Choix du secteur :
Se connecter :
 

En raison du mouvement social national interprofessionnel, SNCF voyageurs indique que la circulation des trains restera perturbée ce week-end dans la région. Prévoyez, 3 TER sur 5 en moyenne selon les lignes. Concernant les liaisons Lyria, la circulation est totale. Néanmoins, leur nombre sera réduit en raison de travaux.

L’intersyndicale n’en a pas fini avec la réforme des retraites. Ce samedi, à midi, les syndicats se réuniront sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon, où ils ont prévu de brûler le 49.3 et des cartes d’électeur pour dénoncer le contexte politique du moment. En début de semaine, lundi, mardi et mercredi, un temps de rencontre est prévu avec la population locale sur la place Pasteur, au centre-ville de Besançon, à 18h. Enfin, jeudi, une manifestation est prévue, à partir de 14h, au départ du parking Battant.

Dans les transports, la mobilisation se poursuit. De nouvelles perturbations sont à prévoir ce vendredi. SNCF voyageurs annonce la circulation d’un TER sur deux en moyenne selon les lignes. Comptez 3 TGV sur 4 pour les trains Lyria, entre la France et la Suisse.

Alors qu’une journée sociale et politique importante se déroule en France dans le conflictuel dossier de la réforme des retraites, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. Elle se réunira ce soir pour décider de la suite de la contestation. Rappelons qu’Emmanuel Macron a eu recours au 49.3 pour faire adopter sa réforme. Elisabeth Borne en a fait les frais cet après-midi à l’Assemblée nationale. Ce jeudi matin, des manifestants se sont réunis devant la permanence du député Eric Alauzet à Besançon, qui s’est positionné en faveur de cette réforme. Remontée, l'intersyndicale est venue lui rappeler sa responsabilité et « sa trahison », envers les valeurs de gauche qu’il défendait auparavant. 

José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, se dit “abasourdi” par la décision qui est dénoncée. Il pointe  un véritable “déni de démocratie”. On s’attend à une montée de la colère dans les rangs de la population, opposée à la réforme. Un mécontentement qui doit  se faire entendre ce soir lors du rassemblement prévu devant la préfecture du Doubs à Besançon. 

L'interview de la rédaction / José Avilès

 

Alors qu’une journée importante se tient aujourd’hui au Sénat et à l’Assemblée nationale concernant la réforme des retraites, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. Ce jeudi matin, des manifestants se sont réunis devant la permanence d’Eric Alauzet, située rue de Belfort à Besançon. Le député du Doubs de la majorité présidentielle doit voter, sans aucune surprise, la réforme gouvernementale ce jour. Remontée l’intersyndicale est venue lui rappeler sa responsabilité et "sa trahison" envers les valeurs de gauche, qu’il a défendues jadis.

RETRAITE PERMANENCE ALAUZET 4

 

C’est en chansons et en symboles que les manifestants ont rebaptisé sa permanence. En quelques minutes, elle est devenue « la place des traites, des privilégiés et des nantis ». Les manifestants ont prévu d’occuper l’espace public jusqu’en fin d’après-midi, avant de se rassembler devant la préfecture.

L'interview de la rédaction : Norbert Nusbaum (syndicat Solidaires)

RETRAITE PERMANENCE ALAUZET 2

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites hier. L’intersyndicale s’est mobilisée à Ornans. Les manifestants se sont positionnés à hauteur du rond-point de la Truite avant de manifester en ville. Mouvement auquel ont participé les salariés d’Alstom et  Guillin emballages.  Les ronds-points ont été occupés également à Lons le saunier et Dole. On s’est rassemblé  à Saint-Claude, Pontarlier et Besançon. On a enregistré entre 300 et 500 personnes à Saint-Claude. Ils étaient 500 à Pontarlier et plus de 5000 à Besançon.

Dans la capitale comtoise, un rassemblement s’est tenu, en fin d’après-midi,  devant la permanence du sénateur  Jacques Grosperrin. Ce jeudi matin, un temps de manifestation est annoncé devant la permanence d’Eric Alauzet, député de la majorité présidentielle. Une action est prévue en fin d’après-midi devant la Préfecture.

Les perturbations demeurent sur le réseau ferroviaire. Une mobilisation qui s’inscrit dans le cadre de la mobilisation contre la réforme des retraites. Prévoyez un TER sur 2 en moyenne. SNCF Voyageurs annonce 3 TGV sur 4 sur les liaisons Lyria, entre la France et la Suisse.

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les ronds-points ont été occupés à Lons le saunier et Dole. On s’est rassemblé à Saint-Claude, Pontarlier et Besançon. On a enregistré entre 300 et 500 personnes à Saint-Claude. Ils étaient 500 à Pontarlier et plus de 5000 à Besançon. Dans la capitale comtoise, un rassemblement est prévu en fin d’après-midi devant la permanence du sénateur Jacques Grosperrin. Les manifestants seront jeudi matin devant la permanence du député de la majorité présidentielle Eric Alauzet.

L'interview de la rédaction / Rachel Messousse (FO)

HUITIEME MANIF RETRAITE 5

Un rassemblement s’est tenu ce mercredi matin à Ornans. L’intersyndicale s’est positionnée à hauteur du rond-point de la Truite avant de manifester en ville. Mouvement auquel ont participé les salariés d’Alstom et  Guillin emballages. Malgré les avancées du projet de loi au parlement, l’intersyndicale appelle à la poursuite de la mobilisation. Les collectifs mobilisés refusent sa mise en application. Ils demandent la fin du mépris de la démocratie par le gouvernement et rappelle que 75% de la population française est majoritairement opposée à cette réforme

L'interview de la rédaction / Julien Juif (Solidaires)

HUITIEME MANIF RETRAITE 3

Nouvelle journée d’action contre la réforme des retraites ce mercredi. Il s’agit du huitième rendez-vous fixé par les syndicats. Dans le Jura, des rassemblements se tiendront aux ronds-points des villes de Dole et de Lons-le-Saunier. Des opérations de tractage s’y tiendront. A Saint-Claude, une manifestation est programmée à 10h30 sur la place de l’Abbaye. A Pontarlier, les manifestants sont attendus à 12h sur la place d’Arçon. La manifestation bisontine est prévue à 14h sur le parking Battant.

Des perturbations sont à prévoir dans les transports. SNCF voyageurs indique  que la circulation des trains restera perturbée ce mercredi 15 mars dans la  Région. Les prévisions de circulation pour ce mercredi restent similaires à celles des  journées de lundi et mardi. A savoir, 1 TER sur 2 selon les lignes. Il en est de même pour les liaisons Lyria, entre la France et la Suisse.

Ce mardi, Ludovic Durand, le secrétaire national Force Ouvrière police municipale, le syndicat majoritaire de la profession, est venu à la rencontre des policiers municipaux bisontins. On a parlé de la réforme des retraites, qui ne passe pas, et de la situation bisontine.

L’armement des policiers municipaux, que les différentes majorités ont toujours refusé, et le nouveau projet de service, que prépare la Maire sont décriés. Pour les locaux, comme le représentant national, la délinquance est telle que les tasers d’aujourd’hui ne sont plus adaptés aux réalités du terrain. Ces armes ne sont plus suffisantes pour protéger les policiers en exercice et leur permettre d’assurer leur mission de protection de la population. « Un homme dangereux est activement recherché à Besançon. Comment voulez-vous vous mesurer à lui sans équipement adéquat » pointe l’assistance. A ce sujet, une délégation devrait rapidement solliciter une rencontre auprès d’Anne Vignot  pour échanger sur ce point.

Un projet de service qui divise

L’autre point d’achoppement concerne le nouveau projet de service, qui devrait être décliné en septembre prochain. La suppression du service VTT et la réorganisation des secteurs couverts, qui aura un impact sur les rythmes de travail des agents, sont contestés. « Nous allons perdre également en  présence sur le terrain et en relations humaines » expliquent-ils. Dénonçant cette situation, deux policiers sont sur le départ. D’autres devraient suivre. A cela s’ajoutent  les conditions salariales, l’absence de primes et les recrutements qui se font désirer. « Dans ces conditions, comment voulez-vous intéresser les jeunes et renforcer les effectifs ? » explique un représentant syndical. Aujourd’hui, la moyenne d’âge de la police municipale est d’environ 50 ans. 46 policiers, tous services confondus, composent l’effectif local. Il en faudrait trois fois plus.

L'interview de la rédaction / Ludovic Durand