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Le CRIC, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rend hommage à l’acteur inoubliable qu’était Bourvil à travers une exposition rétrospective de sa filmographie en affiches. Il est possible de retrouver quasiment toutes les affiches de ses films exposées à la Chapelle des Annonciades à Pontarlier pendant deux semaines.  

« J’avais envie, depuis un bon moment, de rendre hommage à Bourvil, un acteur emblématique du cinéma français » indique Claude Bertin-Denis président du CRIC, une des sections des Amis du Musée de Pontarlier. Cet amoureux du cinéma collectionne les affiches depuis son enfance, si bien qu’il possède sans doute aujourd’hui la plus grosse collection d’affiches et de photos de films en France. « Je suis resté complètement amoureux de l’art pictural lié à l'affiche. Quand j’étais gosse, j'allais au cinéma pour l'affiche. Mon père m'emmenait au cinéma le dimanche après-midi, et il m’arrivait de faire le tour des trois cinémas de Pontarlier pour essayer de le convaincre de m'emmener où l'affiche était belle » raconte le sexagénaire.

« Bourvil était un homme extraordinaire, tant par ses qualités humaines, sa droiture, et le respect qu’on lui accordait pour sa rigueur au travail » souligne Claude Bertin-Denis. Le passionné a donc rassemblé quasiment toutes les affiches de sa filmographie, pour monter cette exposition avec les Amis du Musée de Pontarlier. Par ailleurs, Dominique Raimbourg, le fils de Bourvil, était l’invité d’honneur de cette exposition lors de son ouverture et ce dernier a même assisté à la projection « Le cœur sur la main » d’André Berthomieu, diffusée le vendredi 10 mars au cinéma de Pontarlier, dans une salle comble. Dominique Raimbourg en a profité pour passer trois jours dans la cité du Haut-Doubs. « C’était formidablement sympa » confie Claude Bertin-Denis.

 

 

« Bourvil savait tout faire. C’était un excellement musicien, il écrivait toutes les paroles de ses chansons. C’était aussi un danseur remarquable, un acteur magnifique, et même un athlète capable de réaliser des numéros assez incroyables. C’était vraiment un comédien et un artiste complet » raconte Claude Bertin-Denis. A travers cette exposition, on peut suivre sa carrière dans le temps, du début jusqu’aux années 50 avec des affiches remarquablement belles, réalisées par des artistes affichistes, souvent des peintres. « Et en fin de carrière, avec des affiches plus épurées à cause de la nouvelle vague » explique Claude Bertin-Denis.

 Il est possible d’assister gratuitement à cette exposition du lundi au samedi de 10h à 12h, et de 14h à 18h le dimanche.

 

Claude Bertin-Denis : 

 

 

 

La 48è cérémonie des César, qui récompense le cinéma français, se déroulera ce soir à l’Olympia à Paris. Elle sera diffusée sur Canal +.  Rappelons que cette année, la soirée est présidée par le Belfortain Tahar Rahim. Il sera aux côtés des neuf maîtresses et maîtres de cérémonie qui rythmeront cette grande messe du septième art. 24 catégories seront récompensées. Parmi les plus attendues, celles du meilleur film, de la meilleure réalisation, du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Le coup d’envoi sera donné à 21 heures.

Dans le cadre du tournage du film « Les Truites », qui s’effectuera dans le Doubs, entre Ornans et Besançon, en juin et juillet prochain, la production recherche une fille caucasienne, âgée de 9 ou 10 ans, « vive et frondeuse », qui incarnera Louise, la petite sœur de Léo, le personnage principal du film. Aucune expérience de jeu n’est requise.  

Pour obtenir de plus amples informations : : https://castprod.com/poste/casting-jeune-fille-meme-debutante-pour-un-role-dans-le-film-les-truites-realisee-par-lucie-prost-en-bourgogne-franche-comte/

À l’occasion de la journée mondiale des zones humides qui s’est tenue jeudi dernier, le conservatoire botanique organisait un événement dédié aux libellules, sous la forme d’une ciné-conférence au Scénacle de Besançon. Après une projection du film « L’appel des libellules », quelques naturalistes ont échangé avec le public d’une salle comble pour en dire un peu plus sur ces insectes, tout en présentant leur travail en faveur de la préservation.

À l’intersection de la rue de la Vieille Monnaie et celle d’Ernest Renan, après un porche en pierre débouchant sur une cour intérieure, se situe le Scénacle, cet espace pluridisciplinaire et pluriculturel, au sein duquel se trouve une petite salle de théâtre. Jeudi dernier, elle accueillait des étudiants, des familles et de nombreuses personnes âgées, venus assister à cette projection sur les libellules. Les spectateurs était bien au rendez-vous, à tel point que des bancs et chaises ont été rajoutés au fond de cette salle pouvant accueillir à l'accoutumée une centaine de personnes. Devant une salle comble, un naturaliste s’avance aux côtés de Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté, afin de présenter en quelques mots cette ciné-conférence.

 

Les zones humides, terre sacrée des libellules

Il n’est pas meilleures ambassadrices des zones humides que les libellules. Aussi gracieuses que redoutables, ces chasseresses peuplent les mares, étangs, tourbières et cours d’eau de notre territoire. Entièrement dépendante des zones humides et de la qualité de l’eau, les libellules ont besoin de cette ressource pour pondre, et que leurs larves s’y développent. Les pressions exercées sur ces milieux naturels menacent directement la survie de ces populations. Sur les 95 espèces présentes en France, la Franche-Comté en abrite 67, dont 25% sont aujourd’hui considérées comme menacées, et trois en danger critique d’extinction. La responsabilité du territoire dans la préservation de ces insectes est particulièrement forte, c’est la raison pour laquelle était organisé cet événement de sensibilisation à destination du grand public.

 

Le destin des libellules lié à celui de l’eau

Marie Daniel et Fabien Mazzocco sont les réalisateurs de « L’appel des libellules ». Ils travaillent ensemble depuis plus de 13 ans, et selon eux, il était impossible de parler de libellules sans traiter de la problématique de l’eau. « Pour comprendre ce qui arrive aux libellules, nous avons rencontré plusieurs personnes différentes : des naturalistes qui nous ont guidés jusqu’aux spécimens rares, mais aussi d’autres spécialistes qui nous ont permis de prendre conscience de ce lien si fort, si essentiel entre ces animaux et l’eau. Le constat est dur et nous ne voulions pas le cacher. Au contraire » indiquent les réalisateurs. Le défi de ce film était de ramener des images de comportements, dont certains quasiment inédits. C’est pourquoi ce documentaire a été tourné sur deux saisons, afin de réussir à capter certaines séquences, comme la ponte sous l’eau, les loopings, ou encore les courses poursuites de ces libellules.

 

Magali Crouvezier, chargée de mission au Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté : 

 

Suite à la disparition de l’actrice Mylène Demongeot, autrice et productrice française, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiche de ses films. Celle-ci se déroulera dans le hall de l’hôtel de Ville de Pontarlier du 1 au 25 février.

L’info a été donnée hier soir. L’acteur belfortain Tahar Rahim  sera le président de la 48è cérémonie des César. L’évènement se tiendra le 24 février à l’Olympia à Paris. Rappelons que le quadragénaire a été révélé au public en 2019 grâce au film « Un Prophète » de Jacques Audiard. Il avait alors obtenu neuf César, dont ceux du meilleur espoir masculin et meilleur acteur.

Après son premier documentaire "Danube, en quête de la plus grande cave à vin du monde" sillonnant l'Europe de l'Est jusqu'en Moldavie, Bertrand Vinsu, réalisateur depuis quelques années, revient avec son nouveau film "L'interdite, sur les traces de l'absinthe".

 

Après un long périple le long du Danube en quête de la plus grande cave à vin du monde, tu reviens avec un projet cette fois-ci sur l’histoire de l’absinthe. Comment est née cette idée ?

C’est arrivé assez naturellement, le projet autour du film sur l’absinthe est venu très vite. Anna qui nous avait accueilli dans la plus grande cave à vin du monde en Moldavie, est venue nous rendre visite à Besançon. J’ai voulu lui faire découvrir la région, et on s’est arrêté chez les fils d’Emile Pernot à Lacluse-et-Mijoux, pour lui montrer nos alcools locaux, comme l’absinthe. On a passé un très bon moment, et de la rencontre avec les gens dans la distillerie est née l’idée d’un film. On leur a dit qu’on reviendrait la semaine prochaine pour tourner. Ils ont rigolé. La semaine d’après, quand ils nous ont vu arriver, ils se sont dit : « Ah, mais ils sont sérieux ». Tout est parti de là.

 

Combien de temps a pris la réalisation de ce documentaire, et comment s’est déroulé le tournage ?

On a eu cette idée fin décembre, autour du 28-27. On s’est concerté avec Tony, et le 3 janvier, on partait avec nos chaussures de randonnée, nos sacs à dos, nos tentes, et tout ce qu’il fallait pour affronter la froideur de l’hiver. Donc nous sommes partis une semaine, de Pontarlier jusqu’au Creux-du-Van en Suisse. On s’est arrêté à la distillerie de La Cluse-et-Mijoux, et puis chez d’autres distillateurs et anciens clandestins côté suisse. Ça nous a pris une semaine de voyage, et après il y a eu toute la partie montage, qui elle prend plus de temps. On a fait la première projection le 7 octobre à Besançon, une dizaine de mois après. Et la nouvelle projection est prévue ce soir à Pontarlier.

 

L’absinthe a une histoire très particulière sur notre territoire, c’est un sujet fascinant j’imagine.

L’absinthe est très présente dans le Haut-Doubs c’est vrai, beaucoup de gens en parle, beaucoup la connaisse et beaucoup en boive. Il y a aussi beaucoup de collections autour de ça, avec les cuillères à absinthe, les fontaines, les affiches. Effectivement, l’absinthe a été interdite pendant une centaine d’années côté français comme côté suisse. Ce qui était intéressant quand on a traversé la frontière, c’est qu’on a pu rencontrer des gens qui ont vécu cette interdiction et cette clandestinité. Donc on a pu avoir des témoignages de personnes qui faisaient de l’absinthe de façon clandestine au début des années 2000 et fin 1990. De très belles rencontres.

 

Ce documentaire se place véritablement dans l’esprit du premier finalement. Tu arpentes les routes à la recherche d’alcool, d’histoires, de personnages atypiques et passionnés !

Totalement, c’est toujours cet esprit-là que je souhaite mettre en avant. Le côté humain, les rencontres, les discussions, on boit un coup et on passe un bon moment ensemble. A peine arrivé chez un distillateur, on a fait l’embouteillage de son absinthe à ses côtés. Après on s’est retrouvé dans sa cuisine à déguster quelques spécialités. Ce sont toujours des moments forts sympathiques et très agréables.

 

Une projection est prévue ce soir à Pontarlier suivie d’une dégustation d’absinthe, orchestrée par les fils d’Emile Pernot.

 

Ce dimanche 6 novembre, le cinéma l’Atalante de Morteau diffusera le film de Jean-Michel Bertrand, « Marche avec les Loups ». La projection sera suivie d’un débat animé par Emmanuel Cretin de France Nature Environnement et de la Ligue Protectrice des Oiseaux. Le rendez-vous est fixé à 18h.

Deux années durant, Jean-Michel Bertrand a mené une véritable enquête pour tenter de comprendre le fonctionnement complexe et erratique de ces jeunes loups, leurs rencontres avec leurs semblables et les opportunités de se mettre en couple.

Après deux années de pandémie où l’évènement s’est déroulé dans des conditions particulières, « Lumières d’Afrique » est de retour dans une édition « normale » en cette automne 2022.

Pour ce nouveau rendez-vous, 71 créations seront proposées du 5 au 13 novembre. Elles mettront en lumière des films long métrages de fiction, des courts métrages de fiction et des documentaires. 22 pays seront représentés, dont la Tanzanie et le Soudan pour la première fois. Quinze invités, dont la Bisontine Ophélie Baud, ont répondu à l’invitation de l’association Afrikabesak, qui porte désormais le festival.

64 séances et de nombreux rendez-vous

En tout, ce sont 64 séances qui sont programmées dans quatre lieux bisontins : le Mégarama Beaux-Arts, le Petit Kursaal, le Foyer des Jeunes Travailleurs « les Oiseaux » et le centre Nelson Mandela. D’autres rendez-vous sont également au programme : une visite guidée thématique et une performance artistique au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, des expositions aux Bains Douches et à la salle de l’ancienne Poste et des conférences. Les saveurs d’Afrique seront également présentes, avec un moment de rencontre festive autour des saveurs du continent africain ou plusieurs associations bisontines feront voyager le public au Rwanda, Sénégal, en passant par l’Algérie et le Niger.

Le jeune public

Le jeune public n’est pas oublié. Une programmation leur est dédiée. Des conteurs seront présents et deux films, accessibles à toute la famille, seront projetés. Enfin, cette année encore, des prix seront décernés par le public, un jury jeunes, composé de professionnels pour la catégorie documentaires et un autre de la diaspora africaine de Besançon pour les courts métrages de fiction.

Pour tout savoir sur cet évènement : http://www.lumieresdafrique.com/

L'interview de la rédaction / Gérard Marion, le directeur du Festival

A l’occasion du 100ème anniversaire de l’actrice française Micheline Presle, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier jusqu’au 30 novembre.