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L’intersyndicale SUD/FO fait savoir qu’elle maintient le préavis de grève, déposé pour demain, vendredi 12 avril. Suite à la réunion d’hier soir, avec la Direction Générale de la Ville de Besançon, le collectif poursuit  son action pour dénoncer le management de la nouvelle directrice des Musées du centre. Une enquête administrative a été demandée pour faire toute la lumière sur ce point, et notamment l’utilisation de moyens humains et matériels de l’établissement à des fins personnels. Un rassemblement est prévu demain matin, à 10h, devant le Musée des Beaux-Arts.

Ce mercredi 10 avril, à 14 heures, le collectif Solmiré se mobilisera à Besançon pour alerter « sur la situation de plusieurs dizaines de jeunes non-pris en charge comme mineurs et non scolarisés, à ce jour, par l’Académie de Besançon.

Ses militants tiendront une conférence de presse, à 14h, devant l’Inspection Académique. Il est expliqué « qu’une trentaine de jeunes est hébergée par la Ville de Besançon depuis le 4 octobre 2023. Une douzaine le sont  par la commune de Montfaucon,  depuis novembre 2023. Une vingtaine est accueillie à l’abri de nuit de Tarragnoz depuis janvier 2024. Quelques-uns sont à la Cassotte. D’autres chez l’habitant ».

L’intersyndicale SUD/FO  fait avoir que les agents des Musées du centre de Besançon seront en grève le vendredi 12 avril prochain. Ils souhaitent alerter sur les « dysfonctionnements liés au management de la nouvelle directrice ». L’intersyndicale dénonce une véritable « souffrance au travail » et un travail « en solitaire » de la nouvelle responsable, qui ne tiendrait pas compte « des réalités budgétaires, des missions des agents et de ses équipes ». En parallèle de cette démarche, il a été demandé qu’une « enquête administrative soit menée de façon neutre et indépendante à ce sujet ». Il est regretté qu’Anne Vignot n’ait pas encore répondu favorablement à cette démarche.

En annonçant un durcissement des règles de l’assurance-chômage, Gabriel Attal, le Premier Ministre, a mis le feu aux poudres. Sa majorité, et en premier lieu Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale, s’est montrée divisée sur le sujet. Les syndicats n’ont pas tardé à monter au créneau. Tout comme les associations militantes, parmi lesquelles AC ! Agir ensemble contre le chômage. Ce collectif s’est rassemblé ce matin, à Besançon,  devant le site Témis de Pôle Emploi pour informer les chômeurs sur le sujet.

Depuis 2017, date d’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, quatre réformes du régime de l’assurance chômage ont été enregistrées. Le nouveau raccourcissement de la durée de versement de la prestation des indemnités chômage, auquel s’ajoutent le renforcement des contrôles des demandeurs d’emploi, l’application de la réforme du revenu de solidarité active et la suppression de l’Allocation spécifique de solidarité, ne passent pas et inquiètent Alain Tamboloni, le président de l’association bisontine. D’autant plus qu’une grande précarité touche les premiers concernés.

L'interview de la rédaction : Alain Tamboloni

 

A compter de ce mardi 2 avril, 5,6 millions de foyers vont recevoir leur chèque énergie. Rappelons que cette aide a pour objectif d’aider les familles françaises, les plus en difficulté, à payer leurs factures d’électricité, mais également de gaz ou de fioul notamment. Son montant varie de 48 à 277 euros, en fonction des revenus ou de la composition du foyer. Cette aide est envoyée automatiquement aux bénéficiaires par voie postale ou via le site chequeenergie.gouv.fr

Plusieurs syndicats de l’Education nationale appellent à la grève ce mardi 2 avril pour demander « l’abandon des mesures du choc des savoirs ». Selon  eux, « les décrets et circulaires ne répondent pas aux vrais problèmes de l’école ». Ils pointent l’absence de mesures concernant « les sureffectifs, l’inclusion sans moyens, les salaires et l’insuffisance des recrutements ». A Besançon, un rassemblement est prévu à partir de 12h devant le rectorat de Besançon.

Hier, mardi, des syndicats d’enseignants, le SNES-FSU et Sud,  ont appelé à la grève pour le mardi 2 avril. Ils demandent l’abandon des mesures du « choc des savoirs », et notamment la mise en place des groupes de niveau au collège. Les syndicats entendent également dénoncer les salaires et les moyens accordés à l’école publique.

Ils sont nombreux les Français à vouloir opérer une reconversion professionnelle. Suite au Covid19, l’envie de faire autre chose et d’organiser autrement sa vie professionnelle, et par conséquence sa vie personnelle, est apparue.

Sous certaines conditions, le projet de transition professionnelle concerne tous les salariés du secteur privé. Il leur donne ainsi la possibilité de changer de métier, sans être bloqué par un éventuel problème financier. Ainsi, les partenaires sociaux ont confié le soin à l’association « Transitions Pro BFC » d’utiliser les fonds de la formation professionnelle pour accompagner et soutenir au mieux les personnes, qui souhaitent changer de direction et entamer un nouvel avenir. Les conditions sont différentes en fonction du type de contrat dans l’entreprise. La prise en charge va également s’attarder sur le type de formation sollicitée, sur la qualité de l’organisme de formation, …. . Néanmoins, « la personne décide de ce qu’elle veut faire. C’est son projet » explique Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.

Quelle prise en charge ?

En fonction de l’avancement de son projet professionnel, le bénéficiaire pourra prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle, avec lequel sera évaluée la solidité, la pertinence et la précision d’une telle entreprise et/ou les points à améliorer. S’en suivra ensuite le dépôt d’un dossier, sur lequel une commission ad-hoc se positionnera. Il est toujours bon de rappeler que la personne n’est pas obligée de démissionner de son poste actuel. « La personne reste salariée de l’entreprise. La société  va continuer de lui verser son salaire durant sa formation. Et nous, nous rembourserons le salaire à l’entreprise » explique M. Jérôme.  Précisons également que le salarié ne démissionne pas et, en fonction de l’évolution de son initiative, pourra retrouver son poste.

Informations pratiques

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.transitionspro-bfc.fr/ . Les personnes qui souhaitent être accompagnées dans l’élaboration de leur projet peuvent se rendre sur le site https://mon-cep.org/ pour prendre rendez-vous auprès d’un conseiller en évolution professionnelle. N’hésitez pas à vous connecter sur le site internet de l’organisme financeur et créer votre espace personnel afin de pouvoir échanger avec des interlocuteurs et obtenir des réponses le plus précises possibles à vos interrogations.

L'interview de la rédaction / Francis Jérôme, directeur général de Transitions Pro Bourgogne Franche-Comté.

A Besançon, le quartier des Clairs Soleils poursuit sa mue. Trois temps rythment cette transformation dont l’objectif est de recréer des espaces de vie, du vivre ensemble, mais aussi de l’emploi et de l’activité économique. Sur la « Place des lumières », en plein cœur du quartier, la Ville et les habitants ont pensé ces différents endroits, qui se déclinent en un jardin partagé, un supermarché et une maison de la parentalité, avec le transfert de la médiathèque Aimé Césaire, qui verra le jour prochainement. « On compte sur un travail en synergie entre ces deux équipements afin de répondre à un certain nombre de besoins au niveau du quartier » explique Hasni Alem, élu à la Ville de Besançon, adjoint de quartier aux Orchamps et Clairs Soleils.

Une ouverture fin 2025, début 2026

Le chantier concernant la maison de la parentalité devrait débuter rapidement. La structure devrait ouvrir ses portes à la fin de l’année 2025, voire début de l’année 2026. Hasni Alem explique que la place des Lumières est le lieu qu’il était utile de penser clairement, après la réhabilitation du quartier entre 2005 et 2015. Pour mener à bien cette évolution, plusieurs réunions de quartier ont été menées avec les habitants qui ont pu exprimer leurs attentes et leurs besoins. « Ils  voulaient un commerce et créer de l’activité.  La question de la parentalité est également apparue. Il y a beaucoup de familles monoparentales dans le quartier, avec des difficultés, notamment pour les femmes,  de gérer leur parentalité, leur vie professionnelle et leur vie personnelle » explique M. Alem.

Un projet structurant pour le quartier

L’élu bisontin se félicite du développement de ce projet, qui répond aux préoccupations du quotidien. Le Jardin devrait, avec le retour des beaux jours, jouer pleinement son rôle de lien social. Tout comme le supermarché qui, en plus, a permis de créer de l’emploi. Il en est de même pour la maison de la parentalité, qui devrait s’imposer comme un lieu d’échanges, d’information et de culture.

L'interview de la rédaction / Hasni Alem

Ce jeudi 21 mars, le Tribunal de commerce de Bordeaux a accepté le plan de sauvegarde de la société Hermione Retail qui exploite 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort. Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon se félicite de cette décision, qui signifie « le maintien de l’emploi pour les salariés des magasins de Besançon et Belfort ». Néanmoins, Anne Vignot et Damien Meslot, son homologue belfortain, reconnaissent « la situation très fragile de ces enseignes ». Ils disent rester vigilants quant à cette situation et « prêts à intervenir en cas de difficulté pour travailler sur une solution éventuelle de rachat des murs et de rénovation ».