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Une opération a été menée ce jeudi à 16h par la gendarmerie à Ecole-Valentin. Les militaires ont effectué un contrôle au cinéma Mégarama, afin de vérifier l’application du pass sanitaire et la possession de ce précieux sésame par les clients venant assister aux séances de l’après-midi. Ils se sont ensuite dirigés « au Bureau », un pub-brasserie situé à quelques mètres. Après plusieurs semaines de pédagogie, place aux verbalisations pour ceux qui ne se plieraient pas aux règles.

 

 

La fin de la phase de prévention

 

Elle aura duré quelques semaines, le temps de mettre au courant l’ensemble de la population, et selon les militaires c’est désormais chose faite. La population est suffisamment informée, et il n’y a plus d’excuse pour enfreindre les règles. « Nous sommes entrés dans une phase répressive, de fermeté, afin de veiller au bon respect de la loi. Mais toujours avec discernement, selon la situation » souligne le major Philippe Antoni, officier de communication et chef de cabinet communication RGFC. Ce jeudi, après avoir acheté leur billet, les clients du Mégarama d’Ecole-Valentin devaient donc se soumettre au contrôle des gendarmes, disposés de sorte que personne ne puisse accéder aux salles sans avoir présenté son pass sanitaire, accompagné d’une pièce d’identité. Et les clients ont joué le jeu, en respectant vigoureusement les nouvelles consignes mises en place. Preuve en est, aucun PV n’a été dressé ce jeudi par les gendarmes lors de ces contrôles.

 

Les sanctions encourues

 

Avec cette mise en place du pass sanitaire, de nouvelles sanctions sont entrées en vigueur. Pour rappel, une personne ne disposant pas de ce précieux sésame dans les établissements où il est obligatoire s’expose à une amende de 135 €. Et si cette violation est constatée plus de trois fois en 30 jours, la sanction pénale est portée à six mois d’emprisonnement… et 3 750 € d’amende. Même chose en cas d’utilisation du pass d’une autre personne. Les commerçants et les professionnels qui choisissent de ne pas contrôler ce pass encourent une mise en demeure et une éventuelle fermeture temporaire de l’établissement. Et si l’un d’eux est verbalisé plus de trois fois dans un délai de 45 jours, la sanction peut être portée à un an de prison et 9 000 € d’amende. 

 

Major Philippe Antoni : 

 

 

 

Alors que la saison 2021/2022 approche, les clubs amateurs continuent d’exister malgré la situation sanitaire préoccupante et durable. De nombreux bénévoles participent à la vie des clubs. Nicolas Donard, président du Football Club Grand Besançon, explique l’importance de ceux-ci dans l'organisation d’un club de football.

Après plus d’un an et demi compliqué dû au contexte sanitaire, les différents championnats de football amateur ont connu plusieurs périodes d’arrêts. Malgré ces difficultés, Nicolas Donard retient une période formatrice pour le FCGB : “nous ne nous sommes pas arrêtés, on a continué les entraînements pour toutes les équipes, grâce aux bénévoles”. Quasiment 80 personnes font vivre le club issu de la fusion des villages d’Ecole-Valentin, Pirey, Chemaudin-et-Vaux, Franois et Serre-les-Sapins. A l’échelle nationale, la Fédération Française de Football comptait un nombre de 400 000 bénévoles lors de la saison 2019/2020.

“Sans bénévole, on ne fait rien”

C’est la base d’un club de sport amateur. Les bénévoles participent au coaching des équipes mais pas uniquement. “Ils s'investssent dans l’organisation, dans l’animation,dans l’apport de matériel. C’est une vraie entreprise sauf qu’il s’agit de personnes qui le font par plaisir”, explique Nicolas Donard. Même s’ils ne sont pas forcément catégorisés comme bénévoles, les parents jouent un rôle primordial dans un club de football amateur. “Ils s’occupent du covoiturage, apportent une aide en plus lors de certains événements”, poursuit-il. Le président du club explique que les bénévoles ne sont pas forcément recrutés mais que la plupart viennent d’eux-mêmes. Cependant, en cas de besoin pour encadrer une équipe, le club peut recruter sur ses terres. “On va parfois au contact des jeunes du club”, développe t-il. Les profils des bénévoles varient, des plus jeunes aux retraités.

Un esprit familial dans un club de 400 licenciés

Malgré un peu plus de 400 licenciés et la fusion de cinq villages depuis trois ans, le Football Club Grand Besançon reste convivial. “On est tout de même un grand club mais on a gardé cet esprit familial”. Cette ambiance se traduit notamment lors des événements où les gens participent. “Cela s’entretient par des animations toute l’année, des réunions où tout le monde peut y assister”. Si le nombre de bénévoles ne manque pas au club, le président souligne que "la structure est toujours en demande de nouvelles personnes". De plus, certaines équipes côtoient le niveau Ligue avec une équipe Seniors Masculine en troisième division régional, l’équipe Séniors Féminine en deuxième division régionale et une équipe U16 en deuxième division régionale. Les personnes présentes autour de ces équipes ont un rôle à jouer dans les résultats finaux. Quant aux objectifs de la saison à venir ? “Il faudrait que l’ensemble de nos joueurs et joueuses prennent plaisir, et ce toute la saison”, conclut Nicolas Donard avec beaucoup d’espoir.

L'interview de la rédaction / Nicolas Donard, président du FCGB