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La 48è cérémonie des César, qui récompense le cinéma français, se déroulera ce soir à l’Olympia à Paris. Elle sera diffusée sur Canal +.  Rappelons que cette année, la soirée est présidée par le Belfortain Tahar Rahim. Il sera aux côtés des neuf maîtresses et maîtres de cérémonie qui rythmeront cette grande messe du septième art. 24 catégories seront récompensées. Parmi les plus attendues, celles du meilleur film, de la meilleure réalisation, du meilleur acteur et de la meilleure actrice. Le coup d’envoi sera donné à 21 heures.

Après plusieurs jours de mobilisation, le graffeur Nacle et l’artiste ukrainien Andrii Naboka viennent de mettre un terme à la fresque, dénonçant la guerre en Ukraine, qu’ils ont réalisé dans le square Xavier Marmier. Cette réalisation combine les moyens d’expression et les techniques de l’artiste bisontin et ceux du peintre ukrainien.

Le choix d’un square n’est pas inopportun. Les artistes ont voulu mettre en perspective l’enfance des jeunes français, heureusement épargnés par la guerre, et celle des petits ukrainiens, obligés de quitter leur pays ou d’apprendre à vivre sous les balles et les assauts des belligérants. Cette fresque colorée, arborant  les couleurs jaune et bleu ukrainiennes, rouge du drapeau nationaliste ukrainien et noir et blanc, représente un enfant, insouciant, jouant à se battre  ou faisant la guerre, encadré par une série de mots, au champ lexical guerrier. Des inscriptions qui ont pu susciter quelques réactions, mais que Nacle assume complètement.  « Il est normal qu’une réalisation interpelle. C’est aussi sa vocation » explique-t-il

Un artiste engagé

Le travail engagé de Nacle est connu et reconnu. On se rappelle par exemple la fresque réalisée sur les murs de l’hôpital Minjoz pour rendre hommage à tous les soignants, mobilisés tout au long de la crise sanitaire liée au Covid 19. Concernant la guerre en Ukraine, l’artiste explique qu’il est sensible à tout ce qui se passe dans le monde et pas seulement en Ukraine. « C’est assez déplorable de voir que la situation s’enlise » explique-t-il. Il invite tout un chacun « à s’inquiéter sur ce qui se passera dans l’avenir, mais aussi à répondre aux inquiétudes et enjeux du moment ».

L'interview de la rédaction / Nacle

 

Dans le cadre du tournage du film « Les Truites », qui s’effectuera dans le Doubs, entre Ornans et Besançon, en juin et juillet prochain, la production recherche une fille caucasienne, âgée de 9 ou 10 ans, « vive et frondeuse », qui incarnera Louise, la petite sœur de Léo, le personnage principal du film. Aucune expérience de jeu n’est requise.  

Pour obtenir de plus amples informations : : https://castprod.com/poste/casting-jeune-fille-meme-debutante-pour-un-role-dans-le-film-les-truites-realisee-par-lucie-prost-en-bourgogne-franche-comte/

A compter du 15 février prochain, le musée départemental Gustave Courbet d’Ornans présentera trois nouvelles œuvres dans le cadre du parcours permanent qu’il propose à ses visiteurs. L’objectif étant pour le conseil départemental du Doubs, le propriétaire des lieux, de mettre en lumière la plus vaste collection d’œuvres de l’artiste.

Les trois nouvelles arrivées, provenant de trois institutions publiques, sont les suivantes :

  • Gustave Courbet (attribué à), Paysage, Dépôt du Palais des Beaux-arts de Lille ;
  • Jean Carriès, Buste de Gustave Courbet, 1883, Dépôt du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris ;
  • André Masson, La Loue, 1952, Dépôt du Centre national des arts plastiques.

Le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier annonce la venue de Dominique Raimbourg, en mars prochain dans le cadre d’une quinzaine consacrée à son père, André Raimbourg, dit Bourvil. Du 11 au 26 mars, le public pourra découvrir une exposition à la Chapelle des Annonciades. Plus de 80 affiches seront présentées. Un cahier d’exposition sera édité à cette occasion. Par ailleurs, ces deux semaines d’hommage débuteront par la projection du film « le cœur sur la main », réalisé en 1949. La soirée se déroulera le 10 mars, à 21h, au cinéma Olympia. Entrée libre.

La 25è du nom. Cette année, le public et les vignerons jurassiens mettront à l’honneur l’Or jaune et plus particulièrement son millésime 2016. Cette année, Laurence Semonin, alias la Madeleine Proust, bien connue des Francs-Comtois, est la marraine de l’évènement, qui se déroulera à Voiteur. Parmi les rensez-vous forts et à ne pas manquer : la vente aux enchères des vieux millésimes des vins du Jura, la cérémonie de mise en perce ou encore le concours de cuisine.

Depuis la fin du mois de janvier, les habitants de Maîche ont à leur disposition le tout nouvel agenda de la saison culturelle 2023. Cette initiative est une première. Il recense tous les évènements de l’année, à destination de tous les publics. Le Carnaval, organisé du 10 au 12 mars, lancera les festivités. Musique,  théâtre, expositions, guinguette, festival photos rythmeront richement cette nouvelle année. Disponible au secrétariat de mairie, à la bibliothèque et à l’office de tourisme, cet  agenda est également disponible sur internet : www.mairie-maiche.fr

La Citadelle de Besançon rouvrira ses portes, après sa traditionnelle fermeture hivernale, le 4 février prochain. Pour cette nouvelle saison qui débute, le site bisontin propose de découvrir la nouvelle exposition de photographies en noir et blanc « Renforts » et  participer à des visites, des ateliers et des animations organisés tout au long des prochaines vacances scolaires. Les enfants à partir de 7 ans pourront notamment s’inscrire , du 4 au 19 février, à une animation baptisée « sur les traces du lynx boréal ». Toutes les informations utiles sont à retrouver sur le site www.citadelle.com

La Fraternelle, installée dans les locaux de la Maison du Peuple à Saint-Claude (39), connaît des difficultés depuis la crise liée au covid-19. L’établissement, comme bien d’autres dans l’Hexagone, a perdu une partie de sa fréquentation, ce qui le fragilise. C’est principalement l’activité cinématographique qui en est la cause.  En trois ans, ce secteur d’activité, à Saint-Claude,  comme ailleurs, a perdu près de 30% de ses spectateurs. Les raisons sont diverses et variées, mais la fermeture des salles obscures durant de longs mois, lors de la pandémie,  a fait perdre certaines habitudes que le grand public tarde à retrouver.

Une année 2022 difficile.

« Le cinéma représente la moitié des produits d’activité de l’association » explique Christophe Joneau, le directeur de l’établissement sanclaudien. Soit environ le quart de son budget. L’année 2022 a particulièrement été compliquée. Avec 28.000 entrées réalisées à Saint-Claude lors du précédent exercice, les résultats sont bien loin des presque 40.000 entrées comptées annuellement avant la crise sanitaire.  D’où l’importance de retrouver un bon rythme de croisière pour rééquilibrer les comptes. Pour effectuer des économies, et en attendant de pouvoir mieux remplir  les salles, il a été décidé d’interrompre durant trois semaines l’activité cinématographique en janvier dernier. Elle a repris ce mercredi 1er février avec la projection dans les salles obscures du dernier Astérix et Obélix.

Une structure qui compte

A Saint-Claude, la Fraternelle dont le rôle social n’est plus à démontrer, gère trois salles de cinéma dans la cité pipière et une quatrième à Moirans-en-Montagne. D’autre part, grâce à une quinzaine de salariés, elle propose  toute une série d’autres actions qui concernent le spectacle vivant, l’impression et l’éducation populaire. La structure gère également un café associatif. Elle est aussi un lieu de résidence d’artistes et de compagnies. Autrement dit, elle est un acteur socio culturel de premier plan dans un territoire particulièrement sinistré, dont le nombre d’habitants et d’entreprises ne cesse de diminuer. Que dire également de la situation de l’hôpital de Saint—Claude, pour lequel la population, les soignants et les élus se mobilisent régulièrement pour qu’une activité suffisante soit conservée.

L'interview de la rédaction : Christophe Joneau, directeur de la Fraternelle

Le centre Diocésain accueille l’exposition-vente « KAMOUFLAGE ART » jusqu’au 18 février prochain, regroupant une cinquantaine d’œuvres de l’artiste ukrainien Andriy Naboka. Parmi ces créations, on y retrouve deux thématiques distinctes : des peintures à l’huile et des compositions plus récentes basées sur le tissage de filet de camouflage.

peinture ukraine

C’est avec une autorisation de sortie exceptionnelle d’une durée de trois semaines qu’Andriy Naboka apporte son soutien à son pays natal, l’Ukraine, au travers de ses peintures exposées au centre Diocésain à Besançon. Conjointement organisée avec les associations « Les convois solidaires » et « UKRaide », l’événement vise à retracer le conflit Russo-ukrainien en faisant usage d’une toute nouvelle technique artistique issue de l’inspiration du contexte actuel. Avec des réalisations faites de chutes de tissus ne pouvant plus servir à la réalisation des filets de combat, l’artiste nous fait découvrir un art nouveau.

 

L’art, une arme de combat pour Andriy Naboka

Douleur, souffrance, amour… Exprimer son art est devenu sa manière de combattre. Ses œuvres deviennent des témoignages qui retracent ses émotions ainsi que celle du peuple ukrainien face aux horreurs de la guerre. Une triste inspiration qui devient alors la priorité de l’artiste. L’invasion de l’Ukraine par la Russie marque un tournant majeur dans la vie et dans les travaux de l’artiste. L’assemblage de fragments de tissus devient désormais sa marque de fabrique et remplace les peintures à l’huile. Une technique imaginé lors de ses actions de bénévolat dans la confection de filets de camouflage pour soutenir son pays.   Parmi cette collection symbolique on retrouve un côté avec des peintures à l’huile imaginées lors des jours heureux et paisibles retraçant les paysages de l’Ukraine mais également les créations confectionnées récemment.

NEW EXPO PEINTURE UKRAINE UKRAINE

 

Info complémentaire : L’artiste met à disposition un large choix de créations émouvantes et parlantes à la vente dont les fonds seront reversés dans son intégralité à l’Ukraine.

L'interview de la rédaction : Sophie, bénévole à l’association « Ukraide ».