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Les étudiants en 3è année de formation d’éducateur spécialisé à l’IRTS ont fait savoir leur colère et leur inquiétude ce jeudi à Besançon. Ils dénoncent la qualité de la formation, le manque de clarté de la direction de l’établissement et sa capacité à résoudre les difficultés exprimées. Une rencontre a eu lieu cet après-midi et des engagements ont été pris. Les étudiants ont décidé de suspendre leur mouvement mais ils restent vigilants. Sur les 69 apprenants qui composent ce niveau 60 ont répondu à l’appel des organisateurs de ce rassemblement.


Une bonne nouvelle pour les contribuables français. Pour faire face à l’inflation, le gouvernement va réhausser de 4,8% les différentes tranches d’imposition de l’impôt sur le revenu en 2024. A travers cette mesure, Bruno le Maire, le ministre de l’économie et des finances, veut éviter de pénaliser les salariés français qui ont bénéficié d’une augmentation salariale.

Ce jeudi  et ce vendredi, deux livres très attendus sortent en librairie. Ecrits par des journalistes, ils pointent les dérives d’un système. Celui des crèches privées qui, parfois, mettent en danger la santé et la vie des enfants. Par cupidité, certaines structures multiplient les manquements. Sous-alimentation, encadrement insuffisant, soins laissant à désirer,… les maltraitances sont nombreuses. Dans la plupart des cas, les salariées sont impuissantes. Ces scandales ne sont pas sans rappeler celui d’Orpea, dont la gestion des Ehpad  avait provoqué l’indignation et la colère.

Le dernier baromètre du Secours Populaire constate une dégradation de la situation économique des Français. Selon cette étude, menée auprès de 996 personnes de 16 ans et plus, 53% des Français  déclarent ne pas arriver à mettre de l’argent de côté. 18% expliquent vivre à découvert.

3.000 euros. C’est ce que coûte cette année  la rentrée universitaire à un étudiant, inscrit en licence et non boursier. Soit 500 euros de plus que l’an dernier. Les critères d’accès aux études supérieures sont très élitistes. L’égalité des chances semble être révolue. Les compétences intellectuelles, la motivation et l’investissement personnel laissent place à des critères purement financiers pour réussir. Rencontre avec Florent Ringenbach, responsable du syndicat CGT salariés-étudiants de Besançon.

« La précarité étudiante est un problème qui se pose depuis des années et des décennies, mais la situation s’aggrave encore en cette rentrée universitaire Â» explique le responsable syndical. Et d’ajouter : « nous allons être confrontés à un certain nombre de problèmes d’étudiants qui vont devoir se priver au niveau de l’alimentation et de l’accès aux soins Â». La santé et les loisirs sont devenus du superflu. Se loger et se nourrir sont les priorités. Quand il ne faut pas encore choisir entre les deux.  Rappelons qu’à Besançon, 25% des étudiants bisontins sont boursiers.

75% des étudiants travaillent

75% des étudiants bisontins sont obligés de travailler pour pouvoir poursuivre leurs études. 36% d’entre eux travaillent de manière continue. Sans quoi, il serait difficile de se former  et se préparer un avenir professionnel. « On estime que quand le travail hebdomadaire dépasse les 15 heures par semaine, il se produit un effet très négatif sur la scolarité Â» précise Florent Ringenbach.  La CGT salariés-étudiants prône pour une refonte du système de délivrance des bourses. Les pouvoirs publics seraient bien inspirés de s’intéresser urgemment à la situation de cette jeunesse en souffrance, devenir de la nation française.

L'inteview de la rédaction / Florent Ringenbach

 

Jusqu’au 13 septembre, la Communauté de Communes du Val de Morteau participe à la semaine bleue. Il s’agit d’une semaine de rencontres, d’informations et d’animations gratuites dédiées aux retraités. Dans ce cadre-là, ces jeudi 7 et vendredi 8 septembre, la collectivité propose une sensibilisation au bien vieillir à domicile. « L’Appart’ Â» est un logement témoin itinérant de plus 60m² qui propose un panel de solutions domotiques et des aides techniques pour adapter le logement aux seniors en perte d’autonomie. Des spécialistes seront également présents. Les inscriptions doivent s’effectuer auprès du CCAS de Morteau.

Rendez-vous sur le site internet de la ville de Morteau pour tout savoir sur cet évènement. Parmi les rendez-vous  à ne pas manquer également : le salon « Bien vivre sa retraite chez soi et dans sa ville Â», qui se tiendra ce jeudi, de 14h à 17h à l’Escale.

La banque alimentaire du Jura regrette l’initiative personnelle du président national des « Restos du CÅ“ur Â». Elle le fait savoir dans un communiqué de presse ce mercredi. L’écrit reconnaît que « toutes les associations de l’aide alimentaire sont confrontées aux mêmes difficultés Â». Elle appelle a davantage de solidarité entre les différentes composantes. Par ailleurs, elle tient à souligner les partenariats et les soutiens qui existent sur le territoire jurassien. Elle appelle d’ores et déjà à la mobilisation pour les 24 et 25 novembre prochains, dates de la prochaine grande collecte nationale.

Les Restos du CÅ“ur sont en difficulté. Une situation qui inquiète. L’association de Coluche a vu ses coûts de fonctionnement augmenter ainsi que le nombre de ses bénéficiaires. Il lui manque 35 millions d’euros pour clore l’année 2023 à l’équilibre. Dans ces conditions, l’état  a décidé de lui ovtroyer une aide spécifique de 15 millions d’euros. Tout comme le milliardaire Bernard Arnault qui a annoncé verser une aide de 10 millions d’euros.

La précarité alimentaire est telle en France que personne ne souhaite voir l’association disparaitre. Durant l’exercice 2022/2023, la structure a distribué 170 millions de repas, contre 142 millions l’année précédente. Parmi les bénéficiaires, de nombreux étudiants font appel à ses services pour subvenir à leur besoin les plus primaires. « Cette situation nous préoccupe énormément. Les étudiants font partie des catégories de la population qui vont le plus recourir à l’aide que procurent les Restos du CÅ“ur Â» explique Timo président de l’AEB, le 1er syndicat étudiant à Besançon. Et de poursuivre : « C’est un grand appui d’avoir les Restos du CÅ“ur pour pouvoir fournir les premières denrées de nécessité aux étudiants. Si les Restos du CÅ“ur sont dans une situation qui est défavorable, nous savons que ce sont les bénéficiaires qui le seront aussi, et donc les étudiantes et les étudiants Â».

L’aide de Bernard Arnault ?

« Ca lui donne bonne conscience. Il va pouvoir dormir sur son oreiller en soie Â» explique l’étudiant. Timo accuse Bernard Arnault d’être « responsable Â» de la situation de précarité actuelle. « Ces gens sont les premiers responsables de cette crise. Cela vient de leur gestion extrêmement bourgeoise et capitaliste. Ils ne peuvent pas d’un côté créer une inflation de toute pièce en augmentant les prix et rendre la vie impossible aux citoyens et, de l’autre, venir faire les beaux, en faisant des dons. Ils se nourrissent sans cesse de la misère des gens Â».

La rentrée universitaire ? 

Cette année encore les étudiants ne sont pas épargnés par la précarité. Besançon, comme de nombreuses villes françaises, connaît une tension locative pour les logements étudiants. Alors que 25% des étudiants bisontins sont boursiers, le Crous Bourgogne Franche-Comté n’est pas en mesure de répondre à leurs besoins en termes d’hébergement. « Cela représente 10 étudiants boursiers pour un logement Crous Â» précise le responsable syndical. L’alimentation est également un vrai problème. « Le repas à un euro pour toutes et tous nous a été retiré. Ce dispositif coûte 90 millions d’euros par an à l’état. Les profits de Total pour l’année 2022/2023 représentent 36 milliards. Avec une année de profits de Total, on finance 400 ans de repas à un euro. De Molière jusqu’à nous, tous les étudiants de France auraient pu manger le repas à un euro Â» conclut l’étudiant bisontin.

L'interview de la rédaction / Timo, président de l'AEB, premierr syndicat étudiant à Besançon

La gestion du périscolaire est un véritable problème pour les municipalités. A Besançon, la situation n’est pas nouvelle. En cette rentrée 2023/2024, de nombreux enfants n’ont pas accès à la cantine scolaire. Un problème de recrutement d’animateurs explique cette situation.

L'interview de la rédaction : Jennifer, une maman désemparée

A Besançon, 250 enfants sont, pour l’heure sans solution. Ce qui représente 6% des petits bisontins, dont les familles sont intéressées par ce mode de garde. La ville se mobilise pour trouver ces moyens humains qui manquent à l’appel. Elle compte sur le retour des étudiants pour compléter ses effectifs. Une vingtaine d’animateurs manquent pour assurer un meilleur service et répondre aux besoins des familles.

L'interereview de la rédaction : Claudine Claudet, en charge de l'éducation, des écoles et de la restauration scolaire à la ville de Besançon

Ce dimanche, Patrice Douret, le président des Restos du CÅ“ur, a lancé un appel aux forces politiques et économiques pour « un plan d’urgence alimentaire Â». « Si rien n’est fait, on pourrait fermer d’ici trois ans Â» a-t-il expliqué. En difficulté financière, l’association, créée par Coluche en 1985 va devoir réduire le nombre de bénéficiaires cet hiver. Ce sont 150.000 personnes qui ne pourront plus accéder à ses aides. Il manquerait 35 millions d’euros d’ici la fin de l’année. L’état a d’ores et déjà promis 15 millions d’euros supplémentaires.