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Ce mercredi 11 mai, a été inaugurée la voie Gisèle Halimi au quartier Viotte à proximité de la gare de Besançon. Son fils, Serge Halimi, était présent pour cet événement.

Gisèle Halimi, grande défenseuse du droit des femmes, célèbre avocate et femme politique décédée en juillet 2020 voit son nom inscrit sur la voie du quartier Viotte qui abrite les services de l’État et bientôt le Conseil Régional sur une surface de 27 000 mètres carrés. Cette inauguration s’est déroulée en présence de la maire de Besançon, Anne Vignot qui a réaffirmé sa fierté de nommer des noms de rues de femmes qui ont fait l’histoire locale et nationale. Elle a également rappelé que Gisèle Halimi représente : « 70 ans de combats, de passion et d’engagement pour la cause des femmes » et qu’elle s’est battue pour la peine de mort et pour que le viol soit reconnu comme un crime et non plus un délit.

« Sa vie furent des combats »

Serge Halimi, fils de Gisèle Halimi était présent pour honorer la mémoire de sa mère et pour rappeler son parcours et sa place dans la société. Depuis le décès de sa maman, M. Halimi et ses deux frères constatent que ce genre d’inauguration, en hommage à Gisèle Halimi, se fait de plus en plus : « Elle a acquis une notoriété encore plus importante que celle qu’elle avait de son vivant ». Il regrette cependant que ce soient toujours les mêmes informations qui tournent autour de sa mère. C’est pourquoi il rappelle, entre autres, qu’en 1966 Gisèle Halimi a été au Vietnam afin de mener une mission d’enquête contre les crimes de guerre américains ou encore sa solidarité avec la Palestine qui a été le dernier grand combat de sa vie. « Sa vie furent des combats » souligne son fils et précise : « Les hommages n’ont de sens que si on y présente son combat ».

L'interview de la rédaction / Serge Halimi

 

Alan dit AL est un jeune rappeur pontissalien de 20 ans, qui rêve de vivre de sa passion, le rap. Il sort son premier single “Tout va bien” en collaboration avec OB production.  

La musique dans la peau

Depuis son plus jeune âge, Alan passionné par la musique, joue du saxophone et de la guitare et utilise cet art pour exprimer ses émotions.  Il est étudiant en BTS moteur et combustion interne, quand il décide d’arrêter ses études pour se consacrer entièrement à la musique.  Il commence par faire des petits "freestyle" sur Instagram  puis décide de se rendre en studio pour enregistrer son premier single.

“Tout va bien”

Fruit d’un travail d’une année, ce titre décline un texte sombre qui exprime un sentiment de détresse partagé par le rappeur.  AL raconte  qu’il essaie d’être le plus sincère possible dans ses textes, pour partager au mieux ce qu’il  à ses auditeurs.   Ce single est son premier projet, il est sorti il y a 3 semaines sur la plateforme de streaming Spotify. Il est accompagné d’un clip produit par Hastro Production à retrouver sur Youtube.


Nouveaux projets

Pour l’instant, AL n’a pas pour projet de donner naissance à un album mais, plutôt,  de sortir plusieurs singles pour faire connaître son travail.  Son prochain projet nommé “Vainqueur”, sera une suite au premier single. Il explique que cette nouvelle mélodie montre que l’on peut se relever face aux difficultés de la vie. C’est un message d’espoir contrairement à sa première création.

L'interview de la rédaction

Ce samedi 14 mai de 9h à 18h  et ce dimanche 15 mai de 9h à  13h, la ville de Besançon organise une grande vente de livres des bibliothèques municipales  au Centre Nelson Mandela à Planoise. Le  « désherbage » des bibliothèques offre la possibilité d’acheter des ouvrages au prix de 2 €. Les associations bisontines sont autorisées à venir récupérer les invendus gratuitement, dès le lundi suivant. Les fonds récoltés permettront aux structures concernées  d’acheter de nouveaux ouvrages. En moyenne, ce sont près de 7 000 livres et 3 000 CD qui sont mis en vente chaque année.

Ludinam,  organisé par le Collectif Ludique Bisontin,  fait son grand retour ce week-end au centre-ville de Besançon. Cette année, le festival a pour thème “Retour en enfance”. Des jeux de société, jeux vidéo, des jeux de rôle, des jeux d’extérieur, …  seront proposés.  Le festival mettra également à l’honneur les dernières nouveautés d’éditeurs européens, en matière de création. Le public pourra également assister à des spectacles interactifs. Un véritable moment de partage et d’ouverture vers la culture.

Des invités de marque

Pour un meilleur “Retour en enfance », les organisateurs ont invité des figures emblématiques des années 80.  Bernard Minet, le célèbre batteur du groupe « Les  Musclés », la célèbre bande de musiciens du Club Dorothée,  sera présent avec son groupe de métal, « Métal Band », ce vendredi 6 mai, à 20h,  au Kursaal.  Brigitte Lecordier, actrice et directrice artistique, connue pour avoir prêté sa voix au personnage Dragon Ball Z et OUI-OUI est du voyage également.

Et après ….

Pas de répit pour les organisateurs. Le Collectif Ludique Bisontin prépare déjà un prochain évènement. Baptisée "Ludi Health", cette initiative mettra le monde des jeux au service de la santé. La date est déjà connue. Rendez-vous du 25  au 27 novembre à la maison de quartier Grette-Butte.

L'interview de la rédaction / Arnaud Mougin co-président du Collectif Ludique Bisontin

On l’a appris ce jeudi soir. La Maison de Louis Pasteur à Arbois a été retenue pour participer au premier tour des votes du Monument préféré des Français, l’émission de France 3. Un vote régional déterminera le monument qui représentera chaque région et concourra au titre de Monument préféré des Français 2022. Cette première phase de votes se déroulera du lundi 9 mai au vendredi 27 mai. Les deux autres monuments en lice pour représenter la région Bourgogne Franche-Comté sont l'Abbaye de Fontenay et le Château de Bazoches.

Jacques Faivre, président de l’association « Salins Pays du Livre » et ancien maire de la commune de Marnoz,  a décidé d’écrire un livre sur Louis Pasteur. Son objectif est de regrouper tous les temps du célèbre scientifique au pays de Salins.

Cela fait deux ans que Jacques Faivre s’attèle quotidiennement sur cet ouvrage. C’est durant la période où il était maire de Marnoz, qu’il a eu connaissance du passage de Louis Pasteur dans sa commune. Ses recherches ont été longues et nombreuses : « J’ai dépouillé quelques 1500 documents » raconte le président de l’association. Dans le livre, on retrouve trois parties : les origines, Pasteur à Marnoz et la construction de l’enfant, ses relations avec sa famille et avec les érudits salinois, qui étaient le sculpteur Max Claudet et son ami d’enfance Jules Marcou. Pour l’ancien maire, il était important d’écrire ce livre : « Il fallait reconstituer l’histoire ». Pour lui, il ne faut pas résumer Pasteur aux villes d’Arbois et de Dole : « Pas de Salins,  pas de Pasteur ! », renchérit-t-il.

Pasteur et Marnoz : une histoire d’enfance

Jacques Faivre relate dans ses écrits que Louis Pasteur a vécu cinq ans à Marnoz, il est arrivé dans le village à trois ans, il en avait huit quand il en est reparti. Il est allé à l’école municipale. « C’est un temps important dans la construction de l’enfant » affirme-t-il. Le livre est quasiment prêt, il reste à placer la trentaine d’aquarelles qui va illustrer ce dernier. Ces aquarelles sont réalisées par Christian Lafay. Son livre s’intitulera « La vendange qui boue dans le tonneau » car Pasteur durant son enfance à Marnoz était ancré au cœur des vendanges. Cela fait sept mois que le président s’est réellement mis à l’écriture de son livre qui sortira soit le 10 juillet, soit le week-end du 5-6 novembre à l’occasion du Salon du livre en région.

L'interview de la rédaction

Suite à la disparition du comédien français Michel Bouquet, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de Pontarlier bouleverse son programme et lui rend hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 28 mai 2022.

De nombreux projets cinématographiques sont à découvrir en ce mois de mai au cinéma Les 2 Scènes de Besançon. Parmi lesquels  « En marge » du 2 au 25 mai au Kursaal qui proposera différents films qui entremêlent histoires individuelles et collectives, regards documentaires, expériences politiques et rêveries poétiques.

Le cinéma allemand sera également à l'honneur au Kursaal du 2 au 4 mai avec « Cinékino ». Enfin, à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, un film sera proposé du 19 au 20 mai au Kursaal par le collectif du 17 mai. Toute la programmation est à retrouver sur le site Internet : www.les2scenes.fr

Suite à la disparition du comédien français Michel Bouquet, le Centre de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du musée de Pontarlier bouleverse son programme et lui rendra hommage à travers une exposition d’affiches de ses films. Celle-ci se déroulera dans le Hall de l’Hôtel de Ville de Pontarlier du 3 au 28 mai prochain.

Pour la première depuis le lancement du projet 2018, La Rodia et la ville de Besançon ont accueilli, ce mercredi 6 avril, la finale de l’Ecole du flow. Une possibilité pour les lycéens de France et d’Allemagne de laisser parler leur créativité.

flow rodia 3

Un millier de jeunes artistes en compétition

Devant un public déjà acquis à leur cause, le duo de rappeurs franco-allemand Felix et Till de Zweierpasch se préparent à faire le show dans la grande salle de La Rodia. Grands animateurs de la journée, les deux artistes lancent les hostilités avant que les six groupes encore en course prennent le relais. Car, parmi les 1000 artistes lycéens concourant cette année, seuls quelques-uns d’entre eux peuvent toujours croire au titre suprême. A l’honneur, les villes de Champagnole, Faverney, Chazay d’Azergues, Karlsruhe, Lahr en Forêt Noire, Montbéliard et Ludwigsburg, toutes représentées par les finalistes. Ces derniers ont interprété  des chansons hip-hop sur le thème de la Liberté, puis ont été départagés par un jury. En jeu, un titre en collaboration avec Till et Félix et la fierté d’avoir partagé un moment unique.

Une union culturelle réconfortante

flow rodia benjamin

 

Organisée par le Centre Culturel Français Freiburg et les éditions Klett et Zweierpasch, l’Ecole du flow permet aux deux pays limitrophes de s’unir grâce à la musique. Et cette année plus que jamais puisque l’événement était placé sous le signe de la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine. Alors, dans ce contexte géopolitique terrifiant, la cohésion de tous les jeunes autour d’un bien culturel aussi précieux est un motif d’espoir pour l’avenir. Les participants se sont rassemblés d’ailleurs pour effectuer une minute de silence puis prendre une photo commune afin d’hisser haut un message anti-guerre à la Russie. Leur manière à eux de s’investir dans une cause des plus importantes.