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Chaque année au mois d’août, les cigognes préparent leur grand départ pour le Sud. La plupart des cigognes blanches atteignent leur site d'hivernage entre septembre et octobre. Durant près de 5 mois, elles parcourent des centaines voire des milliers de kilomètres.

La route de l'Ouest traverse la France, l'Espagne puis la Méditerranée. La route de l'Est mène sur la Turquie et le Proche Orient. Seules quelques cigognes migrent via l'Italie et la Grèce, prenant le risque d'un vol longue distance en haute mer sans escale possible. Les cigognes qui migrent au Sud en empruntant la route occidentale n'hivernent pas toutes dans la même région. Autrefois, la majorité d'entre elles allaient jusqu'au Sahel, au sud du Sahara. Elles passaient l'hiver entre la Mauritanie et le Niger. Aujourd'hui, nombre d'entre elles s'arrêtent sur la péninsule ibérique ou au Maroc.

En traversant les déserts nord-africains, elles suivent la vallée du Nil et atteignent l'est du Sahel. Elles s'arrêtent plus longuement au Soudan, au Tchad et en Ethiopie. Quand la nourriture se fait rare, avec l'arrivée de la saison sèche, plusieurs d'entre elles repartent vers l'Afrique de l'Est et du Sud.

En mars débutent les retours en direction du nid de naissance, c'est la "migration printanière".

 

 

Merci à Dominique Jeannerod de Dommartin pour ces photos ! 

Vous n’êtes sans doute pas passé à côté ces derniers jours. Une cigogne, le bec piégé dans une canette de Coca, a été aperçue aux alentours de Vesoul il y a plus d’une semaine. Depuis, plus aucune nouvelle de l’animal qui ne peut plus s’alimenter ni même boire. Les internautes et les associations tentent tout pour essayer de retrouver le volatile qui voit ses chances de survie s’amoindrir au fil des jours.

C’est entre Charmoille et Le Grattery, dans les environs de Vesoul, que Paul Bubba fut le premier à donner l’alerte les 11 et 13 juin. L’agriculteur a repéré cette cigogne, le bec prisonnier d’une canette Coca-Cola, alors qu’il fauchait un champ. L’animal s’est envolé alors que ce dernier tentait de lui venir en aide. Ce n’est que quelques jours plus tard, à Favernay le vendredi 16 juin, que l’oiseau a été revu. Toujours pris au piège. Et depuis, plus aucune nouvelle.

« Si elle avait pu se débarrasser de cette canette, contre une branche, ou à l’aide de son bec, elle l’aurait déjà fait. Ce qu’on craint, c’est qu’elle ait forcé un peu, que la canette soit remontée, et que la matière de cette canette ait en quelque sorte scié son bec » indique Samuel Maas, ornithologue à la LPO Bourgogne Franche-Comté. De nombreux bénévoles quadrillent les secteurs où l’oiseau a été aperçu ces dernières fois. Les nids recensés sont aussi observés chaque soir.

La LPO a donné la marche à suivre. Si vous apercevez cette cigogne, observez le plus de détails possibles : le lieu, sa capacité à voler, dans quelle direction, son comportement, et contactez l’association au : 03.81.50.43.10.

 

Samuel Maas, ornithologue à la LPO Bourgogne Franche-Comté :