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Le syndicat CGT Multiprofessionnel des Retraités de Besançon et environs a adressé une lettre au député du Doubs LREM Éric Alauzet concernant le recul de la retraite à 64 ans. Ce dernier devra se positionner à l’Assemblée nationale, le 8 juin prochain, sur la proposition de loi abrogeant le départ à la retraite à 64 ans, à l’initiative du groupe LIOT. Le collectif insiste sur l’impact de cette réforme sur la santé des travailleurs et espère obtenir la voix de son député.

Un rassemblement est organisé le 5 juin prochain à 19h00 place du Huit septembre à Besançon. Un hommage sera rendu à Clément Meric, un jeune militant antifasciste. Il avait été battu à mort par des néo-nazis le 5 juin 2013 alors qu’il rejoignait des amis. Ce rassemblement sera l’occasion de réaffirmer le rejet de toutes les idéologies d’extrême-droite.

Ce week-end, Besançon accueille le forum national des jeunes écologistes. 130 jeunes venus de toute la France sont attendus. Plusieurs rendez-vous rythmeront ces trois journées, du 27 au 29 mai. Au programme : des conférences, avec deux eurodéputés écologistes, un atelier sur le droit d’asile avec Amnesty International, des temps d’échange et de formation. Parmi les thématiques abordées, celles portant sur l’Europe, les prochaines élections européennes et le changement climatique et plus surprenant, des temps pour aborder les violences policières, les premiers soins, en cas de blessures,  lors des manifestations et les gardes à vue.

Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, se rendra ce vendredi 19 mai dans le Jura pour échanger avec des élus locaux à Lons-le-Saunier. M. Faure échangera avec les maires et les présidents d’intercommunalités du Jura à la Préfecture départementale. Le rendez-vous est fixé à 11h45.

Fonctionnelle depuis le mois de novembre 2022, l’école maternelle de Malbuisson vient d’être inaugurée. D’un montant d’un million d’euros hors taxe, les travaux menés ont permis de donner naissance à une école répondant aux enjeux environnementaux du moment. Claude Lietta, le maire de la commune du Haut-Doubs, ne cache pas son contentement. « Elle donne vraiment satisfaction. Les premiers retours sont intéressants » explique l’édile. En plus de son côté fonctionnel, qui répond pleinement aux attentes de l’équipe pédagogique, la nouvelle infrastructure, dite passive,  a été conçue de manière à réduire la consommation d’énergie. Une démarche bonne pour la planète et le portefeuille de la municipalité.

Claude Lietta et son conseil municipal ont fait les comptes. Grâce à cet investissement, le coût de la facture énergétique, sur une période de six mois, par rapport à un bâtiment isolé normalement, sur une superficie de 400 m2, est divisé par sept. De 14.500 euros, la note attendue est estimée à 2400 euros sur cette même période, dans un contexte identique. « Le gain est énorme par rapport à un bâtiment traditionnel. Le retour sur investissement en huit, dix ans sera assuré » termine M. Lietta.

ECOLE MALBUISSON nature environnemennt passive

Le visage de la nouvelle école

La nouvelle école se décline en un accueil périscolaire au rez-de-chaussée pour les enfants 220 enfants  inscrits au RPI que Malbuisson forme avec Montperreux. A l’étage, deux salles de classe ont vu le jour. Soit une superficie totale de 400 m2. Les petits élèves du Haut-Doubs évoluent désormais dans une structure agréable, adaptée et en lien total avec ce que l’on peut attendre d’une telle bâtisse en 2023.

L'interview de la rédaction : Claude Lietta, Maire de Malbuisson

 

 


L’intersyndicale de Pontarlier vient d’adresser un courrier à la députée du Doubs Annie Genevard. Le 8 juin prochain, les parlementaires auront à se positionner sur la proposition de loi des députés LIOT, visant à abroger la retraite à 64 ans promulguée par le gouvernement.

C’est dans ce cadre-là que Mme Genevard a été interpellée. « Pour l’aider à clairement se positionner », il l’invite à venir découvrir le métier d’ATSEM, dans une école de Pontarlier, lors d’un stage, pendant quelques jours. Une manière, selon l’intersyndicale, de se prononcer en toute connaissance de cause.

Dans une situation bien délicate depuis la réforme des retraites, Eric Ciotti, le président des LR, que l’on situe très à droite, et qui semble bien inaudible, vient de communiquer dans le JDD son contre gouvernement. Il est composé de 32 secrétaires nationaux.

Il attend de ces élus et personnalités politiques qu’elles montent au créneau et réfléchissent à un projet d’alternance. C’est sous la houlette de la députée du Doubs Annie Genevard, nommée coordinatrice, que cette équipe a vu le jour. Dans cette formation, on notera la présence de Nadine Morano ( immigration), Michel Barnier (affaires étrangères), Philippe Juvin (Travail).

François Braun, le ministre de la Santé et de la Prévention est en déplacement à Besançon ce jeudi. Il est tout d’abord prévu un temps d’échanges avec la commission santé de régions de France. A 10h45, il visitera le bâtiment Bio-innovation du technopôle Témis Santé de Besançon. Il se rendra ensuite, vers 12h, à l’entreprise RD-Biotech.

 

Le Député du Doubs Eric Alauzet a accepté de répondre aux questions de Plein Air sur la situation politique en France et celle du Président de la République. Le Chef de l’état semble isolé et dans l’impasse, depuis la réforme contestée des retraites, pour gérer le pays durant les quatre prochaines années. Le Parlementaire s’est prêté au jeu des questions/réponses.

 La personne d’Emmanuel Macron divise la société. Avez-vous conscience de cette situation politique ?

 Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Je trouve que cela prend des proportions insensées, totalement injustifiées. Je préfèrerai que l’on s’attarde un petit peu sur la réalité des problèmes et les progrès qui ont été réalisés. On pourrait reconnaître qu’il y a un certain nombre d’avancés, liées par exemple à la rémunération du travail, sur la protection des Français durant la crise covid, l’inflation, … La France est le pays qui a le mieux maîtrisé son inflation. Elle  a permis qu’il y ait le moins de perte d’espérance de vie durant la crise sanitaire.  Il faudrait un petit peu d’objectivité. Je trouve tout cela excessif, démesuré et injuste.

L’image du 8 mai, à Paris, d’un Président de la République seul a pu mettre mal à l’aise et inquiétée. Qu’en pensez-vous ?

 Inquiétante, il ne faut pas exagérer. Que l’on puisse regretter que ce type de manifestation ne rassemble pas la foule, je peux le comprendre. Je pense néanmoins qu’il ne faut pas trop en faire. C’est un moment de recueillement et de respect. Je pense que nous avions tout intérêt à ce que cela reste un moment de dignité. Dans le contexte actuel, où certains tentent de perturber systématiquement toutes les manifestations – d’ailleurs, je trouve que l’on en fait bien de trop écho par rapport à la réalité des perturbations -  c’était assez logique que l’on veuille que cette manifestation se passe dans la dignité.

Pourquoi cette déconnexion avec la réalité de ce que vivent les gens. On a l’impression que ce Président de la République ne comprend pas la réalité du quotidien des personnes les plus défavorisées. Celles qui vivent dans des conditions très précaires.

 Ce n’est pas juste ce que vous dites. L’attention a été portée aux plus en difficulté depuis 2017. Notamment, avec ce fil rouge, cette quasi-obsession du président, de la majorité et de moi-même, de tout mettre en œuvre pour faire sortir les personnes de l’ornière. Pas simplement avec des minimas sociaux. A quoi sert d’augmenter le RSA de 2, 5 ou 10%. Vous ne vivrez pas mieux. En revanche, permettre à des personnes qui sont exclues de la société de revenir dans le parcours commun, de retrouver de l’espoir, de la dignité, un travail, c’est cela l’effort qui a été fait, avec 1,7 millions d’emplois supplémentaires. C’est autant de personnes qui ont retrouvé une dignité et un pouvoir d’achat amélioré. Il est vrai que le niveau de pauvreté est à peine amélioré. Mais il ne s’est pas aggravé. Beaucoup de personnes ont vu leur situation s’améliorer. Toutes ces critiques sont tellement excessives et tellement injustes. Je combats ce dénigrement systématique. Ce pessimisme ambiant. Le niveau de pauvreté s’est amélioré par rapports aux Trente Glorieuses. Pourtant, nos concitoyens ont l’impression que cette situation se dégrade. A nourrir quotidiennement, et notamment via les extrêmes, le dénigrement pour conquérir le pouvoir, on finit par abîmer la société et confiner nos concitoyens dans le pessimisme. La colère n’amène rien de bon.

Etes-vous encore un homme de gauche ?  La politique d’Emmanuel Macron est-elle de droite ou de gauche ?

Je suis un homme de gauche, un écologiste. Mon engament initial a été l’écologie, avant d’être un engagement de gauche. D’ailleurs, si on veut régler ce problème, on doit dépasser les clivages. Dans bon nombre de cas, les clivages gauche/droite son dépassés. Cela ne veut pas dire que la droite et la gauche n’existent pas. Les valeurs sont un peu différentes. Moi, je me fais fort de dépasser les clivages politiques, même si je suis profondément de gauche. Une gauche réaliste et concrète, qui a envie d’avancer pour les concitoyens. Je ne veux pas d’une gauche de protestation matin, midi et soir, qui essaie juste d’énerver nos concitoyens pour leur expliquer comment ils doivent être malheureux et comment ce sera tellement mieux quand ils seront au pouvoir. Je réfute cette façon de cliver la société.

Ces quatre prochaines années de mandat ne risquent-elles pas d’être longues ? Le risque d’une arrivée du Rassemblement National aux responsabilités ne se profite-t-il pas pour 2027 ?

 Jusqu’au débat sur les retraites, nous avons gouverné. Certes, avec une majorité relative. Une trentaine de textes ont été adoptés. Personnes ne s’est dit à ce moment-là, on ne peut pas gouverner. On peut gouverner. Il s’avère que l’on se retrouve avec ce sujet des retraites dans une situation extrêmement difficile, mais cela a toujours été le cas. Lorsqu’en 2010, on est passé de 60 à 62 ans, c’était la même chose. Tous les syndicats étaient contre. Simplement, il y avait encore une majorité absolue qui permettait,  peut-être, d’adopter plus facilement le texte. Je ne suis pas devin. Je ne veux pas préjuger complètement de l’avenir. J’espère que l’intérêt de la France et des Français prévaudra et que les uns et les autres sauront se rassembler sur un certain nombre de textes : sur l’industrie verte, sur l’immigration, la réforme de la justice , … . Tous ces sujets doivent avancer. Nous n’avons pas le choix. Un remaniement ministériel n’empêcherait pas la majorité d’avoir le même problème. Une dissolution ne changerait pas les choses et les trois blocs actuels seraient sans doute confirmés. Il faudra faire avec la situation telle qu’elle est. Il faut avancer car l’immobilisme favoriserait l’arrivée de l’extrême droite, qui est souvent très pauvre en proposition. C’est vrai que pour nous, c’est un enjeu qu’à la fin de ce mandat, le camp progressiste poursuive à aider les Français et à faire prospérer le pays.

Le prochain scrutin sera les élections européennes, en juin 2024. Est-ce un enjeu important pour votre parti, la majorité présidentielle ?

Toutes les élections représentent un enjeu important. Evidemment, pour la majorité présidentielle, l’Europe est essentielle. Emmanuel Macron est reconnu comme un Européen convaincu, engagé et efficace. Se replier sur notre pays, c’est l’amener au déclin. Les grands enjeux d’aujourd’hui, qu’il s’agisse de la finance internationale, des échanges commerciaux, des fraudes, de l’immigration, du climat, …  ont une dimension mondiale pour lesquels l’Europe doit pouvoir peser  face aux autres continents. Nous réglerons  les grands enjeux planétaires et la situation des Français qu’avec une union européenne plus forte. Le repli nationaliste est le déclin de notre pays. C’est s’exposer à des conflits, voire des guerres. On voit comment le nationalisme russe conduit à l’invasion en Ukraine.

L'interview de la rédaction

 

2,3 millions d’euros, c’est la somme qui a été allouée par le Conseil Départemental du Doubs au territoire du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon pour la période 2022-2028 dans le cadre du contrat P@C.

Avec ces moyens, ce territoire veut développer des services porteurs de cohésion sociale et facilitant l’accès au numérique, aménager les espaces publics pour apaiser les circulations et favoriser les mobilités douces et rénover des bâtiments publics et les infrastructures pour contribuer à la transition écologique.