Du dimanche 3 juillet au mercredi 6 juillet, la fête du cinéma s’installe dans les salles obscures françaises. L’occasion pour les cinéphiles et amateurs de profiter pleinement de dernières nouveautés et de l’ambiance si particulière, que seules les grandes salles et leur grand écran assurent. Rencontre avec Cédric Louvet, le directeur du cinéma Mégarama des Beaux-Arts à Besançon.
Opération de promotion ayant lieu chaque année en France, la fête du cinéma fait son grand retour au tarif unique de 4 euros la séance hors 3D. De nombreux films sont à l’affiche en ce moment tels que Jurassic World avec Chris Pratt, Buzz l’Éclair film d’animation Pixar ou encore En roue libre, comédie française réalisée par Didier Barcelo.
Attendu avec impatience au programme de ces 4 jours, Arthur malédiction de Barthélemy Grossmann produit par Luc Besson s’inscrit dans l’univers imaginaire des minimoys. Pour le plaisir des petits comme des grands, les adorables créatures jaunes préférées des Français annoncent leur retour en salle avec la sortie des Minions 2 ce mercredi 6 juillet 2022. Il sera encore temps de voir Top Gun Maverick, le plus gros succès au box-office US 2022 ayant dépassé le milliard de dollars en matière de recettes mondiales, avec le célèbre Tom Cruise.
Baisse de fréquentation
La crise sanitaire aura lourdement impacté l’industrie cinématographique. Après une fréquentation réduite de 30% en 2022, le Mégarama des Beaux-Arts de Besançon souhaite renouer avec ses spectateurs à travers cette édition 2022. Pour Cédric Louvet, directeur du cinéma, c’est une façon de raviver l’envie et faire redécouvrir les salles de projection auprès du public.
L'interview de la rédaction
A l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition du réalisateur et scénariste français Jean Girault, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 1er juillet au 1er septembre. Cette exposition mettra en lumière, les plus belles affiches des grands succès cinématographiques de Jean Girault. La série des « Gendarmes », « L’Avare » ou encore ‘La Soupes aux Choux » font partie de cette programmation à découvrir.
Il est vrai que Girault et De Funès aimaient travailler ensemble. Le réalisateur laissant une totale liberté à l’acteur, qui aimait cette confiance et cette relation. Les deux hommes ont d’ailleurs réalisé d’énormes records au box-office.
C’est toute une histoire du cinéma populaire français qui est à découvrir dans le hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier. Rappelons qu’avec une trentaine de films à son actif, Jean Girault a réalisé pas moins de 50 millions d’entrées.
L'interview de la rédaction / Claude Bertin Denis
A l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition du réalisateur et scénariste français Jean Girault, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 1er juillet au 1er septembre.
Principalement auteur de films comiques, Jean Girault, qui nous quittera le 20 juillet 1982, tourne de nombreux films interprétés par Louis de Funès, dont « Le Gendarme de Saint-Tropez » et ses suites. En dehors des films avec Louis de Funès, il connaît un grand succès avec les Charlots pour « Les Charlots font l’Espagne (1971) », et est le dernier réalisateur à avoir fait tourner Jean Gabin, dans « L’Année sainte (1976) ».
Suite à la disparition de l’acteur, réalisateur de documentaires et producteur français Jacques Perrin (1941 – 2022), le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 1er au 30 juin.
Pour les besoins du tournage d’un long métrage de Céline Rouzet, « En attendant la nuit », dans les environs de Besançon, il est recherché :
Aucune expérience n’est requise sinon l’envie de participer à un tournage. La pratique d’une activité théâtrale est très appréciée. Il est par ailleurs précisé que toute prestation sera rémunérée. Un à trois jours de tournage sont prévus entre le 25 juillet et le 28 août.
Pour inscrire votre enfant, merci d’envoyer, avant le 27 mai, un mail avec vos coordonnées téléphoniques et deux photos récentes et en couleur ( pied, portrait), de votre enfant à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
L’équipe du casting rappelle que cette annonce ne peut être reprise et diffusée sur des sites payants. L’inscription à un casting est toujours gratuite.
Du 12 au 27 mars, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rendra hommage à ce bon vieux cinéma populaire des années 50 à travers une exposition d’affiches de cette riche période de production. Pour Claude Bertin Denis qui, avec Fabrice Hérard, chargé de mission des amis du musée de Pontarlier, ont conçu cet évènement, cette décennie met en lumière « un cinéma populaire », « trésor du patrimoine français ».
80 affiches seront exposées et montreront la qualité artistique et créatrice de leurs concepteurs. Des chefs d’œuvre originaux que les amateurs ne manqueront d’apprécier. Fernandel, Gabin, Ventura, Bourvil, Blier, Darry Cowl, Danielle Darrieux, Michèle Morgan, … autant d’actrices et d’acteurs qui se sont révélés durant cette période. C’est toute cette richesse culturelle que Claude Bertin Denis a voulu sortir de l’ombre. Le cinéphile pontissalien a également voulu rendre hommage à son ami André Chevailler, créateur de la cinémathèque suisse, la 2è d’Europe.
Cette exposition est à découvrir à la Chapelle des Annonciades. Rendez-vous du lundi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h et dimanche de 14h à 18h. Entrée libre.
Du 12 au 27 mars, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier rendra hommage "à ce bon vieux cinéma populaire des années 50" à travers une exposition d’affiches de cette riche période. Réalisée à la Chapelle des Annonciades de Pontarlier, celle-ci sera l’occasion de mettre en lumière ce cinéma oublié de grande qualité. André Chevailler, ancien Directeur de la Section Iconographique de la Cinémathèque Suisse, en sera l'Invité d'Honneur.
Plus de 80 affiches seront exposées. Précisons également qu’un cahier d’exposition a été édité pour l’occasion et qu’une vente d’affiches anciennes de cinéma sera assuré. Enfin, le 18 mars, à 21h, le public pourra découvrir ou redécouvrir « l’Auberge Rouge », avec Fernandel et François Rosay, au cinéma Olympia de Pontarlier.
Mercredi 19 janvier est sorti en salle votre film « Lynx ». Comment vous est venue cette idée de long métrage ?
J’ai d’abord commencé par prendre des photos, ce qui m’a permis d’obtenir pas mal d’informations sur l’animal en tant que tel, que je ne connaissais pas forcément au début. Et puis une fois ce premier livre réalisé, je me suis lancé dans l’aventure de filmer l’animal, c’est la première fois que ça se faisait. En règle générale, les films utilisent des animaux captifs ou dressés. Là c’était vraiment l’aventure, puisque ce n’était que des animaux filmés dans ma région.
C’est pour cette raison que vous le spécifiez à la fin du film ?
Oui, je crois que le grand public ne réalise pas vraiment, à juste titre, parce que ce n’est pas forcément bien explicité dans les documentaires ou dans les films. Mais des espèces sont extrêmement difficiles à filmer ou photographier, et par conséquent certains réalisateurs ou certaines productions préfèrent utiliser des animaux captifs de façon à économiser de l’argent et du temps. Et à la fin on a dans le générique, très rapidement, une mention qui stipule et remercie les dresseurs, mais en aucun cas ce n’est très clair pour le spectateur, seul les naturalistes ou les gens qui ont un peu l’habitude savent que ce sont des animaux qui ont été dressés et déplacés devant la caméra.
D’où vous vient cet amour pour ce félin ?
Je pense que d’abord, j’ai un amour pour la nature d’une façon générale depuis tout gamin. J’étais absolument passionné et fasciné par les forêts depuis tout petit. Je viens de Bretagne, et j’ai vraiment passé énormément de temps à écouter le brame du cerf, les engoulevents, notamment chez ma grand-mère, dans la forêt de Brocéliande. J’ai aussi eu la chance de travailler en tant que photographe animalier dans différents pays. J’ai eu la chance de photographier des grands félins en Amérique du Sud, en Afrique, ou encore en Asie. Et quand je suis arrivé dans le Jura, je souhaitais au moins un jour pouvoir observer le lynx boréal, que je savais très dur à observer. Et au fil des années, mon intérêt pour cet animal est devenu une véritable passion, parce que j’ai commencé à connaître certains individus. J’ai commencé à pouvoir les suivre, et j’ai même raconté une histoire dans le film.
« La forêt est son royaume », c’est un peu devenu le vôtre aussi, après toutes ces années passées à le pister, à l’observer, vous avez appris à le connaître, à déchiffrer son mode de vie, à analyser son environnement. Pour avoir la chance de le rencontrer davantage que la plupart des autres gens, c’est un travail de longue haleine que vous avez dû mener, avec une persévérance et une détermination assez remarquable.
Oui c’est un projet très long. J’ai commencé il y a douze ans, c’est presque un quart de ma vie en quelque sorte ! Mon fils a 12 ans d’ailleurs, j’ai commencé quand mon fils est né. Je dis souvent qu’on ne connaît pas « les lynx », mais on connaît « des lynx ». C’est-à -dire qu’on a une connaissance assez approximative de l’espèce, et ensuite on commence à connaître les habitudes de certains individus. Et quand on les reconnaît, on sait s’il va plutôt aller vers la falaise où il y a des chamois, ou s’il va plutôt descendre selon les saisons, selon les périodes qui sont importantes pour lui. Comme la période de reproduction dans laquelle nous sommes en train de rentrer, parce que c’est entre février et mars. En ce moment, c’est une période cruciale pour l’animal. Et bien connaître certains individus me permet de bien me positionner dans la forêt pour soit l’écouter, soit l’observer.
Ce film, c’est 1h24 d’immersion en pleine forêt, que ce soit par les bruitages, le silence parfois aussi, les paysages splendides, et ces successions de plans qui s’enchaînent superbement bien, créant une histoire entre différentes espèces animales. Lors de toutes ces années que vous avez passées en forêt, vous avez aussi côtoyé de nombreux autres animaux que l’on voit apparaître dans ce film.
Effectivement, le son a été fait par Boris Jolivet, un audio-naturaliste, avec qui j’ai travaillé main dans la main pour habiller mes images. Avant j’avais enregistré pas mal de son déjà , mais je n’avais pas les bons micros de Boris à disposition. Par conséquent, cette immersion, c’est vraiment la volonté qu’on avait. On voulait que les gens s’assoient, et rentrent avec moi dans cet univers pour écouter la mésange noire, le cri du lynx, et plein d’autres espèces, et c’est vraiment notre première volonté, qui est de partager cette ambiance assez incroyable qu’est la forêt du Jura. Et puis au fil de l’histoire, on se rend compte qu’il n’y a pas que le lynx dans la forêt du Jura. Il y a des espèces emblématiques qui sont malheureusement des espèces très fragiles. On parle du grand tétra, ou de la gélinotte des bois, qui sont des oiseaux très discrets, très difficiles à observer, et qui sont de très bons indicateurs pour savoir si la forêt est en bonne santé par exemple.
On a aussi des plans sublimes dans ce film, des scènes incroyables. Cette rencontre entre un chat sauvage et un renard, le moment où vous observez enfin le père et la mère lynx ensemble après de longs mois, cette dépouille de chamois traînée difficilement dans la neige par un lynx, ces petites gélinottes qui viennent à peine d’éclore dont l’une a encore la coquille sur la tête, ou encore ces jeunes chamois qui sautillent sans cesse, et les adultes qui ont toujours quelque chose de coincé dans leurs cornes. Vous avez dû vivre des moments très forts, c’est un privilège d’assister à tout ça ?
Je suis ultra privilégié. Si je vois le lynx 8 à 10 fois par an, c’est déjà une très belle année. Et il y a aussi des moments où je ne le vois qu’une fois tous les 6, voire 8 mois. C’est très long. En revanche, pendant ce temps-là , je suis témoin de scènes sauvages extrêmement rares. La gélinotte, un oiseau nidifuge, c’est-à -dire que dès l’éclosion des poussins, ils quittent le nid rapidement, donc c’est un moment très furtif dans l’année. Trouver le nid déjà , c’est une belle prouesse, et réussir à assister à la naissance des poussins fraîchement éclos, ce sont des moments tout à fait privilégiés.
Cette scène où une dame se promène avec son enfant, et tombe nez-à -nez avec un lynx en train de dévorer une carcasse, c’est assez irréel comme scène !
C’est complètement irréel, et cette scène a deux histoires ! Parce qu’il y a d’abord un monsieur qui est passé. Et ce monsieur, lorsque j’étais en train de filmer, ne regardait pas du tout le lynx, et il s’en est approché, d’un pas assez déterminé. Lorsqu’il est arrivé à 5 ou 6 mètres du lynx, j’ai eu peur que l’animal se sauve, mais en réalité le lynx est resté sur sa proie, et ce monsieur, le voyant au dernier moment, a fait un bond extraordinaire ! On aurait dit une bande dessinée. Évidemment je voulais mettre cette scène dans le film car elle est exceptionnelle, mais malheureusement le monsieur est très vite parti, et par conséquent je n’avais pas le droit à l’image, et je ne l’ai jamais retrouvé. J’ai ensuite attendu un peu plus longtemps, et j’ai prévenu ma femme et mon fils. Mon fils n’était pas prévenu, mais ma femme savait qu’il y avait un lynx sur le chemin. Ils se sont rendus sur place pour recréer cette scène qui était vraiment importante pour moi, parce qu’on voit très clairement que l’animal n’est absolument pas dangereux pour la population.
Dans ce film, un focus est fait sur les accidents de la route, qui est la première cause de mortalité des lynx en France. On en a beaucoup entendu parler l’année dernière en Franche-Comté, car ces jeunes félins doivent partir à la conquête de leur propre territoire en traversant des zones à risque. Vous posez d’ailleurs la question « est-ce que le territoire des lynx est traversé par des routes, ou est-ce les routes qui sont traversées par le territoire du lynx ». Aujourd’hui, qu’en pensez-vous ?
La population de lynx dans le Jura est d’environ 150 individus adultes. On sait très bien, et par définition il n’y aura jamais trop de prédateurs, puisqu’il y a une superficie donnée avec un nombre de proies qui est disponible ou pas. Actuellement, nous sommes dans une situation où la population, sur le plan numérique, se porte correctement. Cependant les territoires sont presque tous déjà occupés. Ce qui veut dire que les jeunes qui vont quitter leur mère vont devoir trouver des nouveaux territoires, qui peuvent être à plusieurs centaines de kilomètres. On a les Vosges, la Forêt Noire, éventuellement le nord des Alpes. Mais on a des zones industrielles, des zones agricoles, des routes, qui vont empêcher la dispersion de ces jeunes. Ce qui veut dire qu'on va très probablement, ces prochaines années, et c’est même déjà le cas, se retrouver avec des jeunes qui vont se faire écraser puisqu’ils traversent des zones dangereuses afin de trouver de nouveaux territoires.
Le lynx avait disparu d’Europe occidentale à la fin du 19ème siècle. Aujourd’hui il a été réintroduit, permettant aux forêts de ressusciter et de retrouver un équilibre. Vous tenez dans votre film à remercier les acteurs du passé, sans qui cette histoire n’aurait pas eu lieu. Vous faites référence entre autres à Archibald Quartier. Maintenant c’est à votre tour, par le biais de votre travail, d’agir et de sensibiliser, de prouver au grand public le rôle fondamental des prédateurs, et du retour du lynx dans les forêts du Jura ?
Je me suis intéressé à cet animal il y a douze ans. Et je sais que malheureusement au début des années 2000, dans les Vosges, le grand public ne savait pas que le lynx existait. Il y avait eu une campagne de réintroduction au début des années 1980, mais malheureusement il y a eu du braconnage systématique. Par conséquent les lynx ont disparu des Vosges, mais comme le grand public ne savait pas que le lynx habitait cette région-là , il n’y a pas eu de réaction, et sa disparition est survenue dans l’anonymat le plus total. Mon but à moi, c’est de montrer au très grand public que cet animal existe dans le Jura, qu’il joue un rôle primordial, et que si un jour il venait à disparaître à nouveau, ce serait une véritable catastrophe écologique et patrimoniale sur le plan naturel.
La quête du lynx vous a-t-elle amené au-delà de votre rêve d’enfant ?
Le lynx, je vais continuer à le suivre, parce qu’il y a des individus que je connais, et que j’ai envie d’observer. Je mets des pièges photos pour savoir pas où ils passent, pour savoir dans quel secteur ils sont, et à quelle période. Et puis, c’est une très belle histoire. J’ai commencé à faire de la photo, puis j’ai filmé pour des documentaires. Ensuite on m’a proposé de réaliser un film cinéma, et visiblement le public était présent puisqu’on a fait des avant-premières où l’on a dû refuser du monde, et je m' excuse. On a eu un très bel écho, je suis très content du résultat, et si ça peut servir à la conservation de l’animal je n’en serai que plus heureux.
Synopsis du film :
"Au cœur des montagnes jurassiennes, alors que les brumes hivernales se dissipent, un appel étrange résonne à travers la forêt. La superbe silhouette d'un lynx boréal se faufile parmi les hêtres et les sapins. Il appelle sa femelle. Un couple éphémère se forme. C’est le début de l’histoire d’une famille de lynx. Leur vie s’écoule au rythme des saisons avec la naissance des petits, l’apprentissage des techniques de chasse, la conquête d’un territoire, mais aussi les dangers qui les guettent. En suivant le mâle, la femelle et ses chatons, nous découvrons un univers qui nous est proche et pourtant méconnu... Une histoire authentique où chamois, faucons pélerins, renards et hermines sont les témoins de la vie secrète du plus grand félin d'Europe. Prédateur indispensable à l’équilibre de la forêt, sa présence demeure néanmoins fragile dans un milieu largement accaparé par les humains. S’il est rarissime de croiser ce discret félin il est exceptionnel de découvrir son quotidien en milieu naturel."
A l’occasion de la disparition de l’acteur Gaspard Ulliel, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 2 au 26 février. Plus d’une vingtaine d’affiches de 120/160cm seront exposées, retraçant son parcours cinématographique.
Claude Bertin-Denis, le président du Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma :
Suite à la disparition de l’actrice française Françoise Arnoul (le 20 juillet 2021), le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 4 au 29 janvier.
Elle décroche son premier rôle dans L’épave de Willy Rozier, un drame réaliste où elle incarne une danseuse. Comme elle est mineure, elle est doublée pour une scène très déshabillée. On notera également « La bouche gourmande », « L’œil rieur » et « La silhouette fine ». Elle a aussi joué la femme enfant vénéneuse dans « Le fruit défendu » d’Henri Verneuil (1952) ou l’espionne, sanglée d’un ciré noir, dans « La chatte » d’Henri Decoin (1958).