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Cela manque une nouvelle fois encore de clarté. Le gouvernement n’instaurera pas en 2024 une participation financière lorsqu’un salarié utilise son compte personnel de formation, mais cette « piste Â» reste à l’étude a indiqué, hier, Olivier Dussopt, le ministre du Travail. En mai dernier, Bruno Le Maire, le ministre de l’économie,  avait évoqué la possibilité de mettre en place une participation financière de 30%.

L'intersyndicale enseignante appelle nationalement à une journée de mobilisation pour dénoncer les conditions de travail des AESH mardi 3 octobre. Dans le Doubs, à l’appel de la FSU et Sud éducation, un rassemblement se tiendra devant l'inspection de l'éducation nationale à Montbéliard.

Rappelons que ces intervenants sont chargés de l’accompagnement des enfants et des adolescents en situation de handicap dans les établissements scolaires. Il est clairement dénoncé l’extrême précarité qui touche ces emplois. Pourtant indispensables à l’inclusion des élèves présentant des handicaps.

Un appel à la grève est lancé vendredi et samedi dans les magasins Apple Store en France. L’intersyndicale profite du lancement de l’Iphone 15 pour exprimer son mécontentement concernant les négociations salariales au sein de la firme. Alors que l’intersyndicale demande une augmentation de 7%, la direction propose 4,5% en moyenne. Une très grande partie des vingt magasins de la marque en France devrait être touchée par ce mouvement social.


Le gouvernement a présenté hier son plan pauvreté. Selon les derniers chiffres de l’Insee, la pauvreté en France concerne 9,2 millions de personnes, soit près de 15% de la population. Parmi les mesures annoncées : les petits-déjeuners gratuits à l’école, la prime de reprise d’activité, la création du « pass colo Â» pour les enfants de CM2 et de 200.000 places en crèche d’ici à 2030. Malgré « une augmentation de 50% des crédits dédiés à la lutte contre la pauvreté, les actions ont été jugées « largement insuffisantes Â» par les associations de lutte contre la précarité.

Les étudiants en 3è année de formation d’éducateur spécialisé à l’IRTS ont fait savoir leur colère et leur inquiétude ce jeudi à Besançon. Ils dénoncent la qualité de la formation, le manque de clarté de la direction de l’établissement et sa capacité à résoudre les difficultés exprimées. Une rencontre a eu lieu cet après-midi et des engagements ont été pris. Les étudiants ont décidé de suspendre leur mouvement mais ils restent vigilants. Sur les 69 apprenants qui composent ce niveau 60 ont répondu à l’appel des organisateurs de ce rassemblement.


Une bonne nouvelle pour les contribuables français. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement va réhausser de 4,8% les différentes tranches d’imposition de l’impôt sur le revenu en 2024. A travers cette mesure, Bruno le Maire, le ministre de l’économie et des finances, veut éviter de pénaliser les salariés français qui ont bénéficié d’une augmentation salariale.

Ce jeudi  et ce vendredi, deux livres très attendus sortent en librairie. Ecrits par des journalistes, ils pointent les dérives d’un système. Celui des crèches privées qui, parfois, mettent en danger la santé et la vie des enfants. Par cupidité, certaines structures multiplient les manquements. Sous-alimentation, encadrement insuffisant, soins laissant à désirer,… les maltraitances sont nombreuses. Dans la plupart des cas, les salariées sont impuissantes. Ces scandales ne sont pas sans rappeler celui d’Orpea, dont la gestion des Ehpad  avait provoqué l’indignation et la colère.

Le dernier baromètre du Secours Populaire constate une dégradation de la situation économique des Français. Selon cette étude, menée auprès de 996 personnes de 16 ans et plus, 53% des Français  déclarent ne pas arriver à mettre de l’argent de côté. 18% expliquent vivre à découvert.

3.000 euros. C’est ce que coûte cette année  la rentrée universitaire à un étudiant, inscrit en licence et non boursier. Soit 500 euros de plus que l’an dernier. Les critères d’accès aux études supérieures sont très élitistes. L’égalité des chances semble être révolue. Les compétences intellectuelles, la motivation et l’investissement personnel laissent place à des critères purement financiers pour réussir. Rencontre avec Florent Ringenbach, responsable du syndicat CGT salariés-étudiants de Besançon.

« La précarité étudiante est un problème qui se pose depuis des années et des décennies, mais la situation s’aggrave encore en cette rentrée universitaire Â» explique le responsable syndical. Et d’ajouter : « nous allons être confrontés à un certain nombre de problèmes d’étudiants qui vont devoir se priver au niveau de l’alimentation et de l’accès aux soins Â». La santé et les loisirs sont devenus du superflu. Se loger et se nourrir sont les priorités. Quand il ne faut pas encore choisir entre les deux.  Rappelons qu’à Besançon, 25% des étudiants bisontins sont boursiers.

75% des étudiants travaillent

75% des étudiants bisontins sont obligés de travailler pour pouvoir poursuivre leurs études. 36% d’entre eux travaillent de manière continue. Sans quoi, il serait difficile de se former  et se préparer un avenir professionnel. « On estime que quand le travail hebdomadaire dépasse les 15 heures par semaine, il se produit un effet très négatif sur la scolarité Â» précise Florent Ringenbach.  La CGT salariés-étudiants prône pour une refonte du système de délivrance des bourses. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s’intéresser urgemment à la situation de cette jeunesse en souffrance, devenir de la nation française.

L'inteview de la rédaction / Florent Ringenbach

 

Jusqu’au 13 septembre, la Communauté de Communes du Val de Morteau participe à la semaine bleue. Il s’agit d’une semaine de rencontres, d’informations et d’animations gratuites dédiées aux retraités. Dans ce cadre-là, ces jeudi 7 et vendredi 8 septembre, la collectivité propose une sensibilisation au bien vieillir à domicile. « L’Appart’ Â» est un logement témoin itinérant de plus 60m² qui propose un panel de solutions domotiques et des aides techniques pour adapter le logement aux seniors en perte d’autonomie. Des spécialistes seront également présents. Les inscriptions doivent s’effectuer auprès du CCAS de Morteau.

Rendez-vous sur le site internet de la ville de Morteau pour tout savoir sur cet évènement. Parmi les rendez-vous  à ne pas manquer également : le salon « Bien vivre sa retraite chez soi et dans sa ville Â», qui se tiendra ce jeudi, de 14h à 17h à l’Escale.