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Les chiffres de l'emploi  pour le 2è trimestre 2023 sont connus. Selon le ministère du travail, au deuxième trimestre 2023, en Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 99 570. Ce nombre augmente de 0,2 % sur le trimestre (soit +200 personnes) et diminue de 2,5 % sur un an.

En Bourgogne-Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s'établit en moyenne à 194 770 au deuxième trimestre 2023. Ce nombre baisse de 0,6 % sur le trimestre (soit –1 260 personnes) et de 2,6 % sur un an.

Par département, toutes catégories confondues, la baisse est de 1,3% dans le Jura par rapport au trimestre précédent (-0,7% en un an). Dans le Doubs, la baisse est de 0,2% sur un trimestre et de 4% sur un an.  En France métropolitaine, ce nombre baisse de 0,4 % ce trimestre (–1,9 % sur un an).

Après des travaux d’extension, le centre médico-social Tristan Bernard, à Besançon a rouvert ses portes.

Rappelons qu’il concentre notamment les services de la protection maternelle et infantile (PMI). Différents professionnels sont disponibles : secrétaire médico-sociale, assistant et éducateur de service social, infirmier, puéricultrice, sage-femme, médecin et psychologue de PMI, conseiller en économie sociale et familiale.  Ses missions sont d’apporter de l’aide et du soutien aux familles en difficulté, l’action éducative à domicile, l’enfance en danger, l’adolescence et le conseil. L’aide sociale (RSA, économie et budget des familles, difficultés financières et impayés, surendettement, hébergement social et logement de transition, addiction et santé , soutien à l’insertion sociale et professionnelle, …) est également une autre responsabilité.

Infos pratiques : Le Centre Médico Social (CMS) Tristan Bernard, situé 19 rue Tristan Bernard, est ouvert le lundi, mardi, mercredi et jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h30 et le vendredi de 9h à 12h. Tel : 03.81.25.44.44 ; Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Après la réunion tant attendue, et c’est un moindre mot, annulée la semaine dernière en raison des orages, Loge.GBM a fixé un nouveau rendez-vous aux locataires des immeubles de la rue de Champagne, dans le quartier Planoise, à Besançon. Le rendez-vous est fixé ce mardi 18 juillet de 18h à 20h. Des représentants de l’union locale de la Confédération National du Logement à Besançon et des locataires seront présents.

Le collectif sera mobilisé pour exprimer ses doléances, notamment en termes de sécurité et de qualité liée à l’habitat. Il sera question également de la démolition des immeubles. Rappelons qu’une partie de ses occupants ne souhaitent pas quitter cet endroit. Attachés à leur lieu de vie et au quartier, ces personnes ne veulent pas être « déracinés Â». Ils le rappelleront mardi soir à leurs interlocuteurs.

Il y a la volonté politique, mais aussi le respect de la personne et de sa dignité. La gestion de la démolition des immeubles 2,4, 6 et 8 rue de Champagne, prévue dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier Planoise, à Besançon, pose question et interpelle. Michel Boutonnet, militant à l’Union Locale de la Confédération Nationale du Logement (CNL) dénonce une gestion « inhumaine Â», « qui ne tient absolument pas compte des gens et de leur vie Â». Mobilisée depuis le mois d’avril dernier aux côtés des locataires, l’association pointe « le mépris Â» des différents acteurs et leur fonctionnement à marche forcée. Il a fallu d’ailleurs en passer par une mise en demeure pour espérer obtenir des réponses aux nombreuses interrogations. A ce jour, LogeGBM, le bailleur social, s’est enfin résolu à cesser son mutisme. Une réunion était prévue hier soir, mais les orages ont contraint l’organisme à annuler le rendez-vous, que les locataires attendaient depuis de nombreuses semaines.

Une situation intolérable

Michel Boutonnet pointe tout particulièrement la politique de l’ANRU, l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, qui oublie « les humains Â» qui vivent, parfois depuis 53 ans, dans ce quartier et ces appartements. « Ils ne connaissent pas ces gens. Ce sont des pions pour eux Â» explique-t-il. Des propos que confirment les concernés. « On fait tout pour nous mettre dehors Â» ajoute cette dame.  Â« On nous fait vivre dans des conditions lamentables. Une personne s’est vu proposer un relogement dans un quartier, dans un appartement au loyer plus cher et d’une superficie plus réduite Â». Que dire également de l’insalubrité et de l’insécurité qui règne.  Â« J’ai été inondé la nuit parce qu’ils avaient coupé l’arrivée d’eau d’un radiateur. Les appartements vides sont squattés. Le nettoyage et la désinfection des appartements vacants ne sont plus assurés. Désormais, nous avons des rats et des pigeons comme locataires Â».

Douloureux déracinement

Les travaux de déconstruction des tours concernées devraient débuter dans un an, durant le 2è semestre 2024. « Ce n’est pas que cela m’angoisse, mais cela me met mal à l’aise. J’ai mes connaissances depuis que j’habite ici.  J’y suis depuis 1971. Ce n’est pas facile Â» ajoute cette dame. Informés sur ce projet d’une façon très cavalière, les locataires ne désarment pas. Ils comptent sur le soutien de la CNL locale pour les défendre. Pour l’heure, aucune nouvelle rencontre n’est programmée avec LogeGBM, après l’annulation de mardi soir.

Le reportage de la rédaction : des locataires et Michel Boutonnet

 

Réunis en commission permanente ce vendredi 7 juillet, à Besançon,  les élus régionaux se sont prononcés en faveur d’un mécanisme d’aide pour soutenir les professionnels dont l’outil de travail a été dégradé lors des épisodes de violences urbaines survenues ces derniers jours.

Les commerçants et artisans ayant déclaré un sinistre à leur assurance consécutivement à ces événements, pourront solliciter auprès de la Région une aide sous la forme d’avances remboursables, pour faciliter les réparations à hauteur de 50% des investissements nécessaires, dans la limite de 50 000 euros.

Le dossier de demande est disponible sur la plateforme de demandes en ligne de la Région : https://subventions.bourgognefranchecomte.fr

De part sa situation géographique et son action au quotidien, la maison de quartier des Pareuses, également centre social, éclaire la vie de tout un quartier, mais également la vie socio culturelle pontissalienne. Sous la houlette d’un conseil d’administration et de son directeur Nicolas Roche, la structure multiplie les actions pour tisser du lien avec l’ensemble des habitants de ce territoire de vie, qu’ils s’agissent de la jeunesse, mais également des  adultes. A partir de 4 ans, et jusqu’à 80 ans et plus, il est possible de franchir ses portes. Apprendre à se connaître, à mieux vivre sur son territoire, à y être acteur, et non simple consommateur d’activités, concourent à mieux vivre ensemble.

Nicolas Roche, le directeur, évoque les piliers qui ont bâti les fondations fortes de la structure. « C’est avant tout un lieu de rencontre intergénérationnelle. Un endroit où l’on vient rencontrer l’autre dans ses différences. C’est également un lieu d’apprentissage, de découverte, de soutien et de ressources Â». « On y vient pour faire  ses devoirs, obtenir un conseil pour une lettre de motivation ou un curriculum vitae ou tout simplement pour y effectuer des démarches administratives avec l’outil informatique Â» explique-t-il.

Un comité de familles

Depuis plusieurs années maintenant, la maison de quartier des Pareuses a créé un comité de familles. Une instance qui est à l’écoute des habitants pour différents projets. Il y a bien évidemment le côté festif, avec notamment l’organisation de sorties, mais également une réflexion portée sur l’amélioration des conditions de vie. « Des rencontres régulières sont organisées avec la mairie et Habitat 25. Des réponses y sont toujours apportées Â» ajoute Nicolas. Dernièrement, ce travail de concertation a débouché sur la mise en place d’éclairages dans une partie du quartier et le remplacement de l’ancien city stade qui devenait dangereux. En parallèle, en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales, des habitants s’organisent pour mettre en place des actions collectives, qui permettent de sortir du quartier et de faire de belles découvertes en famille. Une sortie à Europapark et une autre à Paris ont vu le jour. Pour l’année 2023, une visite des châteaux de la Loire et la conception d’un livre de recettes sont en cours de préparation.

Quartiers d’été 2023

A compter de la semaine prochaine, les animations d’été battront leur plein. Il y a aura bien entendu les traditionnels centres de loisirs et camps, auxquels enfants et adolescents pourront très largement participer. Cela commence ce lundi 10 juillet avec l’olympiade de la jeunesse, organisée par le collectif Parloncap.  Cette année encore, le dispositif « quartiers d’été Â» sera déployé sur le territoire pontissalien, avec son lot d’animations gratuites.

Pour obtenir toutes les informations nécessaires, n’hésitez pas à contacter la maison de quartier des Pareuses ou à joindre l’association Parloncap au 06.51.12.00.14

L'interview de la rédaction / Nicolas Roche

 

 

La Préfecture du Doubs indique dans un communiqué de presse que les entreprises, dont l’activité a été affectée par les violences urbaines, peuvent mettre en place une activité partielle. Dans ce cas, ces dernières sont invitées à contacter la DDETSPP ( Direction Départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations), via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Ces entreprises disposent d’un délai de 30 jours, à compter du placement des salariés en activité partielle, pour déposer leurs demandes d’autorisation. A ce titre, les salariés placés en activité partielle percevront une indemnité d’activité partielle égale à 60% de leur rémunération antérieure brute. Les employeurs pourront percevoir une allocation d’activité partielle égale à 36% de la rémunération antérieure brute des salariés placés.

Les partis politiques réagissent différemment aux violences urbaines que connaît actuellement notre pays. Ce matin, à Pontarlier, Lutte Ouvrière, menait une opération de tractage et de rencontre avec la population. Pour ses militants, la colère qui s’exprime actuellement dans le pays et la société est une révolte contre un système qui aggrave les inégalités et fait preuve de violences lui-même. Le parti reconnaît une vraie légitimité à cette colère qui s’exprime. Il invite néanmoins cette jeunesse à trouver d’autres voies pour l’exprimer, en se mobilisant pour changer le système et en privilégiant la convergence des luttes.

« Ce n’est pas une mort anodine. C’est le reflet d’un certain comportement des policiers Â» explique Claude Cuenot. Et de poursuivre :  Â« il faut que cette colère trouve la voie d’une révolte consciente . Autrement dit, préparer un changement de système et d’aller vers la voie de la révolution avec l’ensemble des travailleurs Â».

Pour Lutte Ouvrière, cette violence s’inscrit dans un contexte social global de baisse du pouvoir d’achat, de non-augmentation des salaires et d’allongement de l’âge de départ à la retraite notamment.

L'interview de la rédaction / Claude Cuenot

L’intersyndicale du Conseil Départemental du Doubs appelle à une grève des secrétaires du secteur médicosocial le 26 juin, devant l’Hôtel du Département, « afin de d’obtenir une prime équivalente au Ségur pour ses professionnels exclus par la loi Â».

Le collectif attend que le Département du Doubs, à l’image d’autres territoires, prennent « une délibération permettant le versement d’une prime en reconnaissance du rôle fondamental de ce personnel Â». Par ailleurs, l’intersyndicale regrette qu’une rencontre, initiée le 22 juin avec les secrétaires, se soit déroulée sans sa présence. Selon le collectif, aucune négociation n’est possible. Il demande « le versement d’une prime équivalente au Ségur dès maintenant Â».


Le groupe Casino a présenté lundi la liste des supermarchés et hypermarchés qu'il va vendre. 4000 salariés et 119 magasins sont concernés. 57 enseignes seront vendus à Intermarché dès cette année. Pour les autres, la transaction sera effectuée d’ici trois ans. Ces enseignes sont situées, pour certaines d’entre elles en Franche-Comté. Parmi cette liste, Besançon Chateaufarine, Lons-le-Saunier, Luxeuil-les-Bains, Pontarlier et Rioz.