pressions des activités humaines en surface qui peuvent générer des impacts néfastes pour ces ressources ou empêcher l’implantation de nouveaux captages. L’enjeu pour la collectivité est de préserver de la manière la plus efficace possible les ressources en eau les plus intéressantes en adaptant ou régulant les occupations des sols, activités et usages sur les zones où se constituent ces ressources. C’est le cas par exemple actuellement sur le secteur de Novillars, où des investigations sont menées.

Un comité scientifique

Pour assurer l’alimentation en eau potable des 194.000 habitants, répartis sur 68 communes, Grand Besançon Métropole compte 29 captages actifs et 5 non utilisés. Parmi eux, on notera celui de la Source d’Arcier, qui permet de produire 41% de l’eau distribuée sur la ville de Besançon. Pour l’accompagner dans cette mission, la collectivité peut compter sur  les conseils de l’agence de l’eau et d’un comité scientifique, composé d’experts. Grand Besançon veut ainsi mieux connaître son réseau. Poursuivre le travail de connexion entre les réserves pour mieux répondre aux enjeux à venir.

L'interview de la rédaction : François Rollin, directeur de la délégation de Besançon de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Christophe Lime, Vice-président de Grand Besançon Métropole, délégué à la gestion de l'eau potable, des eaux fluviales et à l'impact des eaux usées. 

Dans le Haut-Doubs, cent commerçants s’engagent dans le zéro emballage. Pour réduire les emballages jetables, ils invitent leurs clients à apporter leurs propres contenants pour faire leurs courses. Près de 5 millions de tonnes d’emballages ménagers sont mis sur le marché chaque année.

Les déchets d’emballages (souvent en plastique) prennent une place considérable avec un bilan environnemental lourd. La centaine de commerces participant à l’opération est identifiable grâce à un adhésif sur leur vitrine. La liste est disponible sur www.preval.fr  De nouveaux commerçants peuvent rejoindre la démarche en s’inscrivant par mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La préfecture du Doubs tire la sonnette d’alarme en raison du risque de propagation de la grippe aviaire observée au sein de l’union européenne. Depuis le début du mois d’août, 130 cas ou foyers d’influenza aviaire ont été détectés dans la faune sauvage ou dans des élevages en Europe, notamment au bord de la mer du Nord et de la mer Baltique.

Dans ce contexte et à l’approche de la période migratoire à risque, la France est en situation de forte vigilance. Trois basses-cours contaminées ont été recensées dans les départements des Ardennes et de l’Aisne en septembre dernier. Dans ces conditions, le niveau de risque a été élevé de « modéré » à "élevé" sur tout le territoire national par arrêté ministériel en date du 4 novembre 2021.

Ce mercredi 17 novembre, Stéphane Franc, apiculteur en charge des ruches implantées à Morez, animera une conférence sur le thème « la vie des abeilles à Morez Â». Elle se tiendra à 19h dans la salle d’honneur de la mairie. L’intervenant vous expliquera la vie des abeilles. Vous serez surpris par leur remarquable organisation. Cette conférence coïncide avec la période de mise en pot de la récolte 2021 et la vente du Miel de Morez.

Dans le cadre de la journée mondiale d’actions pour la justice climatique, un rassemblement s’est tenu à Besançon sur la place Pasteur ce samedi après-midi.  Une petite centaine de personnes avait fait le déplacement. L’objectif pour les manifestants, et notamment Alternatiba, l’organisateur,  Ã©tait de sensibiliser le grand public sur l’urgence climatique et ce qui se trame actuellement à Glasgow, à l’occasion de la COP26.

CLIMAT 2

L’inquiétude est d’autant plus grande que les dérèglements climatiques sont de plus en plus nombreux et de plus en plus dangereux. La pandémie actuelle est venue nous rappeler que lorsque l’on s’attaque à la biodiversité, les conséquences peuvent être graves. L’été 2021 a également eu son lot de catastrophes, avec des incendies, des canicules et des ouragans.

CLIMAT 5

Cette grave crise climatique touche de plein fouet les populations. Les catastrophes naturelles tuent. On ne compte plus également le nombre de sinistrés. Alors qu’ils émettent moins de gaz à effet de serre, le pays pauvres sont les plus touchés. A Besançon et ailleurs, on espère une vraie prise de conscience, même si personne ne se fait vraiment d’illusion. Une chose est certaine, pour l’heure, le réchauffement climatique ne semble pas figurer dans les priorités des candidats à l’élection présidentielle du printemps prochain.

L'interview de la rédaction

CLIMAT BESANCON

Dans le cadre de la journée mondiale d’actions pour la justice climatique, un rassemblement est prévu ce samedi 6 novembre, à 14h30, sur la place Pasteur à Besançon. Dans la cité comtoise, Alternatiba/ANV Besançon invite à la mobilisation et a confectionné un panneau, commençant par #COP26 et complété par une phrase de votre choix, sur le thème du changement climatique, adressée aux dirigeants réunis à Glasgow.

Hier, samedi, à la veille de la COP26, des citoyens  ont choisi de s'asseoir, seuls, bloquant des routes, pour exprimer la peur et l’angoisse qu’ils ressentent face à l’inaction du gouvernement concernant le réchauffement climatique et ses conséquences. A Besançon, à 15h, des actions se sont tenues dans le quartier Battant. Ces militants, soutenus par les collectifs RebellionofOne et ExtinctionRebellion,  portaient une pancarte délivrant un message personnel exprimant leurs détresses et leurs peurs face aux conséquences de la crise écologique.

C’est un projet qui divise le plateau de Nozeroy. L’implantation de six éoliennes, en pleine forêt de la Basse Joux, suscite de nombreuses réactions. Néanmoins, par la voix de Jean-Claude Compagnon, le Maire de Mièges, les élus des quatre communes ( Esserval-Tartre, Plénise, Censeau et Mièges) impliquées dans ce projet se veulent rassurants.

L’édile jurassien rappelle tout d’abord que cette initiative sera « obligatoirement limitée dans son extension Â». Et ce,  en raison de sa proximité avec les voies ariennes civiles et militaires. Il est prévu qu’elle se décline sur une superficie d’environ 40.000 m2. Soit 0,5% de la surface totale de la forêt concernée. Mr compagnon tient à souligner que, depuis cinq ans, et le lancement de l’étude de faisabilité, les communes et leurs élus ont été impliqués dans la réflexion et les échanges. Ces derniers en sont d’ailleurs pleinement acteurs puisqu’il a été décidé que plus de 40% des actions de la société de développement pourraient être détenues par les collectivités. Tout comme les citoyens « qui pourraient être également actionnaires en se regroupant en club investisseur Â». Le Maire l’assure : « C’est un projet dont les bénéfices seront entièrement reversés dans l’économie locale, ses acteurs et habitants ».

Des élus consultés et informés  

Au total, ce sont une cinquantaine d’élus qui ont été consultés et informés. Une organisation politique qui a pris conscience des enjeux et se veut garante de la sécurité de tous,  concernant la protection de la ressource en eau, la gestion de la forêt et la protection de l’environnement et de la faune et de la flore locales.   Selon l’édile, des études ont été menées et des réunions régulières ont été organisées avec les services de la préfecture du Jura. « Des compléments d’information ont parfois été demandés à la société de développement pour s’assurer qu’il ne pouvait pas y avoir de danger sur l’alimentation en eau à long terme des sources et que les perturbations éventuelles, émanant du chantier,  seraient maîtrisées Â». « Il n’y pas de risque zéro, mais toutes les précautions sont prises Â» assure le Maire.

Rappelons que l’enquête d’utilité publique se terminera ce vendredi. Le préfet rendra ensuite sa décision. Néanmoins, avant le lancement des éventuels travaux, d’autres études seront encore réalisées.

L'interview de la rédaction / Mr Compagnon, Maire de Mièges

 

C’est un projet qui fait beaucoup réagir sur le plateau de Nozeroy. Six éoliennes pourraient être installées prochainement en pleine forêt de la Basse Joux. Quatre communes en sont porteuses : Esserval-Tartre, Mièges, Plénise et Censeau.

Deux associations militent pour l’arrêt définitive de cette initiative. Ses militants dénoncent, sous des prétextes de protection de l’environnement, une pratique purement mercantile, qui apporte aux élus de ces petites communes des finances non négligeables pour faire aboutir leurs actions. Pas question donc d’accepter ce projet, né de nulle part et sans concertation. « Ce n’est pas cela la démocratie Â».

L’inquiétude est d’autant plus grande que la procédure d’enquête arrive à son terme ce vendredi. Pour les opposants, les inquiétudes sont multiples. Elles portent tout d’abord sur l’impact d’une telle réalisation sur l’eau et tout particulièrement sur les sources qui alimentent en eau potable certaines communes. Dernièrement, un expert hydrogéologue et l’ARS se sont exprimés sur les conséquences néfastes de ce projet sur ce point. « La détérioration de l’environnement et de ses espèces protégées comme le milan royal et les chauves-souris représentent une infraction avec la réglementation en vigueur Â» explique Christophe de l’association « La Joux vie et patrimoine Â». L’impact sur les paysages et le tourisme est également pointé.

Dans quelques semaines sans doute, à l’issue de l’enquête d’utilité publique, le préfet du Jura rendra sa décision. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, les militants ne cachent pas qu’ils pourraient en référer à la justice.

L'interview de la rédaction