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Après le bilan, à mi-mandat, effectué par la majorité bisontine lundi, un collectif d’associations militantes, qui avaient demandé aux listes candidates de se positionner sur le pacte pour la transition écologique, a rendu ses analyses ce mercredi. Avec précision, ces bénévoles, pleinement engagés dans la cause climatique, ont scruté les réponses formulées par la nouvelle municipalité en place, en 2020, et la réalité trois ans plus tard. Rappelons que cette initiative émane de soixante organisations, qui avaient pensé un questionnaire autour de 32 thématiques et plus de 450 questions.  L’objectif étant d’apprécier la capacité des collectivités à prendre les décisions qui s’imposent et mener les politiques nécessaires pour répondre aux urgences climatiques et sociales du moment.

A Besançon, les collectifs mobilisés ( Alternatiba, ANV-Cop21, Zéro Déchet, Association Vélo Besançon, Trottoirs libres, …) ont souhaité personnalisé le document. Trois ans plus tard, il en ressort que la cité comtoise « mène une politique encourageante en la matière Â», mais que l’engagement reste encore « insuffisant Â». Pour appuyer ce constat, le mouvement associatif local pointe des insuffisances dans les domaines des transports en commun, de la place de la voiture, du développement des mobilités douces, des pistes cyclables, de la restauration collective, les migrants ou encore la tolérance appliquée pour le stationnement illégal … . Elles adressent même un zéro pointé quant à certains projets comme le doublement de la RN57, entre Beure et Micropolis et l’urbanisation des Vaîtes.

Des actions positives

Le collectif constate que « des avancées se font dans tous les secteurs, mais « ce n’est pas à la hauteur des enjeux écologiques et sociaux Â». La diversification des financements, en écartant les banques les plus nocives, l’utilisation de la Pive, le bio dans les cantines scolaires, le triplement du budget pour le développement de l’usage du vélo en ville ou encore « les petites avancées concernant les tarifs étudiants Â» dans les domaines des transports publics sont quelques-uns des points positifs repérés.

L’opposition municipale et le Grand Besançon

Les militants reconnaissent que la majorité écologiste bisontine éprouve des difficultés à convaincre d’autres élus sur le territoire du Grand Besançon. Ils dénoncent également l’état d’esprit des oppositions municipales et de ses chefs de file Laurent Croizier et Ludovic Fagaut. Il est pointé les propos contradictoires de ce dernier. « Capable de renseigner, plus que de raison, le document d’avant élection, et de tenir des propos extrêmes et très éloignés en conseil municipal depuis Â». « Comme s’ils n’avaient pas pris réellement conscience que l’urgence climatique c’est maintenant Â» conclut Jean-Pierre, représentant de l’association ANV-COP21.

L'interview de la rédaction : Jean-Pierre, militant à l'association ANV COP21

L’info est relatée par nos confrères du journal « Le Progrès Â». On apprend ce mercredi, dans les colonnes du journal, que depuis deux ans, les conflits ont envahi les rangs du conseil municipal de Mignovillard. « Huit démissions ont été déposées en moins de trois mois Â» explique le quotidien jurassien. Pour des raisons de santé, l’édile avait pris ses distances, à la demande également de ses collègues élus. A son retour, la tension demeure. Ce dernier se dit « prêt à démissionner Â». S’il fait son mea-culpa et reconnait quelques incompréhensions, Florent Serrette ne croit pas en une amélioration de la situation.  


Dans le cadre du contrat P@C 2022/2028, le Département du Doubs alloue une somme de près de 15 millions d’euros au territoire du Grand Besançon, auxquels s'ajoutent près de 2 million d’euros de crédits non consommés entre 2018 et 2021. Les thèmes retenus concernent la jeunesse et l’enfance, avec notamment la réhabilitation et la construction d’équipements scolaires, périscolaires, de crèches et micro-crèches, les bâtiments et les espaces publics, les équipements sportifs, la préservation et la mise en valeur du patrimoine UNESCO et la grande bibliothèque.

A l'occasion de la présentation ce jeudi devant les députés de la proposition de loi du groupe LIOT abrogeant la réforme des retraites, l’intersyndicale bisontine appelle à un rassemblement devant l’Hôtel de Ville, place du 8 septembre, à partir de 17h, « pour manifester un large soutien à cette initiative de parlementaires qui n’acceptent pas les passages en force du gouvernement et du Président de la République Â».

Le mardi 6 juin marquera la 14ème journée de mobilisation contre la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle les manifestants à se rassembler une dernière fois avant l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger cette mesure. Des rassemblements auront lieu en Franche-Comté mais également sur le territoire français.

Le combat continue

Malgré toutes les journées de manifestation, qui n’ont connu aucun aboutissement jusqu’ici, les manifestants souhaitent continuer leur combat. L’espoir de voir cette loi disparaître n’est pas totalement éteint. Faire pression sur le gouvernement avant l’Assemblée nationale du 8 juin est une volonté pour l’intersyndicale.  Les contestataires dénoncent « un gouvernement néo libéral qui ne donne pas la priorité aux sujets les plus importants Â». Le laxisme du président concernant les précédentes mobilisations agace les syndicats. Les concernés refusent donc de céder et continueront à exprimer leur mécontentement, même si l’issue de l’assemblée du 8 juin n’est pas favorable.

La mesure de trop 

Les dernières mesures prises par le gouvernement sont décrites comme étant injustes et injustifiées. Le système est aussi critiqué et on demande de redéfinir l’ordre des priorités. Les contestations seront toujours aussi fortes. Ce projet n’est pas le seul élément déclencheur de ces mouvements, mais un ensemble d’autres mesures, allant à l’encontre des volontés des manifestants, qui pousse  Ã  la mobilisation.

 

L’interview de la rédaction : Julien Juif, secrétaire du syndicat Solidaires 25

 

Mardi 6 juin, différents rassemblements auront lieu dans toute la région afin de manifester contre la réforme des retraites. Il s’agit de la 14ème journée de mobilisation organisée par l’intersyndicale. Au programme de cette journée, des rendez-vous dans le Doubs, à 14h au parking Battant à Besançon, à 14h30, place du champ de foire à Montbéliard et à  16h30, place d’Arçon à Pontarlier.

Concernant le Jura, les mobilisations se feront à 10h, place de l’abbaye à St Claude, 10h30 Avenue de Lahr à Dole et enfin place de la Liberté à Lons le Saunier à 15h. Le 8 juin sera marqué par l’examen du projet de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme. Le gouvernement souhaite que cet épisode marque la fin de la séquence des retraites. C’est pourquoi les manifestants continuent d’exprimer leur mécontentement.

Ce samedi, une partie de la gauche se réunira à Besançon à l’occasion de la fête de l’Humanité. Pour cette occasion, le parti communiste du Doubs a délocalisé son rassemblement annuel. Cette année, il se déroulera dans le parc de la Rodia. Des temps de réflexion et des rendez-vous plus festifs et populaires sont programmés durant cette journée. L’élu communiste bisontin Christophe Lime y voit un moment Â« de partage, de rencontre et de création de lien social Â». C’est la raison pour laquelle le monde associatif et les autres forces politiques de gauche ont été invités à participer à cet évènement. « Nous avons besoin aujourd’hui, dans les différentes crises que nous pouvons avoir, de se parler, d’échanger malgré nos différences, et travailler autour de ce qui peut nous rassembler Â» Explique M. Lime.  Et de poursuivre : « Il faut rassembler cette gauche qui en a bien besoin aujourd’hui Â».

Le site ouvrira ses portes à partir de 10h, et jusqu’à 18h. Au programme : des débats, avec notamment la présence de Yannick Monnet, député communiste de l’Allier, Aline Chassagne, élue bisontine, et le Professeur Laurent Thines, des rencontres avec 14 autrices, auteurs et illustrateurs, des stands politiques et associatifs, un concert, un tournoi de pétanque, …

L'interview de la rédaction : Christophe Lime

Les enseignants du collège Proudhon regrettent d’avoir été prévenus seulement hier soir de la venue de Pap Ndiaye dans leur établissement scolaire ce vendredi matin.  Ils pointent le retrait des fauteuils de la salle des professeurs pour les attribuer à d’autres lieux. « Etrange façon d’aller à la rencontre des personnels Â» dénoncent-ils. Par ailleurs, une casserolade est prévue devant le collège pour « rappeler au ministre que les professeurs ne sont pas satisfaits ni de leurs salaires, ni de leurs conditions de travail Â».


Compte tenu de la polémique, née au sein du conseil municipal, après la décision de la majorité et de sa cheffe de file, la maire écologiste bisontine Anne Vignot, de supprimer les propos liminaires en début de conseil, « Besançon Maintenant Â», l’opposition de droite et Ludovic Fagaut annoncent qu’ils ne participeront pas aux prochaines séances de travail concernant la refonte du règlement intérieur. Le groupe dénonce l’absence d’Anne Vignot à ces réunions et conteste la suppression du temps de parole qui, selon lui, a pour seul objectif « de bâillonner la voix de l’opposition Â». Cette dernière menace également de déposer un recours auprès du tribunal administratif.

A l’approche de la journée de mobilisation du 6 juin prochain contre la réforme des retraites, le syndicat Sud Santé Sociaux vient d’écrire à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et quelques députés de la majorité. Il les invite à venir partager leur métier et à s’interroger sur ses valeurs, qui sont en contradiction désormais avec la pratique quotidienne, sur les conditions de travail et les salaires, notamment en exerçant la nuit… . La fatigue physique et mentale, les maladies professionnelles, l’espérance de vie des soignants, … sont autant de sujets que le courrier aborde également. La missive syndicale se conclut comme suit : « Ne recevez rien d’autre que notre total mépris Â».