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C’est un véritable fléau. Depuis le début de ce nouveau mandat,  en 2020, près de 4000 élus ont démissionné en France. Ces départs ont concerné 238 maires, 773 adjoints et 2.976 élus municipaux. Dans le département du Doubs, le contexte est identique. A tel point que Patrick Genre, le président de l’association des Maires de France, s’en est ému auprès de l’instance nationale et son président David Lisnard. Ce dernier a d’ailleurs fait savoir ses  inquiétudes sur le sujet, il y a quelques jours, dans le journal « Le Figaro » et au gouvernement.

Dans le département du Doubs, ce sont une vingtaine de Maires qui ont jeté l’éponge. Les responsabilités, de plus en plus importantes, qui leur incombent, les tâches administratives et l’agressivité de certains administrés expliquent cette situation. « Les agressions se sont beaucoup développées. Il s’agit de violences physiques ou verbales » explique M. Genre. Et de poursuivre : « Ce mandat est particulier. La crise sanitaire est venue perturber les prises de fonction qui se sont faites à distance.  Toute la cohésion d’équipe, que l’on trouve en début de mandat,  n’a pas pu se faire correctement ».

« La plus belle fonction élective qui existe »

Patrick Genre reconnaît la complexité du rôle de Maire. « Il est fortement sollicité. Il est la personne vers laquelle on se dirige pour tous ses problèmes et il n’a pas toujours la réponse » explique l’édile pontissalien. L’inquiétude est grande pour l’avenir. Il n’y a qu’à se rappeler les soucis qui ont été enregistrés dans certaines communes, où il n’a pas toujours été facile de composer des listes lors des dernières élections municipales. Parfois, une seule liste était proposée au suffrage des électeurs.  « Ca peut être préoccupant. Je crois, qu’en 2020, près de 45% des maires ne s’étaient pas représentés. Je pense qu’ils seront plus nombreux en 2026 » argumente M. Genre.  Et de conclure : « J’espère qu’il y aura assez de femmes et d’hommes qui accepteront de prendre cette charge et cette fonction, qui est la plus belle fonction élective qui existe ».

L'interview de la rédaction / Patrick Genre

Ils avaient choisi de ne pas écouter l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron ce lundi soir. Environ 700 personnes se sont rassemblées sur la place du 8 septembre, au centre-ville de Besançon, en face de l’hôtel de Ville, pour rappeler au chef de l’état que le combat contre la réforme des retraites est loin d’être terminé. Il lui reproche également son incapacité à gouverner avec son peuple et à rester sourd à sa colère. Au son des casseroles, ils lui ont clairement demandé de se taire, dans des termes beaucoup plus directs, et de retirer cette loi, qui suscite désormais une forte mobilisation sociale en France.

Le Conseil Départemental du Doubs et sa présidente Christine Bouquin viennent de signer le contrat PaC 2022/2023, avec la communauté de communes du Pays de Maîche, à la maison des services de Charquemont. Une enveloppe de 3,6 millions d’euros est allouée au territoire du Pays de Maîche.

Ce contrat va permettre de financer des projets ambitieux qui répondent aux besoins de la population. Le territoire du Pays de Maîche s’engage résolument vers l’avenir en mettant l’accent sur trois thèmes clés : les équipements scolaires et périscolaires, le maintien et le développement de l’offre médicale, ainsi que les équipements majeurs du territoire.

Les syndicats et les opposants à la réforme des retraites ne veulent pas en rester là. Pas question de donner à Emmanuel Macron l’impression que le combat contre la réforme des retraites est terminé. Ils ne veulent pas « passer à autre chose », comme le Président de la République le laissait entendre dernièrement. C’est la raison pour laquelle l’intersyndicale bisontine appelle à la mobilisation, ce lundi soir, comme partout en France, pendant l’allocution télévisée du Chef de l’Etat. Le rendez-vous est fixé, à 20h, sur la place du 8 septembre, devant l’Hôtel de Ville.

« Une provocation »

Le collectif dénonce l’attitude du Président de la République, que rien ne semble arrêter dans l’application de sa réforme. La promulgation de la loi au journal officiel, peu après la décision du Conseil d’Etat, est prise comme « une nouvelle provocation ». « Qui est-il pour savoir tout seul, mieux que toute cette frange de la population mobilisée, ce qui est bon pour le pays ? ». C’est insupportable » s’insurge Karine Laurent du syndicat FSU. Pour la responsable, « cette politique en faveur des plus riches doit cesser ». Elle craint que d’autres décisions soient prises dans l’objectif « de remettre en cause toutes les mesures de solidarité qui existent en France ».

L'interview de la rédaction / Karine Laurent du syndicat FSU

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit. La promulgation de la loi, samedi matin,  par Emmanuel Macron n’a pas sifflé la fin des rassemblements et n’a pas mis fin non plus à la colère. Loin de là. Ainsi, en parallèle de l’allocution télévisée du Président de la République, ce lundi soir, à 20h, un rassemblement est annoncé, à la même heure, à Besançon, sur la place Pasteur, au centre-ville.

C’est allé très vite. On a appris, ce samedi matin, que la loi sur la réforme des retraite avait été promulguée au journal officiel. Cette décision rapide fait suite à la validation de l’essentiel de la réforme par le conseil constitutionnel vendredi en fin d’après-midi. L’Elysée avait promis une promulgation rapide sous quarante-huit heures. La promesse a été tenue.

Hier, les sages ont décidé d’invalider également le RIP, le Référendum d’Initiative Partagée, souhaitée par les opposants à la réforme.  A Besançon, un rassemblement et une manifestation se sont organisés vendredi en fin d’après-midi et début de soirée. La déception est réelle, même si personne ne s’attendait vraiment à un retournement de situation.

Pour les syndicats, le combat continue. L’intersyndicale nationale se réunira ce lundi pour statuer sur la suite du mouvement. A Besançon, les syndicats ont également prévu de préparer la suite. La rencontre est programmée mardi matin.

La décision tant attendue est tombée ce vendredi, à 18h. Le conseil constitutionnel a choisi de valider l’essentiel de la réforme des retraites. Dans le même temps, les sages ont décidé d’invalider le RIP, le Référendum d’Initiative Partagée, souhaitée par les opposants à la réforme.  A Besançon, un rassemblement et une manifestation se sont organisés en fin d’après-midi et début de soirée. La déception est réelle, même si personne ne s’attendait vraiment à un retournement de situation.

Pour les syndicats, le combat continue. L’intersyndicale nationale se réunira ce lundi pour statuer sur la suite du mouvement. A Besançon, les syndicats ont également prévu de préparer la suite. La rencontre est programmée mardi matin.

L'interview de la rédaction / Julien Juif ( syndicat Solidaires)

Le Grand Besançon Métropole a annoncé ce jeudi 13 avril la future acquisition de nouvelles rames de tramways, mises en place dès la rentrée scolaire de septembre 2025. Au nombre de cinq, elles viendront s’ajouter aux 19 autres, un changement qui viendra améliorer la fréquence de passage de ceux-ci ainsi que leur capacité de transport.   

Ce jeudi 13 avril s’est tenu un vote au Conseil communautaire au cours duquel l’entreprise ALSTOM s’est vu attribuer le marché d’acquisitions des nouvelles rames de tramway. La décision avait été prise par l'ensemble des élus du Grand Besançon Métropole en 2021, afin d’atténuer la saturation fréquente des lignes T1 et T2 aux heures de pointe. Après mûres réflexions, un choix de groupement de commandes avec d’autres collectivités fut avancé, en l’occurrence avec les villes de Brest et de Toulouse. C’est lors du second appel d’offre, que le candidat français ALSTOM a réussi à rafler la mise, en négociant efficacement 3,6 millions d’euros le prix d’une seule rame de tramway.  Bien plus que le prix des premières rames achetées lors des débuts du tramway bisontin, qui était à cette époque d’environ 2 millions d’euros. Une hausse importante due à l’inflation des prix des matières premières mais aussi, à la taille des nouvelles rames de tram qui est plus importante.  

Le temps, c'est de l’argent 


Ces nouvelles rames françaises et éco-conçues, livrées entre mars 2025 et juin 2025, seront bien plus performantes que celles déjà en service. Celles-ci mesurant 24 mètres environ et pouvant transporter 150 voyageurs au maximum, les nouvelles rames de tramway feront elles, 32 mètres de long avec une capacité de transport de plus de 200 voyageurs. À terme, cette acquisition va ainsi permettre de passer d’un tram toutes les 12 minutes à un tram toutes les 10 minutes sur chaque ligne, raccourcissant le temps d’attente maximum des usagers à 5 minutes sur le tronc commun des Hauts du Chazal jusqu’à Parc Micaud. 

Pas de nouvelles infrastructures pour l’instant mais de nouvelles rames dont les matériaux sont français. En effet, les moteurs seront fabriqués à Ornans, les bogies et amortisseurs au Creusot, les transformateurs et système de traction à Petit-Quevilly, la chaine de traction électrique à Tarbes, l’électronique ferroviaire à Villeurbanne, l’assemblage des rames et l’intégration des équipements se feront à La Rochelle. Par ailleurs, ALSTOM prend également en compte l’empreinte environnementale de son nouveau matériel roulant dès sa conception pour la minimiser. Notamment grâce à des éclairages 100% LED, l’intégration de 25% de matériaux recyclés ainsi qu’une réduction de la consommation globale de traction de 33%. 

L'interview de la rédaction : Marie Zehaf, en charge des transports à Grand Besançon Métropole

Une douzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est programmée ce jeudi en France. A Pontarlier, l’intersyndicale fixe un rendez-vous à 16h30 sur la place d’Arçon. Les participants sont invités à venir manifester avec une cloche pour répondre au thème choisi : « Il y a quelque chose qui cloche avec cette réforme ».

Olivier Becht, le ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des Français de l’étranger, sera dans le Doubs ce vendredi 7 avril. Il rencontrera et échangera avec des chefs d’entreprises afin de les encourager à se tourner davantage vers l’export.

Il visitera ainsi deux entreprises qui se développent dans ce domaine : Mantion, implantée à Besançon, et Mécanique Baumoise de Précision, installée à Autechaux. Il terminera ce déplacement par un déjeuner, à la préfecture du Doubs, avec la Team France Export.